Recherche et diagnostic de l'hérédo-syphilis tardive . tement à celui de la syphilis, commecela est exactement arrivé dans les deux cas représentés ici. IV. Une lésion phagédénique de la verge, survenue sur un jeunehomme de 29 ans et considérée comme chancre simple, restaitrebelle à tout traitement depuis 8 mois et avait déjà dévoré unebonne portion de lorgane quand le malade se décida à entrer àlhôpital Saint-Louis (voy. fig. 3). Là, on sefforça de remonter dansles antécédents morbides du malade pour détermiiier, si possible,létiologie de laffection. Daprès divers indices (polymortalitéinfant

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Recherche et diagnostic de l'hérédo-syphilis tardive . tement à celui de la syphilis, commecela est exactement arrivé dans les deux cas représentés ici. IV. Une lésion phagédénique de la verge, survenue sur un jeunehomme de 29 ans et considérée comme chancre simple, restaitrebelle à tout traitement depuis 8 mois et avait déjà dévoré unebonne portion de lorgane quand le malade se décida à entrer àlhôpital Saint-Louis (voy. fig. 3). Là, on sefforça de remonter dansles antécédents morbides du malade pour détermiiier, si possible, létiologie de laffection. Daprès divers indices (polymortalitéinfantile, cicatrices cutanées, bosselures crâniennes, dystrophiesdentaires fortement accusées, leucoines des cornées, etc.)on aboutità supposer une hérédo-syphilis comme origine probable du pha- HÉRÉDO-SYPHILIS MÉCONNUE. gédénisme génital. Un traitement institué en ce sens eut poureffet denrayer, séance tenante, les progrès du mal et de déter-miner une cicatrisation très rapide. —Ai-je à dire lextrême impor-. FiG. 1. — Lésion gommeuse simulant par sa localisation lécrouelle scrofuleuse.Guérison rapide par le traitement spécifique. tance dun diagnostic précis dans ces cas de phagédénisme ter-tiaire, dont les lésions méconnues sont susceptibles daboutir àdes destructions, des mutilations irréparables? V. Telle est encore une autre observation similaire, dont je dois C INTÉRÊT PRATIQUE DU SUJET. coaimiinication à la bienveillance habituelle de mon maître, leprofesseur Gaucher. Une jeune femme de 19 ans est contluile dans son service pourun ictus apoplectique suivi dhémiplégie droite complète avecaphasie. Nayant sur cette malade aucun renseignement précis, M. Gaucher fut amené, par la simple constatation de dystrophiesrechercheetdiagn00four