Une première mi-temps à oublier

Clairement pas dans leur match en première mi-temps, la faute à une fragilité psychologique toujours pas soignée, les hommes de Dominique Guéret se sont fait dominer durant presque vingt minutes avant d'inverser la tendance. Il aura fallu un discours poignant du coach et du président à la pause pour que la situation se débloque au retour des vestiaires.

« Être en action plutôt qu'en réaction »

« Ce qu'il faut retenir de ce match, c'est la victoire et la réaction de l'équipe », indiquait le coach cépiste à l'issue de la rencontre. « On était mené à la mi-temps, ce qui n'était pas une bonne chose et "pas normal". On a su bien réagir. Donc, au moins, il y a ça de positif. L'équipe sort d'un mauvais match à Ardres, il y a beaucoup de doutes ». En fébrilité avec leurs shoots, y compris sur des double-pas, parfois en panique balle en mains et mal placés sur le repli défensif, les Lorientais ont encaissé un 14-0 en trois minutes alors qu'ils menaient de neuf unités en milieu de premier quart-temps. « Dès qu'il y a eu un petit grain de sable dans la machine, on a commencé à douter, à jouer un peu plus au ralenti, à mettre un peu moins d'intensité défensive. C'est ce qui fait qu'on leur a laissé marquer 14 points. Nous n'y étions pas dans nos intentions défensives. Maintenant, on a su corriger le tir donc c'est une bonne chose », explique Guéret, qui regrette par ailleurs le manque de constance de ses éléments. « C'est une équipe qui a deux visages, ce qui est dommage. Cela ne dépend même pas des joueurs puisque les rotations n'ont pas été les mêmes que d'habitude. Il va falloir que l'on travaille justement pour être en action plutôt qu'en réaction ». Le Cep a donc encore une fois eu chaud, mais doit désormais regarder vers le futur et ne plus prêter attention au passé pour ne plus retomber dans ses travers. A. L. B.