Le couple est une affaire sérieuse dont Margaux Motin a pris le parti de plaisanter dans ses bandes dessinées, où le personnage masculin est aussi auteur de BD.
Elle a été révélée il y a une quinzaine d’années grâce à son blog, à une époque où ce médium était en vogue. Tout comme d’autres quadragénaires : Pénélope Bagieu, Aude Picault, Laurel, Gally…
Le blog était son "book" pour présenter son travail comme illustratrice indépendante. Et "ça a été le socle de ma carrière d’autrice", dit-elle à l’AFP. "Les éditeurs exploraient les blogs : j’ai eu la chance qu’ils viennent à moi".
Autrice, elle l’est devenue à 30 ans, en 2009, avec J’aurais adoré être ethnologue.
Huit albums et 347.000 abonnés sur Instagram plus tard, elle parle toujours d’elle-même dans Le Printemps suivant, t.2 : Après la pluie (éditions Casterman), publié mercredi.
"J’ai toujours fait dans l’autobiographique. Ça s’est imposé comme ça, c’était naturel", souligne-t-elle.
Dans cette série, Le Printemps suivant, on suit son installation dans un village du Pays basque, et dans une maison dont les familiers de la région reconnaîtront le style.
Les couleurs vives et les ciels sans nuage, à première vue, font penser à un tableau idyllique, dépeignant le bonheur de trouver un chez soi entre mer et montagne. Mais c’est bourré de questions sur le couple aujourd’hui : ce qui nous lie, la place à laisser à la liberté de chacun, les moyens de surmonter petits et grands différends.