Cinéma

5 anecdotes à connaître sur La Belle et le Clochard

Cet après-midi à 18h05, M6 célèbre Noël avec le classique le plus adorable du catalogue Disney : La Belle et le Clochard. Pour se plonger dans l’ambiance, Vogue décrypte 5 secrets sur le film d’animation sorti en 1955.
La Belle et le Clochard Disney
COLLECTION CHRISTOPHEL / RnB © Walt Disney Productions / Buena Vista Distribution Company

Les petits comme les grands s’émerveillent à chaque fois devant l’histoire attendrissante de La Belle et le Clochard. Sorti en 1955, ce classique d’animation réunit tous les éléments indispensables d’un bon Disney : des animaux qui parlent, de l’aventure et bien sûr, de la romance. Avant de retrouver nos héros à poils favoris, Vogue revient sur les secrets de création d’un des dessins animés les plus chers au coeur de Walt Disney.

Happy Dan, the Cynical Dog

En 1937, l’auteur et journaliste Ward Greene signe pour le magazine Cosmopolitan une nouvelle intitulée Happy Dan, the Cynical Dog. Quand il tombe dessus, Walt Disney est immédiatement charmé par la plume de Ward Greene et achète les droits de sa petite histoire. Mais la production prendra plusieurs années avant d’être aboutie. En plus des divergences scénaristiques, la Seconde Guerre mondiale bat son plein alors que le projet est à peine entamé. Contrairement à un classique comme Blanche-Neige ou Alice au Pays des Merveilles, l’histoire de Lady et du Clochard n’était pas déjà connue du grand public. Walt Disney met en relation Ward Greene ainsi que le scénariste Joe Grant afin qu’ils travaillent de concert à rédiger le script de ce qui deviendra La Belle et le Clochard. En mélangeant les idées des uns et des autres, la société parvient à se mettre d’accord sur une histoire mêlant aventure et histoire d’amour canine. Sorti en 1955, il s’agit du 15è classique d’animation Disney.

De véritables chiens

Pour créer ses héros à poils longs, le scénariste Joe Grant s’est inspiré de compagnons à quatre pattes de son quotidien. La jolie Lady n’est autre que sa propre chienne, un cocker américain qui portait le même nom. Clochard lui, est un véritable chien errant recueilli par le studio Walt Disney. Dans la seconde édition de L’Encyclopédie des personnages Disney, l’histoire raconte comment le scénariste Erdman Penner (Cendrillon, Peter Pan, La Belle au bois dormant…) a croisé le chien dans l’enceinte du complexe et a fini par l’adopter afin de lui éviter un sort fatal à la fourrière. Avant de se prénommer Clochard (ou Tramp, en anglais), le personnage Disney a connu plusieurs nom comme Bozo, Rags et Homer.

Le plus beau des cadeaux de Noël

Depuis la scène où Jim Chéri offre à Darling la petite Lady, empaquetée dans une jolie boîte sous le sapin, nous rêvons tous de recevoir le même adorable cadeau. Il se trouve que Walt Disney a réalisé ce rêve pour sa femme Lilian. Après l’avoir convaincue d’adopter un chien de la race Chow-Chow, Walt Disney glisse sous le sapin une drôle de boîte que son épouse s’empresse d’ouvrir, pensant qu’il s’agit d’un chapeau. Le chiot fut nommé Sunny et inspira la scène d’ouverture de La Belle et le Clochard.

La scène culte du plat de spaghetti

Comment faire passer une émotion sans dialogue ? C’était tout le défi de Frank Thomas, chargé d’animer la mythique séquence du plat de spaghetti que Lady et Clochard partagent à l’arrière du restaurant de Tony. Le baiser imprévu et l’adorable Clochard poussant la dernière boulette de viande vers Lady, cette scène est le point culminant de l’histoire d’amour entre les deux héros. Il fallait y apporter les mêmes éléments que dans une comédie romantique classique : une atmosphère intimiste, la lueur des bougies, une chanson entêtante et un point de rapprochement physique. Peu convaincu par les premiers croquis de la séquence, Walt Disney veut l’écarter du film. Frank Thomas décide alors de travailler la scène tout seul et de présenter le projet déjà animé au grand patron. Sa persistance va payer car le partage de l’assiette de spaghetti est devenue l’une des scènes les plus romantiques du cinéma.

Le point de vue des chiens

Les héros de La Belle et le Clochard sont des personnages à peine plus haut que les genoux. Les animateurs qui ont travaillé sur le long-métrage ont du réinventer leur perspective afin de l’adapter à la hauteur des yeux d’un chien. Le monde n’est plus défini par le ciel ou la cime des arbres mais par des pieds de chaises, le tapis au sol ou encore les jambes des humains. Alors que Jim Chéri et Darling sont très peu représentés, tout ce qui est à la portée de Lady est bien plus détaillé. Des maquettes ont été créées afin de rendre compte des dimensions et de la vision des héros canins. Pour connaître la véritable perspective du monde des chiens, des caméras ont été placées dans ces maquettes et ont offert un point de vue unique, plus facile à reproduire ensuite en dessin.

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