Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ceci est une copie numrique dun ouvrage conserv depuis des gnrations dans les rayonnages dune bibliothque avant dtre numris avec
prcaution par Google dans le cadre dun projet visant permettre aux internautes de dcouvrir lensemble du patrimoine littraire mondial en
ligne.
Ce livre tant relativement ancien, il nest plus protg par la loi sur les droits dauteur et appartient prsent au domaine public. Lexpression
appartenir au domaine public signifie que le livre en question na jamais t soumis aux droits dauteur ou que ses droits lgaux sont arrivs
expiration. Les conditions requises pour quun livre tombe dans le domaine public peuvent varier dun pays lautre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le pass. Ils sont les tmoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte prsentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par louvrage depuis la maison ddition en passant par la bibliothque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes dutilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothques la numrisation des ouvrages appartenant au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles tous. Ces livres sont en effet la proprit de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il sagit toutefois dun projet coteux. Par consquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inpuisables, nous avons pris les
dispositions ncessaires afin de prvenir les ventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requtes automatises.
Nous vous demandons galement de:
+ Ne pas utiliser les fichiers des fins commerciales Nous avons conu le programme Google Recherche de Livres lusage des particuliers.
Nous vous demandons donc dutiliser uniquement ces fichiers des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet tre employs dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procder des requtes automatises Nenvoyez aucune requte automatise quelle quelle soit au systme Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractres ou tout autre domaine ncessitant de disposer
dimportantes quantits de texte, nhsitez pas nous contacter. Nous encourageons pour la ralisation de ce type de travaux lutilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous tre utile.
+ Ne pas supprimer lattribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre daccder davantage de documents par lintermdiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la lgalit Quelle que soit lutilisation que vous comptez faire des fichiers, noubliez pas quil est de votre responsabilit de
veiller respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public amricain, nen dduisez pas pour autant quil en va de mme dans
les autres pays. La dure lgale des droits dauteur dun livre varie dun pays lautre. Nous ne sommes donc pas en mesure de rpertorier
les ouvrages dont lutilisation est autorise et ceux dont elle ne lest pas. Ne croyez pas que le simple fait dafficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut tre utilis de quelque faon que ce soit dans le monde entier. La condamnation laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits dauteur peut tre svre.
propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et laccs un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le franoais, Google souhaite
contribuer promouvoir la diversit culturelle grce Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de dcouvrir le patrimoine littraire mondial, tout en aidant les auteurs et les diteurs largir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intgral de cet ouvrage ladresse http://books.google.com
li
1
vT3>l<
MEMORI
| DE LA PASSION, Y MUER!
DE CHRISTO NUESTRO REDENTOR.
I QUE CONTIENE CINQUENTA Y DOS PLATIC
lguiendo el texto de los Sagrados Evangelilas en 1<
, hilorial , milico , y morak
PARA LUZ) Y DESEMPEO EN EL EXERCK
que en todos los Viernes del ao fuelen ufar
algunas Iglefas.
TAMBIN PARA QUANDO CONCURRE
Pueblo al Exercicio de la Via-Sacra. tem, para Plati
Vcfpertinas , y para leyenda cfpiritual en
todos los elados.
SU
AUTOR.
Bareelona : Por
;_'
B L O CAMPINS Imprcffi
Ao 1743.
#. MIS*
* \
tfft {**
DEDICATORIA
A LA MUY ILUSTRE COFADRIA DE LA SANgre j fita -e'nTla Iglefia Parroquial de San Salvador de la
Ciudad de Valencia, representada en los magnficos Se
ores que al prefente la goviernari ; Conviene faber,
Mofen Miguel Segarra,Presbytcro, Prior de dicha Cofadra, Notario del Santo Oficio de la Inquificion : Don
Jofeph Caftclvi y Coloma D Alagon y Borja, Dicono,
Cannigo de la Santa Metropolitana Iglcfia dcelaCiudad,y Arcediano de la Ciudad de San Felipe* (olim Xativa) Sumiller de Cortina de fu Magcrtadj (que Dios
guarde) Mayordomo del Brazo de Nobles: Martin
Camps, Ciudadano , Mayordomo por l Brazo de Ciu
dadanos : Mofen Jorge Olmos, Prcsbyter, Beneficiado
en dicha Iglea de San Salvador , Zclador : Francifco
Luis Semian, Efcrivano, Mayordomo dlos Efcrivanos
Jofeph Arconche t , Mayordomo de los Mercaderes;
Luis Ferrer, Mayordomo del Brazo de Menelrales: Pe
dro Juan Navarro, por autoridad Real, y Apololica Efcrivano , Syndico de dicha
Cofadria.
'.'.
ILUSTR COFADRIA:
DEDICATORIA.
et fti para que fe imprimen ; y aun por efto dixo Saii
Clemente Alejandrino : Na aj libra ejtte falga a. lu csn
tanrafelicidadi quefeglorie con Infortuna d la itnivcrful aceptacin, (a) Defeando,pucs, que efte mi libro hafcriftiontm adtlfac- llaffe el patrocinio conveniente para confeguir felizmen
licitir, & fortunan
te el fin, que para facarle luz he tenido, que es la hon
etntrudient. S.Cle- ra, y gloria de Dios , y aprovechamiento de las almas>
raent.Alex. lib.u objetos de la virtud de la caridad, con que devenios ani
.Strom.
velar todas nueftras obras, como nos exorta el Apolol
(b)
San Pablo; (b) me fe ofreci, que en ninguna otra pro
Omnia vtftr*.inch*> teccin fe hallara mas bien guarecido como en la de
rtate fitnt.
i.Cor. c.i. v.i4. V. S. Yes la razn, que una prenda nunca fe halla mas
Ch*tit*s tft, virtHt bien guardada , que quando efta. en cuftodia del que la
Detfrtf- ama, y eftima. Es efte Libro un recuerdo, y reprcfenta*
tr (t, <$ proximum cion de la Paffion, y Muerte de Chrifto nueftro Salva
frofttr
dor , pues fus Platicas van fundadas fobre lo que de efte
aff"unto han efcrito los Sagrados Evangeliftas; y por efto
lleva por titirio: MemorLtlde la P4fjio,y Muerte de Chrifto nueftro Redentor. Y como V. S. lleva-cfta mifma me
moria^ recuerdos en el titulo,que felizmente goza: Cofadria de la Sangre de chri/Io ; y que para ratificar mas
efta memoria, ha efcogido por retiro, y folar de fu Ora
cin, y Tantos Exercicios, el fagrado dccfla<lluftrelglela'Pa-rroquial del Salvador, en donde goza fu viftadeun
portenrofo Simulacro de efte divino Rcdentor,que ienBalleft;trac.^c.f. dp hechura de aquel noble Artifice Nicodemus,(c) (aun
enlaHiftdee.fla que por no aver curfado Efcucla del Arte, fi folo movi
Imagen.
do del amor, y zelo , de que queda/Te eternizada la me
Btiam I>. lofeph
moria
de Chrifto crucificado) no le entallo fegun la pee*"
O ti cap. I.
fecclon, y hermofura natural de fu'cuer-po,y miembros^
Speiitfm firm* frt (d) pero fi en lo lalimofo , y desfigurado de como que
do- defpues de muerto, cuya-efpecie tenia muy purfente,
Jiltts boitilnum.
por averie tenido en fus manos defenclavandok , ttf(c)
Non eft //>'/ t, cendiendole de la Cruz , ungindole, y dadole devota
dtcor: & vi- fepultura; de fuerte ,*que conforme a lo que profetiz
dirnus tum , & nm Ifaias, es muy conforme i original; (c) de modo, que
enternece 3 y compunge al que le mira 3 aunque tenga
. ,
DEDICATORIA.
corazn de piedra. Mueven tambin clos recuerdos, los
Paffos de la Palion de ele divino Amante, que en pin
celes primorofos fe divifan en fus Capillas, y paredes; de
modo, que fe puede llamar cfle Templo: McmoriAidel*
Pao, y Muerte de Chrifto nueflro Stlvader. Y como efte Libro es una infcripcion de ele Memorial , confio
eftari eftimado , y bien guardado en la proteccin de
[V.S.
DEDICATORIA.
V.S. el de U Sanare de Chnflo , y efte le ilulra en grande
manera. Pero antes de panegirizar fobre efto, quiero re
ferir fu principio. Considerando, muchas per Tonas deva
tas, y calificadas, las mifericorcias que Dios nuetro; Se-.
or fedignava hazer,afsi i ela Ciudad en comn eafus,
mayores confliftos, como a perfonas particulares ea fus
.neceffidades, affi efpirituales, coir.o temporales por me
dio de las oraciones , y fuplicas , que fe prcfentavan u
divina Magelad, mediante la Paffion,y Muerte de Chrifto nuetro Redentor , reprcfentado , y venerado en eTa
fu devota Imagen, determinaron, fuer de agradecidos,
formar, y eregir una devota Cofadria, con el titulo <&/<*/
Llagas ,j/ Pacin de lefuChriJlo Seor nuefiro, que. fe efmcraffe en la veneracin de Chrilo crucificado; ya en
las Miffas de Plagis en todos los Viernes del ao, ya en
los cxercicios de oracin , y Platica en dichos Viernes
por la tarde, eftandodefcubierta fu Imagenjy ya en otras,
fielas.y cultos de entre ao, pertenecientes la memo
ria de fu Santiffima Paffion, y Muerte, y todo.enderezado a fin de rogar ptr les que efttn en pecado mortal; y ela
ultima claulula iva notada con letras mayufcnlas, como
affi fe halla enTu original , que aun fe conferva, en cr
dito del buen zelo que tuvo ela Ilulre Cofadria. Y pa
ra la expedicin de ela cmprcffa, preentaron un memo
rial ante el Seor Ar^obifpo , que entonces era el Excelentiffimo Seor Don Fray Ifidoro Aliaga, firmado del
Doftor Machias Juan, Retor de la Iglefia Parroquial de
San Salvador, y con el, todo el Reverendo Clero, Bene
ficiados^ Refidentes en dicha Parroquia. Ydefpuesfe
firmaron mas de cien per fon as , Cavalleros Titulados,
otros de Dignidad , y preeminencia , y otros de efpecial
honorificencia ; cuya reprefentacion fe hizo en 29. de
Enero del ao 1616. Favoreci con fu Decreto dicha
peticin el Seor Doftor Pedro Antonio Scrra, Cannigo
de la Mctropolitanade Zaragoza^, y Vicario Gepcral de
Valencia, y en virtud de fu licencia , y con fu autoridad,
en iz. de Diicmbredel mifmo ao fe congregaron, y ea
for-
DEDICATORIA.
forma de Cofadria difpufieron fus Elatutos ,y Conlitucionesj y en 15. de Febrero del lguicnte ao de 1617.
dicho Vicario General del Seor Arcobifpo Aliaga, interpufofu autoridad , y Decreto , aTi en la ereccin de
dicha Cofadria , como en la aprobacin de todas fus
Constituciones , y Captulos. Todo lo qual el r.egitrado en la fcgunda mano de las Colaciones de la Curia
Eclefiaftica de dicho ao de 1617. Era Rey de Efpaa
en elle tiempo Don Felipe Tercero, y governava la Igleia la Santidad de Paulo Quinto,
i 4 Eregida ya ela Venerable Cofadria de las Llagas,
y Pafllon de Jcfu Chrifto Seor nuelro , con todas las
circnlancias, qu para dichocafo fe requieren , y para
dicho efeto fe acolumbran, pidila agregacin la Archicofadria de el Santo Chrilo de San Marcelo de Ro
ma , la qual condefcendi gulofamente la fuplica; y
afll,en el propio defpacho en que admita la agregacin,
remiti ala letra dos Bulas Pontificias, una de Paulo V.
y otra de Clemente VIII. fealandonos en aquella las In
dulgencias, y en ela la facultad de agregar si la de San
Marcelo otras Cofadrias, con tal , que en Valencia no
aya agregada otra la de San MarcelOj y que ela de las
plagas , que fe fundava nuevamente , no lo ee ya al
guna de las de Roma, ni otras par tes. E-xamincon toda
puntualidad elas condiciones el Ordinario, ( quien to
ca va el informe , fcgun lo exprefava dicha Bula) y reci
bida jurdica informacin en 17. de Agolo de 1618. dio
perniiTo para efetuarfe, defpachando Roma telimoniales autnticos, en que certificando guardar ela Cofa
dria las condiciones que pedala Bula de ClemeriteVIII.
facilit con la reftitud de fus informes la defeada agre
gacin. Y para que los Cofadres fe gozen de fu dicha , y
los que no lo fon, fe animen ferio, pondr mas adelan
te las Indulgencias de que gozan por dicha agregacin.
5 Sobre lo hala aqu narrado, me fe ofrecen algunas
jonideraciones en gloria de ela Ilulre Cofadria; y es la
primera, el fe irlos Nobles Valencianos los que la funda*
s.
DEDICATORIA.
jan. Y no ay que admirar , pues era cu obfcquio de
Chrilo crucificado. Leanfc los Sagrados Evangeliftas, y
fe vera , que los que fe aplicaron , y efmeraron en obfequiar i Chrilo crucificado , en defagravio de las injurias,
afrentas, y dems maldades, que contra fu divina Mageftad avian executado los Judos, fueron dos IlulresCa va
lleros , Jofeph de Arimathea, y Nicodemus. Jofcph era
Noble, y Decuriqn, (n) que es lo mifmo que Confu , 6
Senador; otros dizen, que era, 6 avia fidoCapitan- Efte
pidi a Pilato el Santiffimo Cuerpo de Jefus para darlo
reverente fepultura, fin temor deque le tuvieran por fu
Difcipulo, aunque ya lo era en oculto. Y para obligarle
condefcender fu peticin, efcrivc Malonio, citan'doa
(o)
otros Autores, (o) que devicndolc Pilato el fueldo de
Mraeltpm.i.d<; cnco aos que \c ava frvido, le pidi le diefleelCucN
mi Dommic. lee.
,-,,.
j /
j
i. i /-v
i
ij. n.i7.
pode Jefus en defquite de aquella deuda. O accin heroyca! Los Judos compraron a Chrilo vivo por treinta
dineros, para maltratarle ; Joph compro (mejor dir)
refcatba Chrilo difunto por un grande caudal , (y aunhuvicra dado toda fu hazienda, que era mucha, (p) ) para venerarle. Los Judos le compraron barato, como te
nindole por cofa vil ; mas Jofeph ofrece para fu refcate graves caudales, (y aun queda corto) pu-que le juzga,'
y confiefla de bondad infinita.
6 Efte, pues, gcnerofo pecho, vicndofe ya dichofa-
jncntc defpachado con la repuefta afirmativa de Pitato,
pr-evino lo& lienco* mas preciofos , y limpios que pudo
havcr, paraembolver aquel Sagrado Cuerpo; y delinanlo para fu fepultura, no lugar profano y fino un fcpulcr
nucvo> y preeiofo labrado de piedra, que tenia para si
en la crea de un huerto, poflefion fuya, y- acompaad
de criados con los inlrumcnrosnceflarios, defenclav,!
y diefcefldi de la CrUjz con fus propias manos aquel SantiTiino: Cuerdo con la mayot; devocin, y reverencia que?
pudo.
7 ^ fcgundo Cavatlero fue Nicodemus. Efte erapj^jpg eclarecido entre ios Judos. {<) Fue una noche;
.a
DEDICATORIA.
a viitar Chrifto, quien confcfs por Hijo de Dios , y
el Mefias prometido, pues lo manifeftavan fus milagros,
y doctrina : fue de noche; pero para fu alma , fe convir
ti en da refulgente,ficndo iluftrada con las luzes del di
vino Sol de Julicia. Efte Cavallero fe hall en aquel
Concilio en que fe decret la iniquidad mayor que fe ha
vifto en el mundo, como fue el dar fcntencia de muerte
i
Chrito, Autor de la vida; pero ni firm cfta fentencia
tan iniqua, ni connti en ella: (r) y viendo que no pre(r)
valeciala maliciofa aclamacin de tan faerilcgos Con- loan. c.?.v.fi
fejerosfu dcfenfa, dio ecretamentc avifo Chrifto de fu
peligro, cmbiandole por medio dla Madalena una car
ta, como dizen San Juan Damafceno, y Pedro de Nata-
, .
libus. (s) Y aviendo efpirado Chrifto divino Maeftro, en 5. ion. Damafc;
feal de fu grande fe, y amor que le tenia, fe incorpor Petr. deNataU
con Jofeph de Arirnathea para celebrar fus exequias; y **c<*
para efto obftcnt (adems de (u devocin ) fu liberali
dad, llevando para ungirle cerca de tres arrobas de mir
ra, y otras aromas, pues adviene el Evangclifta, que eran
cien libras; (t) no para prefer vari de corrupcin, que fi
(t)
fuera affi, le huvkra abierto, y defentraado el cuerpo, ioan.c.i9.Y.jsK
fegun era coftumbrc, ino que fojamente fue, para obfequio piadofo del cuerpo, y entierro del Redentor. tfte>
pues , y Jofeph , e dcfcendieron de la Cruz , te llevaron,
en fus ombros la fepultura, que ya dije, le ungieron, le
embolvieron en lientos, le fcpultaron,y cubrkron el Se
pulcro con la piedra,
8 Dcfpues de la venida del Efpiritu Santo , retirfe
Nicodemus , por perfecucion de los Judos , una Quin
ta, Granea, en donde e emple por algn tiempo en
entallar varias Imgenes de Chrifto crucificado, (u) para
{)
que en ellas fueffe de las gentes venerado, ya en deagra- Balleftcrib..te
Vio de lo que contra fu divina Mageftad hizicrou los Ju C*
dios , y ya en recuerdos de wueftra Redencin Y como
un buen excmplo incita los nimos fu imitacin, fiendo
eftos Cavalleros los primeros qijefe efmeraron en vene
rar a Chrifto crucificado, Cavalleos fueron tambin ios
DEDICATORIA,
(*)
totum'
(y)
confejo de Ifaias,que dixo: (y) Atended A la piedra^o canAttindste *d pttrA t^ra de ande defcendeis. Pues veo fe enlifta en efta Co-
IS c^iT.tf"' fadria Sacerdotesj Curas de Almas, Prebendados, Arcobifpos, Cavalleros,Titulos,Principes,yReyes; pues lo fue
Carlos Segundo, (que. Dios aya) y en demolracion de fu
piedad fundo, y cole mientras vivi el fantoexercicio,
y entierro del Viernes Santo ; cuyo cxercicio ha tomado
por fu cuenta nu^lro Catlico Monarca Felipe Qumto>
que Diosguatde. Y en quanto a' culto, y veneracin da
Ja Paffion de Chrilo, va en aumento, tomando el confe(z )
jo de San Pablo: Emular emptejfas majores\ (z) pues a extmuUmini tutim pcnfss de V.S. fe celebran doze Doblas de Patttone Domich*rifm<H* meliotj.. .
.
tf
.
.
u
.
' & *dhue txceiim nt al an una en cadames,y fe aplican por losCofadres
tionm vial vftis difuntos; y para que fu divina Mageftad de auxilios los
Uemtajirt.
qUC cfan cn pecado mortal, para que falgan de tan mifeor. C'll'v-J0'rai3ieeflado, que fue el fin principal que tuvieron aqucHos devotos Cava'.leros para fundar eta Cofadria. Affimifmo expcnfas de V.S. fe celebran las Doblas de los
dias de la Invencin de la Cruz, del Triunfo de la Cruz,
L . >>
Mier-
DEDICATORIA.
Mircoles Santo, en que en todo fe hazcn memorias de
laPaffon , y Muerte de nuclro Salvador. Celebra tam
bin la venida de elTa Santa Imagen a nueve de No
viembre con fieu de primera claTe, codeando ms gallos
los Seores Mayordomos, e Ilulie Cofadria.
10 Ha quedado V.S. con el t.tulo ed'/aeria de la
Sangre , por fer fundada ea culto, y veneracin de las
Llagas, y Paffion de Jeiu Chrilo nutelro Sei or , en que
derramo fu p-rcciofiima Sangre para redimirnos. Ella
llevan los Cofadrcs en fu corazn, con la meditacin, y
veneracin. Ilulra un Cavallerola Cruz roxa, que lle
va fobrc fu pecho ; y mucho mas iluftra al Cofadie , lle
var dentro de fu pechla Cruz de Chrilo rubricada con
el carmn de fu prcciofilima Sangre, pue> le acredita de
CavaJicio de Chrilo , y efcogido Soldado de fu Mili
cia.
s t Un Pcrfonad'o vio' San. Juan en el capitulo diez y
nueve de fus Revelaciones. Ele era una rcprcfentacioii
de Chrilo, pues tenia por nombre: El Verbo de Dtos, (a)
y una infcripcion, que le aclamava: Rey de Reyes, y Seor
de Seores, (b) Cuya aclamacin obtena, d'ize Corneiio Apoc. c.ip.v.ij.
,Alapide , por aver derramado fu Sangre para faLvacion .
(b)
del genero humano, y aun por eflb I le vara fu vclido en- V '(fangrentado. (c) A ee tiempo le feguian todos los Sol- ib. v ij-.
dados del Ciclo, (e) No dizc que eran de la tierra , fino ""'*' e"jmf*nui
dcl Cielo; poique los que figuen Chrilto , Capitn G
ncral de la Igjefia, contemplando en la. Sangre que dcr /
tamo para redimirnos, fe acreditan mas de Soldados ce,~
leliales., que terrenos. Y all confidero yo.a los Cofa- n(e"pic'
dres de ela uftre Cofadria,
EftxtreitH,quifut
12 So dados de la< Milicja de Chrifioj como., Reden-1'" c<e#/fj4
tor , fon los Cofadrcs de la Sangre. Y Soldados de tan.1"*' b'v''4*
foberana Milicja , triunfantes quedarn lempre de los,
enemigos del alma, que nos contraftanen efta;vida. Del
Rey Don Alonfo de Portugal fe efcjive^ ( f ) que: avien(O
do de dar batalla cinco- Reyes Moros, temiendo fe def-*P- p I5
graciada. fu Exer cito, fe le apareci, en. fucos Chrilo e * e>
Se,
DEDICATORIA.
Seor nueftro, y le mand, que en los Elandartes mili
tares hiziera pintar las cinco Llagas de fu Paflion dolorofa , y con elo , y la devocin con que devia venerar
las, podia entrar feguro dla Vitoria. Hizolo aftj,y conigui gloriofo triunfo de fus enemigos, que lo eran tam!
L*
Y...
fi tanto pueden elasi memorias,
Militt ttt vtta *o- bien de . Chrilo.
.
, para
miaitfuftr, tirrim. vencer a los enemigos del cuerpo, mucho me;or podemos
lob e.?, v.i.
efperanfar contra los enemigos del alma , Mundo , Deuttttolft v'**'h- mom5 7 Carne, en cuya batalla militamos mientras viminis f*ptr tirram. VmOS. (g)
(h)
fL
rm*nttit tmiitttkef*un frttt^i , magnt. EccllJC.41.
Ytl?>
DEDICATORIA:
ts fe libren de tantos daos ; pues como advierte el
Evangelifta San Juan en fu primera Epiftola,la Sangre de1
Chrifto nos libra, y limpia de todo pecado. (1) Siete ve/j\
zcs derram Chrifto fu Sangre: la i. en fu Circuncifort; s*gui,i<fuckjli
la 2. en la Oracin del Huerto ; la 3. quando fue azota ?* *do; la 4. quando fue coronado de efpinas ; la 5. quando */"'**' 1>loal?'
le enclavaron fus Santiflknas Manos ; la 6. quando le en
clavaron los Pies; la 7. quando le abrieron el Cortado.
Todas tas cofas (aun en el numero) las difponc Dios con
fu altiflima providencia con particular mifterio : (r) y
derrama Chrifto fete vezes fu Sangre, dize el doftiffimo
Bcrcorio, para hazer relacin los fete vicios capitales,
que manchan la conciencia de las almas j conviene a fa-^11*^*1'
ber, la fobervia, avaricia, luxuria, ira, gula, embidia, y
pereza. De cuyas manchas, fealdades, y daos fe libran
los pecadores por virtud de la preciofifllma Sangre de
(n)
Chrifto. ( n ) Y por elo cita Iluftre Cofadria fe vale de cf"* f'f"m J*1
efta preeiofiffima Sangre, para impetrar dla divina ral 'if%*fSZ
fericordia, libre los que eftn en pecado mortal , del dt$ii*vit.Zsrc.in
inifero clado en que fe bailan.
Sai.Saigt.y4Hw
j$ ^Dxc^gn cLnumeroJ'egundo , que ennoblece cf*5*
ta Iluftre Cofadria el fagrado donde fe halla fituada, que
es la Iglefia del Santo Chrifto de San Salvador de efta
Ciudad; y cfto le acredita fer mucho de fu cario,y eftimacion. Yes la razn, quecfte fanto lugar ha cfcogido
por fuyo ; pues quando facaron eftc divino'Simulacro
de las entumecidas aguas del Rio Turia, le colocaron en
la Iglcfia Cathcdral, y puficron en la Capilla que llaman uallefte }r * ~
dla Efpina. Msala maana le hallaron en ealglefia, '' (rtque entonces era Ermita de San Jorge. Bolvieronle l!e= Hoit /" "*'
var la Cathcdral, para aflgurarfe mejor, fi aquello ^ff* efl' Luc'
aviafido por milagro, por induftriahumanarylama- z^i /,, or fi.
aa le bolvieron> hallar en dicha Ermita, () En que Bifutvi ittumljfa
declaro el Seor, e.cogia efle lugar por fuyo , affi como 5SKS
efcogiola cafa del Zaqueo, para franquear enella la fa- <* t** OCHU
lud , como Salvador , (p) dexand las dems cafas de Je ""' * "* ""'""
rico, Y. podri.dezir con propiedad, laque dixo Salo- *
' *J
mon.
DEDICATORIA.
mon de aquel fumptuofo Templo: Eleg
lugarparaqu tittl permanezca mi nombre , en donde i
los que aqu acudiere , mirare propicio, y les franquean
tni corazn mifericoriofi. Y dede entonces fe amplio cffa Santa Cafa, paTando de Ermita, Iglefia Parroquial
de San Salvador. Enfea, pu*s, el Detecho, que lo que fe
edifica en folar ageno , queda en feorio , y dominio del
(q)
dueo de aquel folar. (q) Luego aviendofe eregido cU
fd'"im f* "~ toadria en el folar de nueftro Salvador, ha quedado por
rf5*C Tuya, Y affi podra dezir efte divino Seor ? Ela Cofadria
/. <x vtrf n J es mia , y como ma , la amo , y elimo con efpecialidad
^1""' Wt *' entre las dems Cofadrias. Y yo podr dezir , que ama
t*nto elos fus Cofadres, que les ha hecho Cavalleros
de la Llave dorada. Y es la razn, porque 4 la Sangre de
(O
Chrifto llama Jacobo de Vorgine Llave del Paralfo; (r)
. y Como cada uno v^ rubricado con ca Sangre, pues fu
.- titulo lo publica, de ai es, que llevan la Llave del Palacio
min.j.Quadr. ccleftial configo,como Cavalleros de la Llave dorada del
Redentor.
16 Dizeun adagio : Acgete * luen Arlol.y gozartt
.^ debftenafombra\j vivindolos CofadrCSde efta Ilulre
Cofadria acogidos a Chrlfto crucificado , que es rbol
(O
dla vida,(s) no pueden mejorar de fombra. Efcrive HujrhrviuchrJl*i
Viftorino, que en U India ay un rbol llamado pen~
*ft. Comm. DO. ^^ ^ ^ t[criet ias Palomas de aquel Pa\s natural inc,i*mi* tus*- clinacion. Hazen en l fu nido, y fe alimentan de fusfrur i/ra,, bu- toS5 quc fon muy dulces 5 y tienen en l fu mas fegura
ZSft'i' mandn, (t) La caufa de erta inclinacin (dise el dicho
iMt, /rfl ). Autor) es por haiter en la manfion de efte rbol toda
Hug. via.lij.de feffUrdad: porque los Dragones de aquel Pais tienen cfC?) ' PCCial opoficion con las Palomas, y las perguen; pero fi
t>ru t,met *ris- las hallaaen el rbol Pendente, no fojo no las ofenden
w , umir con fu Vcnen0) f,no que huyen de la bmbta de aquel
rbol, (u) rbol Pendente es Chrifto en la Cruz , y Jos
Cofadres de la Sangre viven acogidos a ete rbol : a
>r ^^n fc<ruro , pues, que vifta de efta fombra > no fe les
c./. atrever t Dragn infernal, nueftro comn enemigp..
DEDICATORIA.
17 San Bernardo dize , que todos los bienes que podemos defear, fe hallan todos en la Cruz de Chrifto; (x)
fr)
pues todos eftos bienes, fon las dulzuras , y delicias de ~*^J
uc fe alimentan elos felizes Cofadres , como Palomas ,;. s.Bem.Hb.
amantes de Chrio crucificad^ Y aqu fe verifica lo que de Paf. Dom.crf.
ee dicho efte divino Seor hablando con. el alma: (v).^ j^ miM
fe, Paloma mia> 'i Uj roturas de la piedra. Pues por ef fftcitfmM,^ vt.
ta piedra entienden los Sagrados, Expofitores . Chrifto; M/MM* me >
y por las. roturas, o cavernas, fus cinco principales Lia- f"*"'vtr
gas; (z) y. en eftas Llagas tienen los Cpfadres de ela.Iluf- ,4..
tre Cofadria fus efpJrituaJes delicias..Oque dichofas fon (2)
tes almas,,, que por aver entrado en tan excelente Cofa^
dra, gozan de tanta dicha!
rc^r
i* Aqu quiero referir, lo que efe riven los La pid'alios de los Jacintos piedras. Eftos fe crian en un mar , y
para coger los, ufan los Lapidarios de efta indulria. (a)..
d
Cogen un cordero^ le fajan vivo por. diferentes partes de
fu cuerpo , y afll lleno de llagas le ponen, dentro- de las
avernas montuofas que eftn mas contiguas a dicho
mar. Los Jacintos tienen natural fimpatia con la fangre
el cordcro;y por tanto^ por aquel inftinto van fubieado,
como, fi, fuejfTen caracolilJos , por. aquellas, peas conti
guas al agua, en bufca de la fangre del corderito que fu;
inftinto percibe; y entrando en fus-roturas enfangrcnta*
das , fe unen , incorporan- con el Defpues de algunosdias.f llegan los Lapidarios , y, llevandofe el cordero fe. ^5
Hevan unidos , y congregados una^ multitud de. Jacintos. ^vm
Es Chrifto en la Cruz divino Cordero; (b) fon los Cofa~ lerem.c.n.v.ij
dres de efta Cofdria muy. amantes de fu preciofiffiitVa
c> /
Sangre ; y por eflo, faliendo del mar defte mundo^cjfe 5*e*iX*
entran con la conidcracion en, las roturas de fus Santif(d):
urnas Llagas , y al quedan unidos con el divino Corde ***** **'" **.
ro. De fuerte, que podremos dzir de cftbs dicho/os Co- c^'2
ladres , lo que San Pablo dixo a los de Effo ::(d) Vtfo- i:f*ni,ejii
fres, que algn tiempt eftavais afanados*, aora ejais-muy H"
cerca, fue* eflais unidos con lai Sangre de lefttCbrifto.
*
19 Que fea V. S. una Cofadria feliz , por los bienes
-.-
que
DEDICATORIA.
(O
i. i
r A
i >
ti, n iimf*(if la vlc^a eterna , que promete a los Juftos defpues de cle
tittbmerumep- lglo : y que pou clo quizas fue abierto por cinco partes
rum: qutrtu: ,b- c\ Santiffimo Cuerpo de nuelro Salvador, (k) Y de to.
rttnt.s,A:i aecoqum- ..
,.
j-'i
*
,
/^ e j
n r* * \
dnmnftr<naff,a- daieftas dichas gozan los Cofadres de ela Cofadna por
na: *dde nutntum, virtud de la Sangre de Chrifto , como lo publican las
'"' Stan4eslndul5encas q116 gozan, por la agregacin 1*
Archicofadria del Santo Chrifto de San Marcelo de Roma, que fon las figuicntes. Aduirtiendo? quedara ganar' es menefler
flus. D.iieio.fer.4
d Nativ. incituIjt Di fontib.Slf
vatoris.
"
Pn-
DEDICATORIA.
L
PRimeramente concede la Santidad de N^
M. S.P.Paulo V. todos los Cofadres , (entiendefe Jemprc^y Cofadrcfas) que entraren en
cfta Venerable Cofadria del Santo Chrifto, en
el dia del ingreflb, aviendo confefado , y co
mulgado, Indulgencia plenaria.
II.
Itera .3 concede fu Santidad todos los CofatJresr que viitrerr el Altar rqayor del Santifimo Chrifto 3 en la fofta c ia Invencin de la
Cruz , defde las primeras ViFperas , hala el fu
guiente dia puefto el Sol , y confeflados , y co
mulgados rogaren all por la par , y concordia
entre los Principes Chriftianos , extirpacin de
Jas heregias 3 y exaltacin de nueftra Santa Ma^
dre Iglefia^ Indulgencia plenaria.
.c
III.'
tem, concede fu Santidad la mifma Induf-*
gencia plenaria ien ti dia de la Exaltacin de a
Santa Cruz, los que vifitren dicho Altar en U
forma que en. el numero antecedente fe ha diCho.
IV.
Item3 concede fu Santidad todos los Cofa
dres j que en el articulo de Ja muerte, aviendo
con&lado > y comulgado , y fi no avrn podido 9 teniendo lo mepos dolor de fus pecados,
ff
in~ '
DEDICATORIA.
invocando devotamente el Santo Nombre de
Jcfus con la boca, y no pudicndo con ella , en el
corazn, Indulgencia plenaria, y remiflkm de
todos los pecados.
V.
tem > concede fu Santidad a todos los- Cofa-,
dres , que confeflados , y comulgados vifitren;
el Aliar del Santiflimo Crucifixo en el da de la
Natividad, diziendo cinco Padre nticftros , y
cinco Ave Maras, rogando por las colas bbredichas en el numero fegundo , lete aos, y fiett.
Cuarentenas de Indulgencia.
VL
f*,
tem f. concede fu Santidad todos los Cofa-*:
dres la mifma Indulgencia, que viitrencl Altar
del Santo Chrifto , en la forma fobredicha , el
r
dia de los Reyes, de Jueves Santo, de Pafcjua d
Refurreccion, y del Efpiritu Santo.
VII.
tem , concede fu Santidad la mifma Indul
ja
gencia los que acampanaren la Procefsion el
*
dia de Jueves, Viernes Santo, dado que fe
haga.
\
VIII.
tem , concede fu Santidad a los Cofadres,
)
que acompaaren el Santifsimo Sacramento
quando lo llevan a los enfermos , cinco aos de
Indulgencia j ya los que por judo impedimento
no
DEDICATORIA.
fi podrn acompaarlo , fi quando fntierett
tocar a comulgar rogaren por el enfermo } diziendo arrodillados cinco Padre nueftros, y cin
co Ave Maras.
IX.
tem, concede fu Santidad todos los Cofadres de dicha Cofadria , que eftarn fuera de la
Ciudad , los das que fe ganan las dichas Indul
gencias , que devotamente villtaren un Altar,
lugar en el qual eft la Imagen del Santifsimo
Crucifxo, y alli rezaren fete vezesla Oracin
del Pater nofter , y del Ave Mara , rogando por
las colas fobredichas , las mifmas Indulgencias,
y remifsion de pecados , que ganaran, y confeguirian vifitando en los fobredichos dias la dicha
Capilla del Santifsimo Chrifto*
v
Ar
tem, concede fu Santidad los mifmos CofadreSj y las Monjas Capuchinas, que todos
'los Viernes que rezaren la Corona de nueftro
Seor Jefu Chrifto, que fon treinta y tres Padre
nueftros , y cinco Ave Maras , concedida la
Archicofadria por la feliz memoria de Gregorio
XIII. fu predecelbr ^ diziendo antes el verfo:
Santfus Deus y Sanffus fortis , San^nsintrnortAlis^
miferere nobis, por los vivos; y en el da de las Al
mas por los difuntos , diziendo antes : Rquiem
dona eis Demine 3 & lux perpetua uceat
fir *
fis>
DEDICATORIA.
isy reqttiefcwt in pace ', tres aos de Indulgencia^
qual pueden aplicar^ modutn faffrAgii. ".
XI.
xinr..
tem, concede fu Santidad todos los que v-it^ren la, Capilla mayor del; Santifsimp CrucjnV
xo los- Viernes de qualquier fe.niana , y harn .allii.
la dicha oracin de cinco vezes el Pater nofterv
'
T-'
DEDICATORIA.
Chriftianos , que devotamente vifirren la Ima-.
gen del Sandsimo Crucifixo quando fedefcubre, y alli rezaren algunas devotas oraciones,
cien dias de las penitencias adjuntas ellos ,
de qualquier otra manera dcvidas, en la forma
acoftumbrada de la Iglefa.
De otraf indulgencias generales y tfto es , para todo
feiCbripiano , concedidas in pcrpetuum en
duba Iglefia de San Salvador
de Valencia..
I.
PRimeramcnte concede la Santidad del Se
or Benedi&o XIII. Sumo Pontfice, univerlmente todos los que confeflados,, y co*
mulgados vifitren dicha Iglefia defde las prime
ras Vifperas, hafta el figuiente da puerto el Sol,
en el dia de la Transfiguracin del Seor 6. de
Agofto , rogando alli por la paz , y concordia
entre los Principes ChriftianoSj &c. Indulgencia
^ y remifsion de todos los pecados.
ir.
concede el mifmo Sumo Pontfice to
dos os feles Chriftianos, que confelados, y .co
mulgados vifitren dicha Igleia en el dia 5?. de
Noviembre 3 rogando alli por la paz, y concorff 3 '
DEDICATORIA.
da entre los Principes Chriftianos, &c. fete
aos de perdn, y otras ta,ntas Cuarentenas.
^
III.
tem , l niifmo Sumo Pontfice Benedit&
X11I. concede i todos los leles Chri.ftianosjq'ud
viitren los lete Altares de dicha I^lefia doz.c
vezes en el aa t & abr es, los terceros Viernes:
de cada riKS, todas aquellas. Indulgencias, remilsiones de pecados , y relaxaciones de peni
tencias , que concgirian,, fi perbnalmente vifitren los fete Altares en la. Bailica. de San Pe
dro en Roma..
2 En dichas Indulgencias, fe defcubrcn las dichas,.
que con/jgcn Jas almas, que gozan de las fuentes de San-.
gre de las Llagas d>e Chnlo nueftro Salvador, pues por
(1)
fus inftniros merccinvientos quedan blanqueadas) y purtfcadas-de toda mancha , y fealdad, de culpa ; con cdy
^'fPfi^ion 3 y rnqdio fe hazen dignas de gozar de la vite
ta d? Dios por toda una eternidad en fu Gloria, como,
i fin- jjffi
fe le revelo al Evangclila
San JJuan cafo Apocalip-.
o
r
C.7. V.1+.
A poc. ,- /n
"' V ' /
a A rriis fe ec-efpiritual l
cia.s, oa qs de poca elimaqjon el de la Carta de herman
dad, que comunican los Reverendos Rctor, y Clero a los.
Bienhechores , hazicndoles participes de todos aquellos
Sacrificios , y Oraciones. , que con tanta edificacin, j
utilidad fe hazrteh. dicho Templo \. pues ficudo tan frcpuentes fus devotos ejercicios, y tancxemplares us Reverendos Sacerdotes, es mucho lo que fe gana , fin otra
diligencia que la cjiriana accin de fuplicarlo , que
las
DEDICATORIA,
las ttas vezes fe ligu la caritativa piedad de concederlo.'
' .
Bienio conoca aifi el Rey Don Garca Yiguez, Segn cki me s-*.dode cfte nombre en la Corona de Aragn , pas pidi s*/vw /*/'*con humilde rendimiento los Religioios de SiSalv-j^*ff^
dor de Leyre) que Le adrnitieTcn por participe en fus \onb"fci?OradoneS) y le Concedieran la dicrj? de fu hermandad: /* </c/r/(m) Creyendo, (dize) (ut con el patrocinio de San Salva &"s*j',*'t
dtr , y con las oraciones de los Hermanos , que alli habi ttrtu* '*/*"?.
tan, me he de librar de 1*3 dverfidades en eftefiglo,) de Garibay hift. de
4 eterna voftdfnafien en el ottt>
i 5 A dems de todos clos cfpirituales bienes , y los
otros que quedan efcpreflados en el numero nueve , que
gozan losCofadres, afli tivos , como difuntos, logran
oros fufragios para defpes de difuntos. Para cuya in
teligencia fe ha de fuponcr , que ay dos gneros, efpecies de Cofadresen cha Cofadria, unos que llaman del
numero , 'otros , de la generalidad. Elos ltimos , come
tienen menos gfl, tienen tambin el fufragio con mas
limitacin , pues fol dan de entrada Cinco fucldos, y
quatro de captulos cada ao, y quando mueren fe les
celebran feis MiTas con Mifereres. Pero los que fon del
numero, ( y lo pueden fcr todo* los que quifieren ) pagan
fete fueldos de ingreflb , quatro de captulos como los
dems, y un feldo cada mes de liniofna; y por tanto, en
morir alguno de ftos, fe le celebra un Anvrfario gene*.
ral , con toque de campanas , y tumba en medio de la
Iglefia , que para efte efeto tiene ela Cofadria , y cinquenta Miflas con Mifereres. Y en dicha Iglefia de San
Salvador ay dos feplcros , olo deftinadoS para los Cofadre*s, y Cofadrefas, (aunque no fean del nn\cro)qu
quifieren nterrarfeen dicha glefia.
24 Ya vila de tanto bien como V. 5. poflee , tile ad
miro que aya Chriliano, que teniendo noticia de elo,
no fe enliftcen eTe Gremio* Pues coma ya dix j confe
dero ela Ilulrc Cofadria en todo feliz, bjar^el titula
que la iluftra , por elJitio que la ennoblece , y por lo|
bienesflue goza* "Y^poTtanto pido Dios en mis pobre
ora*
DEDICAfORIA.
reft** de
Ccelo , & vit, V
v;fit* vmem ift*,
etitm, <ju
& '*
B. L. M. de V- S.
Su menor Capelln
Henares Capuchinos de N.P.S.Francifco,y al prefitite Coptijfrif General permanate dla, Provincia, de Valencia**
y fr. Bafilio de Caflelton de la plaoa , Ex-LecJor , }
Ex-Provincial una, y otra vez de dicha
Provincia.*
4
ft
'
Mu,.
*\
*\
ti-.
LltENCfA DE LA
NOs Fr. Bonaventura i Ferrarla, totiusOrdins Fratrum Minorum San&i Francifci:
Capuccinorum Miniftcr Generalis, ac Romani:
Pontificis Concionator, Lie. Im.
.' .
Cun opus, cui titulus eft : Memorial dla Paffion 3y Muerte de Cbrtftonucftro Redentor 3 que. contitne cincuenta y dos platicas } pguiendo el texto, de
los Sagrados Evangelizas en lo hiftorial, miflieo > y
moral , idiomate Hifpano compofitum. a R. P.
J"oa^ne.Baptifta Murcia Provincia: noftre Va
lentas Predica.tore.., Ex-Cutode, & Ex-Diffinitcvre r per dos noftri Ordinis Theologos , quib'us conimiffionem dedmus 3 examinatum , & app-robatum fuerit : Ide tenore praerentium, (]uatenus ad tos pedbat } feryatis alias de jure fervandis', ut typis mandetur, liccntiam impertimur In quorum fidem has Utreras manu noftra
fiibfcriptas y ac Officii noftri figillo m-unitas ex.
pediri jfimus. Datm Roma: in noftro Conventu Immaculate.Conceptionis, die 16. Martiit
aono 1737-..
Fr.
,ii
R.P Practfi. a
leJ~.Pa.trim Serf- lib-i*c.$t
"*" en Ras -/a Platicas , en tocios los Viernes del fto, enarbol .
el Efcudoj Etandartc de Chiifto paciente, dolerofo, y c'ru-J
cificado, para guiar las almas en el fagrado camino, el mas
fcgUro.para fus provechos, y logro de la eterna felizidad.'
Y en fta nueva Obra procede nuelro Auto tan bien fun
dado en los Evangelio, y Sagrada* Efcrituras ., tanblidoeq
los Santos Padres, tan a)uftado en los Smiles, tan perfuafivo
en los Exemplos , tan piadofo en fus difcurbs, tan tierno en
los Palios de Jefu Chrifto , tan diftante de errar en nueflra.
Fe, y chriftianas coftumbres ^ que ante$ (obtenida la licencia
que pide) afleguro fervir eftapiadofa Obra, para el reforme;
de las coftumbresj para guia fegura de las almas, parala til,
c importante enfeanc,a de la Repblica chriftiana , para norH
te feguro/y fcil de los Predicadores, y para honor, y luftrt
del Inftituto Serfico. Sic fentio (falvofenipcr, &c, ) En V^*
iencia i los a<. de Setiembre de
Imprimatur:
Hf &*b. & Vit\ Geni
M. P. S.
Or orden de V. Alteza he vilo , y ledo un libro
cuyo titulo es : Memorial de la Pafftttn ,y Mucrt*.
de Chrijlo nxcftro Redentor , que contiene cincjuentay dos Platicas , ftguiendo el ftxto de los Sagrados Evangeliftas , en lo hiftorial, miftico^ y moral , compuefto por
el 1. P. Fr. Juan Bautila de Murcia , Predicador en la
Orden de Rehgiofos Menores Capuchino* de N. P. S.
Francifco, Ex-Culodio, y Ex-Difinidor de la Provincia
de Valencia; y de fu leyenda conoc , que el mi fino ti
tulo del libro, da entender la utilidad grande que es
efta Obra para las almas: pues San Bernardino de Sena
'dize , que Chrilo crucificado, y la meditacin de fu
Sagrada Palion , es el Re'ox de los verdaderos Chrtf.
.
tianos j por donde nos deVemos governar , affi de dia,
S. EnriarJin COiri0 de noche.- Cbrifluf crucipxus borologium, diftintem^.fer.tS. ' &"en dies ' & n(>ffes- Para qu flrve el Relox ? Para me
jor governarfc con l el hombre en fus empleos , y ope
raciones. Y como ele libro nos haze memoria difufamente de la Palion , y Muerte de Chrilo N. Seor en.
Jas cinquenfa y dos Platicas que contiene , leyndole el
Chriiatio , tendr delante de fus ojos un Relox de luz,
con que pueda governar con acierto fus penfamientos,
palabras, y obras.
.
Qiiando el Pueblo Ifraelitico caminava kzia la Tier
ra de Promiffion , les pufo Dios delante una coluna de
xod>c.Jl.v.^^ nube, que les fuefle guiando de dia , y de noche: Nun~
qttam defuit columna nuis per diem , nec columna ignis
per toftcm coram populo. Todo lo exect Dios con par. c.jf. ticular milerio : gutcumtjfic enim cripta funt ad no' JiramdocJrinam /cripta [unt._ Y qual fue le i El que
aque-
"
SVMA DE LA LICENCIA.
COnccdicion los Seores del Confcjo Real de CaU11a licencia al R. P. Fr. Juan Bautifta de Murcia,
Religiofo de la Orden de Menores Capuchinos de San
Prancifco, para que pudierte imprimir ele Libu: o-,.inti
tulado : Memorial de la Pafion, y Muerte de Chrift* nttcf-.
tro Redentor , que contiene cincuenta y dos planta.*-, figuiendo el texto de los Sagrados Evangelistas en la hiftonal , miftico , y maral ; como confta de la certificacin,
dada por Don Pedro Manuel de Contreras, Eic.nvano
de Cmara del Rey N. Seor. En Madrid a diez y ocho,
de Setiembre de mil fetecicntos treinta y. iete..
r A s s. A..
LOs mifmos Seores del Confcjo taflaron cada pliegode ele- Libro,, feis maraveds, ;, cuyo precio , y
>io mas, mandaron fe venda , conip confta de la fce, que
de ello dio Don Pedro Manuel de Conrreras, Efcrivano
de Cmara. En Madrid a ve.inte y nueve de Noviembre
de mil fqtecientos , y treinta y fete.
PROLOGO.
l w ^%Evoto Letor , en cla leyenda, pido me acomI 1 panes en la confideracion , que ha fido el mo-*J tivode aver efcrito ele Libro ; y es , el confiderar , que la Magelad de nuelro Dios , y Seor es,
tan amante, y liberal con los hombres , que llego dezir San Demando : Dficit ffiritus in tanta beneficiarum ^ gerrt y,r< _
eonfltr-atiene. Fltame el aliento-, y desfallece mi' zfyi- i Mtfericord..
ritu , al cpmlderar los inumerables dones, que hemos
recibido, y. de continuo recibimos de las liberaliTimas
manos ck Dios.. Y fi al beneficio, deve. correfponder el
agradecimiento;, fi de continuo:nos beneficia la mano>
de Dios, continuos deven fcr tambin nuelros agrade
cimientos- Que es lo que aconfeja el Apoftol San Pablo;
en la fegunda. Epiitolaa los-de Corinto : Graas Deo fu* z.Corint. riyJf-er inenArr-abilt dono e]us* Y mas claro en la- que ccrivi6>f. r^.
. los.Theflalonicenfes : Granas agere. debtmus femptr. *
Siempre, de continuo, dcvcmos-dr gracias. -Dios.
lk
2. El mayor beneficio de los que Dios^ha. hecho al
hombre^ es el averfe hecho hombre, y recibido tantas
penas en fu Paffiom y muerte^ para dar vida al hombre;,
y cla.fucla mayor finezade fu amor : M4)0rem6c dile~
(tienemnetno habet, ut animam fuam.ponat. <jnis*pro ami
tis'fuis-. Y con fer elcd mayor benefiao de fu.infnitamifcncordia ,.y amor, vemos, el grande olvido que de.
c-fto rey na en los hombres. Nucftro P. S. Erancifco tcnia^ro,>Mititr'
fimprc poj: objcta.defu continu prefencia de: Dios , la Exmplo".
Pafsioify.y muerte de nuelro Redentor ; y yendo un da
*
poi^ un camino, encontrle un Labrador , y repar, queiva. llorando con grandes follozos, y frpiros; y juzgando.que.le avia fuccdido alguna defgraaa, le pregunt,
que-potque llorava A.que refpondi :: Lloro, acordn
dome-,, de que aviendo-pajdecido , y muerto Jcfus coa
tantas penas por darnos la.alud, y vida, elanloshom-
al bien no hu.vieflTca
prc-
N O T A.
P Remete el Autor , fiendo Dios frvido , 9tro Litro en
Cuarto ton el tituloJguiente : Santo Thomas de Villanucva , ilulrado en fu Colegio mayor de la Prefentacion de Valencia- En gloria de Dios, enfal^amientodcJ
Santo , exemplo a los fieles , y norma para otros Cole
gios.
TABLA
DE LAS PLATICAS QUE SE CONTIENEN
en ele Libro.
,
fol. 11.9.
.
,
<
'
'}-:. Dla quinra palabra, que habl el Seor en la Cruz, que f(!
dczir.- Stdttnro foL ;i8.
'lint. 4.6. De coir,u para alivio de la ardiente fed que padeca Chrifto
en Ja Cruz, Je dieron bever vinagre. //.Ji8.
lint. 47. De fr l-xta palabra que dixo Chrifto en la Cruz, que fue de-i
Zr .- AcHadoeftg fil }}.
P/M-8; De }-. leotima palabra que habl Chrifto enla Cruz, que fil
dezir : f.idie, tutus mtnts encomiendo mt E Jiritu, /i>/,J4.lint. 49. Delasdemoftraciones de fentimieato, que hizierOn las Cr|a,S
tufas infenfibles en la muertcdel Criador. /*/.}?.
M.y.-Delaconverfion del Centurin. /W.j-8.
Tl*t,ji. De la Janeada que dieron Chrifto en fu foberano ColadO*
fol-369. .
ii
VL*s
Pag.
PLATICA I,
Y PREPARATORIA,
En que fe exorta la memoria, y meditacin de
la Pafsion } y muerte de Chrifto
nueftro Redentor.
Chrijtus faJfHs eft pro nobis , volts relinejuens e
ut fejuatnini vcftigia ejits. i. Pe tr i cap. 2. v. 21.
P:
<v. do . De la humana falvai'n fi0x,fe refiere, que Chrifto nuelro Seor apareci
un devoto Rcligiofo con
p-^"
una Cruz acueftas , y le dixemP- xo: No fuedeshacerme me)orfrvido , que ayudarme
i llevar eHa Cruz,. R'efpondiolc el Religiofo ; Seor
". -"
Az
ama-
4
'PUt. i . Sobre U Pfson
amado , y favorecido de .tras vive le combaten los
fu divina Magelad.
tres crueles enemigos, mun
4 A elo nos aconfeja do , demonio , y carne .- el
el Apoftol San Pedro en fu mundo, con fus vanidades,
prmeraEpiftola3dizicndo: y locuras; el demonio, con
Chrifto igitu.r faffb in car- inftigaciones,y engaos; la
ne, & voscadentcogitatio- carne , con fus halagos , y
ne armamini* (f) Propucf- apetitos. Las armas , pues,
,
to ante los ojos de la con para triunfar de eftos ene
fideracion Chrifto pade migos , es tener prcfentcs
evtlt
v ' ciendo en la Cruz, convie en la memoria la Pafsion, y
ne que os armis con cTa muerte de nueftro Reden
confideracion , y memoria. tor. Y por ferefta memoria
Reparefe , que el fagrado tan importante,la encargo
Apoftol compara cfta me- el mifmo Seor fus Difci.moria , y confideracion de pulos.y en ellos nofotros,
la Pafsion de Chrifto , con quando les dixo ( fegun re
Jas armas : Et vos -cadcrn fiere S. Lucas) : Ponite ves
cogitatione armamini. Y in cordibtis vcftris fermofies v. 44.
para qu fue erto ? Para ijlos. Fixad en vueftros co
que puede fer , fino para razones eftas palabras. Y
que entendamos , que la que palabras fueron eftas?
memoria, y confideracion Filiusenim hominis futurti
le la Pafsion , y muer te de eflut tradatar in manas bonueflro Salvador aprove- minum. Que el Hijo de la
cha para el efpiritu.lomf- Virgen hade fer entregado
mo que Jas armas materia- en manos de los hombres,
les para el cuerpo. Para que para que le maltraten , y
irvenlasarmasmareriales? quiten la vida. Y por tanto,
Smil. Para defender al cuerpo de oyentes mos, es efte un ela muerte con que le ame xcrcicio muy del agrado de
naza el brazo enemigo. Es fu divina Mageftad.
>e\ Pues la vida del hombre
5 Entre otras prendas
Ifbc'7. Una cofl^nua tentacin, 6 que llevan la atencin del
Vf N 'guerra: Milia , otra letra, divino Efpofo Chuflo en el
MA tcntatiocftvitabomi.nis {H. Alma Santa, es confiderarverf. fer terram* (g)porque pc- l^fpmo la Azucena entrq
las
las cfpinas : Sicttt lilium ad vierte el Apoftol San Peintcr fpinas , fie rnica mea. SQiPiit reltnqteru exe.m(H) nter fitas, (h) Me expli- fltim,ut fauaminiveftigU
r(0
Chrifto crucificado en lo
interior con la meditacin,
fino tambin en lo exterior
con la imitacin en la mortificacion, y penas que cada uno pueda , fegun fus
fuerzas, y eftado : Sicut li-
"
mea.
6 En la vida de Santa
Clara de Monte Falcon fe Exemp:
eferive , que fue devotifsima de la Pafion de Chrifto
nueftro Seor ; la qual coa
mucha frcquencia meditava. Abrieron el corazn
defpues de muerta, y den
tro de el hallronla Imagc
del Seor atado una coluna ,y tooslos dems inftrunientos , que en fuPafA3
cfpiritu un exerccio,que
todos los Viernes por la
tarde fe haze en la Iglefia
Parroquial de San Salvador
de la Ciudad de Valencia,
en reverencia de un Santo
Ctucifxo, que all fe vene
ra muy devoto, y milagrofo ; y un da con efpecialidad vio , que falla del Cof- Exemp
tado de cfta Santa Imagen
un arroyo de Sangre, y que
los dos Patronos de cla
Parroquia , Santo Thomas
de Vilanueva,y S.Vicente
Eerter , recogiendo efte fagrado Licor en un Caliz.le
ivan repartiendo ,,y derra
mando por todos los que
con piedad afsiftian los
cxercicios de los Viernes,,
con mas, menos cantidad,
fegun era la difpolcion de
cada uno. Ved ai, como el
Seor regala con fu Sanriffma Sangre los que coa
piedad,y devocin celebran
las memorias de fu Pafsion,
y muerte.
13
Efcrive Roberta
Holkot, que la fangre humana tiene virtud para rcfucitar,y fecundar el rbol
fcco que con ella feriegar
Sanguisautemkumanusfct- n
c*ndatligumartdtim.(x.)Y.
con mas acierto fucedc eto,
1 io
Plat. i. Sobre U
.crucificado patente a los
ojosjvila cfcala,fealpropria de la Cruz,en que cla
vado, y pendiente Chrifto,
(f) traxo si todas las cofas.(f)
loan. e. Aqui tenemos a Chrifto en
12. v. la Cruz en metfora de Ef3*.
cala. Y por qu affi fe quifo
manifcftar ? Dir. Aquella
Efcala ferviade camino pa
ra el Cielo: Et cacume illins
tangensCtlum ; y fe manifiefta Chrifto en Ja Cruz
como en Efcala , para que
entendamos , que Chrifto
en fu Paffon , y muerte es
el camino por donde he
mos de fubir al Cielo. Y efto es lo que nos dixo elle
divino Seor: Ego fum via-,
vertas, & vita^nemo ventt
(g) ad Patrem , nifj per me. (g)
loan. c. Yo foy camino , verdad , y
'4^ v.6. vidaj y ninguno fube al Pa
dre fino por mi. (
*. IV.
Por efto los de
monios , como
enemigos de nuelra falva cien , eftn muy vigilantes
en apartar.de nofotros to
dos los medios que nos con
ducen ella; y por tanto fe
aplican con todo empeo
en aparcar de los feles las
Pafsw'deChri/lo.
memorias de la Paffion , y
muerte de nuclro Reden
tor , para qvie no nos firva
de eftimulo al bien obrar.
Od efte cafo , que es bien
fingular- Cuenta Marrado
con otros Autores, (h) que )
ci un Santo, eftando en ora- (trr
don j le dio Dios enten- z- P*rt'
j , loque
,
...
der
los
demonios
fintieron el ver muerto
Chrilo nuelro Redentor,
por la prdida de almas, q
con cla muerte fe les feguia, y fue en la forma figuientc. Vio en vifion todo
el Infierno , oy una voz
muy ronca de una grande
Campana,quc tocava como
una Junta. Dcfpues vio
unamultitudde demonios,
que fe congregaron al fonido dla Campana, y que el
Prefidente de ellos dixo eftas palabras : Compaeros
mos, b;cn fabeis el benefi
cio tan grade que ha obra
do el Altiffimo con los
hombres ,de averfe encar
nado , y muerto por ellos,
por lo qual no tenemos ya
que canfarnos en procurar
que pequen, y fe condenen;
pues acordandofe los tales
de la Paifin , y muerte de
fu Redentor , no es poffible
que puedan ya pecar , mas
, *
an-
referido.
16 Almas , efto es lo
qu fucede la letra, que
quando el Chriftiano tiene
delante la PaTion,y muerte
de nucftro Redentor, refale
las tentaciones de los de
monios , y procura vivir
bien; pero al contrario, po
niendo en olvidocfte gran
de beneficio de la Reden
cin, fe da los gilos , y
entretenimientos de la car
ne, las vanidades, interefes mundanos, y con cflo
e olvida de loque pertene
ce la falvacion de fu alma,
y affi fe condenan muchos.
Ea pues, oyentes mos, en
mendemos en adelante lo
que en efto huvicremosfaltado harta aora, hagamos
penitencia de nuelros pe
cados, y abrazndonos con
Chrilo en la Cruz , pidamofle perdn de todo co
razn. Seor mi lefu-Chri
Ii
PLATICA 2.
A venta de Chrif
to nueftro Re
dentor , hecha
por ei traidor Judas Ifcariotes los i'rincipes de los
SacerdoteSj es el afluntode
ela tarde. Fue el cafo, que
halla ndofe Jefus en Bcthania en cafa de Simn Leprot , llego Madalena con
un pote de aromticos unguentos , y Je ungi lacabeza. Judas, que fe ballava
prefente, lintio mal de eU
accion,dizier>do -era intil,
y gaflo perdido, pues poda
venderte aquel ungento
por trecientos diis , y
ga) darlos los pobres. ( a) Y
f-. advierte el Evangeliza San
5. juan, que elodixojnoporque le dieTcn cuyda.do los
que
ij
14
Plat. i. Sobre U
para librarle de la muerte,
ino para que fe le den, por
odio que le tiene. De aque1ra venta fe le gui Jofcph fu mayor honra, y enfalcamiento , como fue, te
ner el mando fobre todo el
Rey no de Egypto , y fcr la
mayor perfonadcfpues del
(g) Rcy.(g) de efla venta fe le
Gen. c. figUi5 ^ Chrilo , la mayor
**'* ,f; ignominia para el Pueblo,
**' ' como era el morir en una
(h\ Cruz, como l fueffe malDent.c. hechor j(h) y entre dos lai.v.i3 drones , como fi fueTe f(!) mejantc ellos, (i) Solo en
Marc.c una cofa hallo fer ela veniy.'tf.i7 ta fem/ante aquella;}' es,
& &8. que con las mifmas mone
das con que fue comprado
Jofcph de los lfmaelitas,fue
comprado Jefus por los Sa
cerdotes. Affi e lo revel
Ja Virgen Mara al gloriofo
Padre fan Anfelmo , Obifpo Canturienfe,y lo refiere
'(k) en fus Dilogos, (k) Porque
co/no Jofeph fuerte una flgura, , y rcprefcntacion de
Chrifto , difpu<b la divina
Providencia , que aquellas
mifmas monedas que diera
Jos Ifmaelitas los hermav nos de Jofeph, fe confervafen por tanta multitud
de aos,y yinieffen por he-
Ptfsion de Cbrifa
rcncia parar en manos de
los Judos , que avian de
comprar a Chrifto. Ni obla
el reparo que fe puede ofre
cer a elo , lo que dizc la
Efcritura , que par [ofepti
dieron veinte reales de pla
ta, (1) y por Chrilo dieron O
treinta; pues fe fatisfuce c Gen' c'
dezir , que lo que en ufo, y 37iV-1*
moneda de los Inaclitas
eran veinte reales, en ufo.y
moneda d losjudioi valia
treinta. Como v. g. veinte
reales de moneda Valenciana,haze treinta en los Reynos de CJalilla , y en otros
Rcynos; y ali pudo la mo
neda de jos Itmaelitas valer
mas en Jcrufalen. Bendito
fea Dios , en fus incfcrutabicsfec retos!
$.
II.
de Chjlo:
16 '
Plat. i. Sobre U
quando iva la efcuela hur- be con tan buen fcmblante,
tava alguna pluma , u hoja como l tal no fupiera. Y
de papel .- otra vez la pal lo que es mas , con animo
meta , con que fuele dar el tan pacifico, y fereno,y con
Maelro en la palma de las tanta caridad , y defeo de
manos los nios ; y que fu falvacion , que le pcrdocomo fus padres no fe lo re- nra,y recibiera en fu amifprehendian,feceb, y afi tad , l l quinera arrepencion a hurtar de tal fucr- tirfe > y pedirle' perdn.
t,que por fus grandes hur
$. III.
tos venia a parar aquel
fuplicio. Padres que os cfmifmo da bolto , efiad vigilantes en no
vio
l Seor apei-mitir , q'e vueftro hi
jos hagan mal algtftro, por cordar fus Difcipulos , lo
leve que fea1,' porque no les que otras muchas vezes les
fuceda, que vengan parar avia dicho,de fu Pafsion,y
en lo que otros han parado. muerte ; pero aoramasdif6 Hechala venta, que- tintamcntc , porque les fei ' do Judas con los Sacerdo al el da, diziendo : Ya
tes1, en que el les avifaria, fabeis , que de aquh dos
* : '. q'Uando, y como fe avia de diascs la Pafqua , pues a- z
prender, y con'efto fe fue a bed , que en ella tengo yo
'profeguircon la compaa de fer prefo, y crucificado.
de Chriflo , y de fus Con- Elo fue el Mircoles de la
difcipuios.difimulandocon femana Santa ,' citando en
elola maldad , y traicin, Betania , donde fe quedo
que acabava de executar. aquella noche. Al otro da
Mas'i Chriflo , como ver- Juevespor la maana, em-
dadero Dios, y hombre, no bi el Seor a San Pedro,y
fe le ignorava1 nada deilo. San Juan a la Ciudad de
,, 'Ponderad, pues, en efte paf- Jerufalen, (q) a que aparefo,!a paciencia,manfedum- jafienlonecefario paracc. r
bre,y candad del benignif- lebrar la Pafqua , dndoles t2 v.8i
imo Seor , que fabjen Jt> feas de la cafa donde lo
'tiara, y diftintamente todo avian de hazer. Y defpues
lo que avia paflado3le reci de medio da, alas tres de
Plat.
f
'
j7
i.
la tarde, poco mas, orne- lefeinftituydcfpacsdcl
nos, fe fue con fus Difcipu- Lavatorio, el qual Lavato*
los Jerufalen , la cafaq rio fe hizo dcfpucs que fe,
clava prevenida,y a la ho- levantaro.de la cena ufual:
ra conveniente cenaron.
Et c<ena faafurgit a- cccg Pero para mayor ca- tta,&ponit/ve/limentafua,
ridad de entendidos , y no &c. (t)pues como ya dixc, (tj
entendidos , y foflcgar opi- cenavan recolados.De que
nioncs , digo , que Chrilo aquel bocado no fuefie el
efia noche celebr tres ce- Sacramento de la Eucarifas con fus Difcipulos,con- ta, fon numerables los Aucurriendo tambin en to- tores que lo traen ; veanfc
dasel traydor Judas, y fue- en particular los figuientes.
ron con el orden figuiente. Baxradas tem.+. lib. i. eap.
Primero cen Chrilo con 13. . dabitatur etim. Salfus Difcipulos el Cordero vnziQntom.Q-tratl.v.S.qHod
legal en pi , con todas las fubdit panern intinftumdc*
dems ceremonias , que en dijfc iud. Y en el Decreto,
laley fe mandavan,y refie- capitulo eum omne crimen
re el capitulo 12. del Exo- dcconfecr-atione,iiJft.z.<liodo. Inmediatamente fe i- de Julio I. toca la razn de
gui lacena ordinaria^ co- clc fupuefto,y eficazmenmun, ufual. En efla cena te en la Epilolaqueefcrive
coman recortados en dife- losObifposdeEgypto.San
r/r\ rentes camas, fegun era ef- Aguftin tratt. 2. i loantilo comn dlos Antiguos. nem'.NonutputAHt qudam
ia (r) Aqu dixo Chrilo, que negligtntcr legtntes , tune
us y e uno de los que cenavan con, indas cbrifticorfus acccpit.
modo co l, le avia de entrega fj^^- Y Ruperto lib. 7. inioann.
vvtdi, guntatonlc los Discpulos cap. 6. Ottam titiqut wp.Pnf. quien era , y refpondi el cellam, eque Evangeliflaets Ro- 5c^or . AqUC| ^ quien yo rum> nec Doftcrum jMifqtt*
ma"s' diefle un bocado de pan confentit pantm fuiffe *
loan. e. mJado; y dilc Judas. (s) minici csrporis.
i $.v.i6 Y adviertafe , que cfte pan
9 Al texto de San Juan
# Z7, mojado,no fue clSacrame- cap. 13, v. 30. Et cum erg*
to de U Eucariftia , porque ftepi/et Ule bucellam,exiB
vit
B*ro
n Ch r
a.- ..
ni 6j.
18
PUt. 2. Sobre U
vit continuo , habla del dichobocado,queyexprefs
en el verlculo 26. y 27. del
Pafsio de Cbrifo.
prevencin para la folem
nidad de la Pafqua , como
Difpenfero , Depofitario
' in
2o
2.a
P/4f. $. Sobre U
muvaos efte amor del Se
or a no ofenderle , lino
amarle iempre , pues me
rece fer amado fobre todas
las cofas , por fer el bien
fumo. Ea pues, digamos de
todo corazn : Seor ma
Iefn ChriftO
--f*J *
PLATICA 3.
De la trifteia.,quc afli
gi a Chrifto enerando
en el Huerto de
Gctfettiani.
Cetfit contriftari, & mtftus
ejfe.TuncAt Hits', triftis
tjt anima mea ufjue ad
mortcm : fuflinete htCy &
vigilate MKOftK.
26. V. 37- & 38.
Viendo Chriflo
concluido con
las tres cenas,
que celebr el Jueves San
to en la noche ; elo es , la
Legal del Cordero Pafqual,
la Ufualj ordinaria , y la
Eucarufica 3 en que fe dio
Sacramentadojcomo yac*:
Ptfsion de-Cbrift.
pliqueen la PJatica antece
dente , fe filio de la cafa
del Cenculo acompaado
de fus Dicipulos, ( menos
de Judas, que fe avia ido .
difponcr laexecucion de fu
venta) y fe fue Getfemam.barrio, arrabal de Jerufalcn , en donde avia un
Huerto, en que folia el Se
or acudir c mas frequencia orar , para que aft
me/or lehallaffe el traydor
Judas, (a) Dixolcs fe affcn- (a)
t alien en el ingretb del loan. Cl
huerto, harta que falicffcde 18- T/-I.
fu oracin. Llamo los tres
mas amados, que fueronPedro, Diego, y Juan , y con
ellos fe retir en lo mas in
terior del huerto.
2 Ya cft Chrifto en el
Theatro,y palenque de fus
anguillas, fudorcs , ailas,
luchas 3 y tormentos. O
Adn! donde tilas? que vie
ne Chrifto a reparar tus
males. En' un huerto, que
fue el Paraifo, fe perdi el
genero humano por un Adan terrelre ; y en otro
huerto entra reflaurar fu
perdida un Adn celeftc:
Primas homo de trra ierreus '.fecundtts homo de celo i.(W
Cor:
ftleftis. (b) All fe perdi C.lftVf
el genero humano por la 47?
iao-
to
24
&** 3 sb a Pafso de Chrtfo.
toque entr en efte Huer- to las muchas almas que fe
to,(y lo mifmo fe ha de en- avian de condenar , por no
tender en todos los dems quererfe aprovechar de los
PaTos) cen las puertas a mritos de fu Santifina
todo genero de confuelo, PaTion,y muerte, yeftole
alivio > y ayuda que- le po- afligia,y entrifteciaen gradia venir , afsidc parte de
la Divinidad , como de la que dolebat anima Chrifti,
parte fupcrior de fu alma, fropter eos^ in quikus vidit
dcxando al cuerpo , y la frutfumfutpafsionisperire.
parte fenfitiva , que padc- (g) De aqui podris inferir
clefle . folas : y dio licen- lo mucho que efte divino /*'.io,*i
cia todos ios afcftos pe- Seor ama los hombres,
nofos deefta parte inferior, pues fe entrileee , y aflige
como fon trifteza , temor, viendo , que indo criados
congoxd , pavor , y los de- para la Gioria,y que fiendo
mas fcmejantcs , para que redimidos co fu Santifskn*
hizieTcn fu oficio de la PaTion, y muerte, no obfmifma manera,con la mif- tante fe condenan muchos,1
na tuerca, intenlon, y ve- por no poner de fu parte
hemencia , que lo hizieran las diligencias para que les
tcn qualquiera otro puro valga los mritos de fu Sanhombrc. Y por efto dixo tiffima Paflion.
por Ifaias: Corpas meum de<j Otra razn nos prodt percttiientibMs , & genas pone San Ambrolo,de por
meas vellentibus : faciem qu Chrifto quifo fer enmea no averti ab increpa- triftecido ; y es , que como
tibus , & confpuentibus in el hombre qued cfpiri*f) we.(f)Yo di mi cuerpo los tualmente trile por el pelf*U c. q le heran , y mis barbas a cado de Adn, por faltarle
/o. Vf6. ios que las arrancavan , y la luz de la gracia, como el
noapartemirottrodelosq quc de repente queda ci-'
mecfcarnecian,y efcupian.
5 Fue tambin mile- Dominoj>efcavertnt>.te
riofa efla trzfteza , porque darnos entender, que recomo dize San Ambrofo, cibia fobrc sinuetratrifte- ,
im dejarnos con efo s
fu
'
f. II.
mc-
27
dos
i rfJ
143;
28
Plat. 3 . Sobre U P4fsion Je Chrj
dos del demonio en algn callen en la arena de la me
or vanidad,como las aguas Simil.
pecado.
i ^ Quiero referir aqui del mar confcrvan las ri
lo que dize San Bernardino quczas del navio. La quin
de Sena,las medicinasfalu- ta,es ifftrativa.Quz el me
dables que contienen las jor coliria de los ojos, que
tribulaciones con que Dios aclarece la via de los Jufexercitaa los Juftos, y fon tos para ver bien fus mifefete: Septuplcx medicina ejt rias , es la penalidad de la
Inftis. Primapurgativa,fe- angulia , y la afliccin de
cunda prtfervativa, tertia un achaque. La fcxta,esj/confolidativa , Cuarta con- porativa. Que para quien
fervativa,quita illumina- gila iempre de abrafar la
tiva,fextafaporativa, fep- Cruz de Chrifto , como el
tima Utifcativa.(x)LyL pri- Juto, cada tormento peoS- Ber- mera medicina que con- fo es la falca mas fabrofa,
aardin. tiene la tribnlaci del Juf- que defpierta el apetito del
4e Sen- to,espurgativa.Quc el fue,- gilo de los tormentos. La
to.+fer. go de la adverldad purifi- fcptima,es.lamedicina/f/i9' Dom. ca el (robin de las culpas ve- fcativa. Que no ay cordial
. pofi. niales al oro caritativo del masalegre,niquecaufema*
Pent.
yor gozo para el coraz en
ar, i corazonde los Juftos. La feg\inda,csf>re/ervatva. Q^ c fermo de los amores divjlos trabajos, dolores, y en nos,que fufrir por amor de
fermedades , prcfervan al Diosrepetidascalamidades.
hombre Jufto de todas las
1 3 Por eftos bienes, que
otaiones de pecar. La ter- comunica Dios con los tra
Similt cera,es folidativa. Que co. bajos , han do muy ama
mael barro frgil de la dos de los Santos , y almas
drillo con el fuego fe forta juilas , de que dir el cafo
lece, afsi con la adverfidad lguienre. Los milicos Pafe haze fuerte, firme, y o- dees Blofio , y Jaulero afir
lido el corazn de losjudos. man, (z) quehuvo un fier- (z)
La <\uzna.csctnferyativa, vo de Dios, a quien fu Ma- s.'ef. '*
Que las aguas de las congo- geftad hazia grandes favo- wo*7
xas confcrv las gracias de res, y regalos , el qualcon
losjutos,paraquenofeen- defco de agradar mas
Dios
EL hombre peca*
ddor. , y viciofo,
que padece triaczas , fon
efectos de fu mala concienca.- Porque, que alegra
puede tener aquella alma,
que es enemiga de Dios.efciava del demonio ,,y que
egun la prefsotc uit.icia,
oftafentenciadaal infierno?
El Profeta laiai anaci las
19
jo
Plat. ^ Sobre U
Elos fon IPS daos que enrrilecen al pecador, y le
tienen engrande afliccin,
harta que falgade fumalcftado por medio de la peni
tencia, comoai fe experi
mento en el cafoflguente.
1 5 El Padre Combrecio
refiere , (e) que huvo en
Ambcresun Cavallero noble, ypoderofo, que aviendo cado en un enorme pecado, le parccia imponible
Exemp. el confefiarlo, y por cflo no
lo confeffava ; y viva en
grande tnfteza, angulia, y
tabulacin de fu interior.
Oy dezir,que los pecados
olvidados , de que no tiene
ningn recuerdo , conoci
miento;, duda, noayoblU
gacion de confesarles. Y
aTi hizo particular efludio
de olvidar fu pecado, para
con eflb no con fe fiarle, valicndofe para cito de mu
chos medios. Dife todo
genero de entretenimitos.
fieftas, combites, y come
dias 3 y fiempre en todo le
arrojava yelcs la memoria
de fu pecado. Difc a lar
gos eludios de Flofora , y
Matemtica, y nada balava. Dex fu patria , fue a
ver Provinciaseftrangeras;
pero jamarle dex dcator-
Pafsion Je Ckrifo.
mentar el verdugo de fu
concieocia. Aplicfe a ayunos , filicios , y diciplinas,
por fi con efto fe le perdo
nara fu culpa, y ceTairian
fus penas; pero viendo que
ftas crecan mas, fe refolvi ahorcarfe,por librarfe de aquel infierno;y para
efle efefto fe fue en fu carro^a una huerta fuya.Pcro quifo Dios , que encon
tr c un Padre de la Com
paa fu conocido , y que
yendo fte la huerta con
el, lehablaflc de laconfcffion : y yendo explicando
por los diez Mandamicn
ios, toco el pecado, que ei
Cavallero avia hecho } el
qual entonces dixo: Ha,Padre.queai eft mimal,y mi
tormento ! Diole mucho
animo el ConfrMbr , y con
muchas lagrimas fe polr
a fuspics, hizo una confeffion general , y hecha ela,
qued libre del infierno q
padeca , y en un Cielo de
paz , gozo , y alegra , con
que vivi en adelante, y c
muy ajuladavida Pecador
que me oyes, te hallas poffeido de trilezas , y anguftias, por la mala concien
cia que te acufa;pues imita
a efte hombre, examina tu
con-
na.
31
Plat. 4 . Sobre la
na Jfuflicia: Ver} languores
noftrof ipfe tull-) & datorts
fe) nftrts i/>fe portavit-, (c) y
I[A& c, eftos fon tan pefados , que
3' v'4m le hizieron poflrar. Se pf. tra,exponiendo fus eTpaldas
a los golpes de la indigna ci divina,interponicndofe
entre el Eterno Padre , y
fus ingratos hi;os los pecadores.Sejx>ftr,ai,enfcaldl
refpeto , y revere'ncia que
devia fu Divinidad, qui
onav^.. jSe^Qpftra , uniendo
fu roftro con la ticrriporSmil que'fcndoel ofculo feal
de paz,dze el dono Cartagcna , que como la tierra
elava maldita por el pecado de Adn: Malatela terra in opere tuo , (d) fue h>
' ^, tnifmo , que ya con fu Paf*
muerte
affcgurava
J" v'*7' ^"lon
la paz5 yentre
Dios,y
la tierra
Pafsion <
de fervir para fu prifon:
varas, para los azotes: ca
as, para el cetro de burla
q le avian de poner : efpias, para la corona que avan de fxar en fusdelicadas fienes: arboles, para la
pefada Cruz en que avia
de morir .- hierro, para los
clavos, con que avia de fcc
enclavado. O buen Jefus!
Vos tan poftradojofreciendoos a tanto padecer , por el
grade amor que nos tenis?
Cont ay hbre fobervioa
vida 'de tanta humildad!
Cmo ay hbrc defagradecido vifta de tanta fineza!
Ycmo ay hombre q no os
ame, virta de tanto amor!
2 Affi polvado oro al
Padre Eterno el epacio de
tres
horas
, fegun fe Oque
colige
de los
Evan?clila-s.
mifterio! O que'enfeanca!
Avia de citar Chritocl da
figuiente tres hpras en la
"Cruz,, y quifo prevenirfc
con otras tres hoi as,de oracion; para enfearnoscon
efto,que aunque la oracin
importa fiempre , como lo
dixo e! mifrno Seor: O/>ortet fcmperorare>& non dep.
cerej (f) pero con efpeciaii- f" ,
dad nos devenios armar co "f* j
'ella en el tiempo de los tra- -'
ba-
34
Ptf. 4.
de
nuelra defenfa : Grano e/
Animx Sanfl* prtfdiunt.o)
Y por tanto conviene, que
cftcmos bien armados con fer.
ele arns de la oracin en
todos los trabaj)s, y tribulaciones , de que nos dio
cxemplo el mifmo Chrifto
en el aTumpto prefcnte.
. II.
aflumpto de a
oracin de nueftro
divino Maeflro, fue repetir
por tres vezes : ratcr mi,fi
fofsilaile ejt, tranfeat i me
Catix ifle^vtrttntamtnnott
JlCUt CgO VOU , ftd flCMt tli.
, x
VWM.
ferm. i'
fer. 4.
poft Do
$<?
Plat. 4. Sobre U
Chrifto.
ucvidos Con ia voluntad de fermo fe le niega el agua
Dios.
que pide , porque no le ha
7 Advirti mas nuelro
amantilimo Mactro, yes,
que pidamos hazer la vo
luntad de Dios,aTicomo la
hazcnlos Bienaventurados
en el Cielo : Sicut in Ctla,
& in trra; y es la razn,
que con tanta perfeccin
C|
Con
40
PLATICA 5,
Dla aparicin del n
gel confortar
Chrifto.
it autcm Hit nge
lus de Culo confortan*
eurv-Luc. cap, 22. v.4j.
. Iv
Ofainufitadadefcubracn el affumpto de ela
tarde. Como csa que el que
puede menos , conforte al
que puede nas : un humil
de vaflallo,ai uprcmo Mo
narca: unPigmeo5a un ele
vado Gigante^ Es , pues,
Chrifto Monarca fupremo
de Cielo, y tierra : RexRegum, & Dominus dominan^
tiurn, (a) Gigante en fu ef(a) fuerco, y valenta: Exulta\Apoc.c.
vit ttt gigas ad currendam
viam'AfammoCttlo egrefsi
fjus. (b) Y oy recibe conO
fuelo
, esfuerco , y confor
JP/4.I.
tacin de un fu vaiTallo,que
. 5.
aunque ngel , es un Pig
meo en fu
,
_ ,,
(J;j
41
PUt. 5. Sobre U
00 fortatus /?.(k)En cuyo pro.
f-'f'p digio dio Dios entender,
J>, A) i que el derramar Chrifto fu
ft- Sangre , avia de fervir de
grande honra , y glonofa
Jcrntide Corona para fu SantiTima
Paf-Do- Humanidad. Como afl lo
minit dio entender el mifmo Se
or defpucs de refucitado,
a aquellos dos Difcipulos
que ivan Emas : H<te
tfortuit pati Chriftum , &
ita futrare in gloriam fuam.
(I) Efto es lo que quifo de(O
LtCA C. zirSan Pabloefcrivicndoa
los Filipenfes : Httnliavit
femetfpfttm faftts obediens
tifque admortem.mortem autem Crucis- Profter quod &
Deuscxaltavit illum,^ dotiavit illi nomen^Hodeftfuper omne nomen'.ut in nomi
ne Jefu omne genufleflatur,
cfleftium,tcrref!riton, & infernorum : & ornis lingua
conpteatur , quia titminus
Itfus-Cbriftus
in gloria eft
(m)
Det
Patris.
(m)
Que por a'AdPhi.
ver obedecido Chrifto en
morir en una Cruz , fe le
ha fcguido el fer enfalcado,
y venerado de todas lascriaturas , del Ciclo, de la tier
ra, y del infierno, y hallarfe honorificado del Padre
en el Rey no de fu Gloria,
Pafiion de Crifio.
f II.
5 CN^fte PaTo de la
Ci aparicin del n
gel para confortar Chrif
to, dcvesponderar, devoto
Chriftiano , la grande hu
mildad de efle divino Se
or , y el gran di (Timo defconfuelo , y defamparo en
que fe hallava, pues Tiendo
Seor de todos los Angeles,
(como fi eluvicra olvidado
de fu Soberana Magelad)
quifo fer confortado de uno
de fus Criados: Milita millium miniflrabant ei. ( n )
Y Tiendo fortaleza del Padre , y el que con fu poder ? ".Jo?
rige , y fuftenta el mundo,
recibir alivio , y conuelo
de un ngel , por averfc
hecho, quanto la natura
leza humana,inferior los
Ange\es:Mfttifli cumpa*- (0)
lo mtnus ab .Angelis. (o)
pfi. S
6 Tambin deves con- v. 6,
iderar , como el oficio de
los Angeles es aflilir a los
que oran.paraconfolarlos,
animarlos,y paraprefentar
Dios nuelras oraciones.
Y por tanto quiero hablar
aora del mucho bien que
tenemos en avernos dado
Dios Angeles de guarda,
pues
(p)
44
Pt*f- 5ella en el tero materno,
cyda de ella el ngel Cuftodio de 1a madre.Y que en
elo fe manificftc, el gran
de amor de Dios con el hbre,fe entender con eftc imilc. Si el Seor de un ga
nado pufiefle un Palor paSimil. ra el cuydado , y guarda
de cada oveja, elo feria fenal de lo mucho que amava,y aprcciava aquel reba
o. Es tanto , pues, lo que
Dios ama,y eftirtia los hbres, que baando un n
gel para la culodia de to
do el genero humano , no
oblantc,pone cadahbr
un ngel , para que le rva de Palor , Maelro , y
Culodio.
8 De efta entricga de
Angeles para cuftodio de
los hombres , habl el Pro
feta David quando dixo:
guoniam Angetisfitit mandaijit de te, ut cttftodiant te
(O in mnibus litis tuis-(f) Hablacon el hombre , y dize:
y ll: Dios mando a fus Angeles
en tu favor, efto es, que te
guarden en todos tus cami
nos. Sepamos pues, que ca
minos , 6 viages fon clos,
que en ellos ha mandado
Dios a los Angeles nos aftres fe reducen los
Pafsion de Chrtfto,
caminosjb viages del hom
bre. El primero es del ute*
ro materno al mundo. El
fegundo , de la vida a la
muerte. El tercero , de la
muerte al lugar de la eter
nidad. Y en eftos caminos
nos aTilen , y guardan los
Santos Angeles. En el pri
mero,par a que no muera el
parvulillo fin la gracia del
Santo Bantifmo. En el fegundo, para encaminarle
lo bueno, y apartarle de lo
malo ; y por elo no le dexan en todo el curfo de fu
vida. No fe pueden enca
recer los provechos que re
cibimos de efla guarda , y
compaa de los Santos An
geles. En la niez , en la.
mocedad, en la edad creci
da , fiempre nos fon Maeftros , que nos cnfean , y
Ayos , que nos govicrnan,
aconfejan,amoneflan,y nos
reprehenden de muchas fal
tas ,- ellos nos esfuercan pa
ra la virtud, nos libran de
muchos peligros del cuer
po, y de el alma, quenofotros aun no fabemos cqnocer. Quando dormimos,
ellos eln en nuclra com
paa , velando en nuelra
guarda , y elorvando i
nueflcos enemigos , que no
nos
,,.-.,, ,,.-,,,
f
c. Y-
to de Getfemani, polrado,
y uniendo fu roftro con la
tierra,y puefto en una agoAmQstAitfff*f84g+nta->frolixKsorabat. Dixf,
egoafjmert4,porq\j,e(eguneldolifimo Ayc , fue . ..,
femejante la que padecen imi *
los moribundos en fus an
las3 y anguftias:/'^*/ i
agona, Jicut foct morikitn^.(a) Aqu hallo cumplida (a)
aquella Profeca de David;
Cor meum conturbatum efl\
dcrilifnitme virtusmea-tb'}
. Contuibado tengo mi co- PA}7
jrazon : las fucrcas jne fal- V. J !
tan coa el rigor de tanta
aa~
48
anguilla. Y para que nos nas,mortalestodas,qnatulaflimcmos viendo al Seor ramete en cada una ofreen tanta afliccin, convie- ci una vida , poique ca
e fcpamos la caufa decla da una le corrcfpondia una
agona.
muerte: Quia multas fn/li*
z Lo primero fue, por- nuit pafliottes, c crttciatitS)
que en aquella oracin f& (jutrum MnuftMfque ad iple reprefentaron todos los fum maciandum fatis erat.
oprobios, afrentas, tor- <d)Yconelaconfidcraci6,
mentos , dolores, y muerte tuvd tanto horror al bcvet
ignominiofa que avia de el Cliz <te u Pafion , que
padecen Y como algunos anguftiado fu corazn , fe
/
de aquellos tormentos avia pufo en mortal agona. Eflo
de fer tan vehementes,e in- confirmo Dios en un portetolerable^, que por si eran tofo prodigio , que efcrive
bafttcspara darle la muer- Egefipo , Autor antiguo, y
te , aunque Dios hara que Dicipulo de los Apocles,
no murieflfc en clloij. , para que en aquel mifm'pct
que padcciefle mas , hala donde eftuvaChrifto en <fUegar morir por ultimo ta agonia,naciodefpucsun
en una Cruz. Y afli, en a- -rbol, que cada hoja tenia
quella fu Paffion, en quan- efta in(ct\pcion:0mcrs,qif
to al penar, no folo avia de amara rftmemoriatial(t}O (e)'
recibir una muerte 3 fino muerte, y quan amarga es
muchas muertes. Por efto tu memoria! En cuyo milael Efpiritu Santo di.xo por gro manifcl Dios , quan
el Sabio , de eledivinoSe- horroroa fue para Chrifto
or, que ofreci por nofo- eftamemoria,y reprefentatros Sacrificios :lrnmolavit cion de la Paion, y muer.
'(c) vtffimasft/4f.(c^\a[ repa-xte que avia de recibir;
i.io.4e
Prov. c. ro que le puede ofrecer,
3 Fue tambin motivo PafDo*
$.v.. que cmo pudo ofrecer mu- de cita agona ,1a confide- mincho*
chos Sacrificios de si mif- racion5yrcprefentacionde milt 3i
jn*)3noaviendomuci-tomas todos los pecados del raunque una vez ; refponde el do , paffados, prefentes , y
tVe'nerable Beda , que por- vcnideros,no encmun.cofe entreg tantas pe^ mo imaginamos nofotros,
fino
5o
" *""""
rabie
gratitud, y negligenciaj fe
5i
_/^
."*.
*"o.
Lite,
5^
PUt.6. Sobre U Pfsien de Chrfto.
fcflar j 6 no quieren hazer Y como tal nos ha de juzpenitcnciaporfus culpas, y gar en el juizio particular,
pecados , ni refolverfe. de y en el univerfal.Reparars
vivir conforme la Ley de aora , que como fe pueden,
Dios. Eflo fe declara con el hallar en una mifma perfoexemplo
de uno,que traba- na ellos dos nombres, y emSimil.
jafe mucho , y con fu fu- pieos ; porque el nombre
dor, y trabajo ganaffe tan- de Padre.es nomb re benigto dinero , quanto baftaffe no, piadofo, y amorofo ; el
para fatisfaeer todas las de Juez, es nombre afpero,
deudas de una Ciudad, y lo rigurofo, y juliciero ; pues
pufieflc en un banco, para como puede caber en
que fe dicfle . todos aque- Chrilo lo uno , y lo otro?
los que lievaflen pliza fu- Muy bien. Y fino , dezidya: efte tal no ay duda que me: Para quien es benigno,"1
avria fatisfecho por fu par- y amorofo el PadrePara el
te por todos ; y con todo hijo. Y para quien es afpeeffo podria fu cede r , que ro,y rigurofo el Juez? Para
muchos quedaffen adeuda- el reo. Bien. A quien tiene
dos, fi no quifieflen, 6 por Chriftopor hi/o Al que efbbervia , por pereza ,6 tt en gracia fuya, pues eflc
por otra caufa, ir a pedir la es hijo adoptivo de Dios, y
pliza, y llevarla al banco heredero de fu Gloria. A
para tomar el dinero. Afi- quien tiene Chrilo por
mifmo fucede con los que reo ? Al malo , y pecador,
no quieren aplicar los me- por elar en dcfgracia fuya,
dios para que les valga los por aver quebrantado fu
mritos, y fatisfacion dla Santa Ley, con lo qual fe
Sangre de Chrilo.
ha hecho enemigo de Dios,
s Ifaias 3 hablando de efclavo del demonio,y defChrilo Seor nuelro, di- heredado del Cielo. Pues
(p) xo, fe llamara Padre de los vean ai la razn, como
c. futuros fgios: t vocabitur Chrilo es Padre,y es Juez:
nomen e]us' ' Paterf>{turify- Padre, para el bueno,y ef9 f'
cui' ty Por DOCa de Jere' ^ ama, y favorece ; Juez,
c-ig, v. mias djcocfle divino Seor, para el malo, y a cle cafti-,
ga, ^ congeoiu
yj
54
Pl*t.6. Sobre la Pafsion de Chrf.
fue derrame por ti, mralo en vivas llamas de fuego!
queme cojTo tureftate:efte es Entraron al ruido los amiel rcfcate de tu alma, afro- gos,y parientes,quc qued
is//-*? de ella, y no le pier- ron pafmados, vindole badas-.conficffa tus culpas\ que nado en Sangre, y hazienquiero perdonarte conclmif- do tantos extremos; y refimo amir con que derrama mi riendo lo que avia fuccdido,
Sangre por ti falo. Como es prorrumpa en blasfemias
pofible que dcfprecie ela contra Jefu Chriftojy nalalma tan fingular miferi- mente, por aver correfponcordiaPcroen verdad que dido ingrato tatos beneffue pofble, y no hizo cafo ciosqueDios le hizo,por no
del amor,de las palabras,ni aver obrado lo que Dios le
de la Sangre. Entonces.con- mandava , en prefcncia de
virtiendo Jcfu Chrifto en todos dio fu alma al demoira u benignidad, fali co- nio,y la llevo los calabomo rio arrebatado el rau- zos del Infierno, donde efl
dal de fu jufliTmia indig- ardiendo, y arder por tqnacion, viendo tan ofend- da una eternidad- Ved ai,
da, y defpreciadafu miferi- oyentes mos , como a efte
cordia;y entrando la mano miferable no le valila faen fu Cofiado Santiflirno,la tisfacion , y mritos de la
fac llena de Sangre, y arro- Sangre de Chrito.porqtie l
jandofela con indignacin no quifo , defprecando los
alroftro.ledixo:/^//^ has medios para confeguir el
querido mi perdn, ni afro- perdn, que era la pcnitenveckarte de mi piedadt efla ca. Ea,almas,efcarmetuad
Sangre que defprcciafte,jerA en cite cafo, hazed con
teftimonio delante del uni- tiempo pcnitcia. Pecador,
verfu^cn el dia del \uizioe acude defde luego al tribu/* eterna condenacitn.Con. nal de la mifericordia, que
efto defapareci fu Magef- es Chriitocrucificado,y pi
tad, y el miferable empez dele perdn de rus pecados,
con la Sangre a fenrir unos y de la ingratitud con que
ardores terribles, y con in- le has corrcfpondido defcreible dolor dezia a gran- pues de tantos b2neficios,cn
des vozcs : Q,ue me abrafp particular al de aver derra.
mad
5j
Plaf.j. Sobre U Ptfsion de Cbrifto.
mado fu Sangre , y muerto expele el moribundo en fu
por drtela falvacion,y vi agona, es un fudor natural,
da eterna de tu alma , Scc. aunque mortal, por fe r ex
Seor mi lefuCbriJfo, drc- trema difipacion de fus
fuercas : mas el fudor de
Chnlo , fue expelido de
*3 :f -#3 :
tanta afliccin , y pena de
fu corazn , que en vez de
PLATICA 7.
agua,fud Sangre,en tanta
Del fudor de Sangre, copia , que penetrando fus
que tuvo Chrifto vertidos lleg regar la
tierra : Et fatlas ejt fuslor
orando en el
t\ustficut gutt* Stbguinis
Huerto. , . decurrentij in terram. Almas,cotiidcrad quan dolo
Et /afls cjl fttdor e\uttji- rido , y anguiado fe halla
cut gutt<t Sanguinis de~ Chrifto en eftc Paflb; yque
fitrrentis i* terr4tn.Luc. noscfla diziendorAtended,
y ved, fi ay agona, que fe
C.2Z. v-44.
' iguale con la ma : sittcndttc -, r- videte fi tft dolor, (b)
jicut dolor mcMs. (b)
Threxi
^
F.fcrive
Plinio.que
ay
c>
*>
As agomas,y a
una
calidad
de
ferpienteen
I.t<
ilas mortales, coSimil.
* * munmetefe fue- la frica, que es tan vene- siml'
len acompaar con fudor, nofa , que al que hiere , le
como fe ve en los moribun haze fudar Sangre por to
dos. Ya dixe en la Platica dos los poros de fu cuerpo:
paTada,como la agona que Quemda
padeci Chrifto orando en
el Huerto, fue feme;ante per ntille partes corpas
Ja que padecen los mori rumpifaciat. (c) Mordi la
bundos; y es fentir del Doc- infernal ferpienteen el Pa- (c)
tifimo Aye: Fafns in ago- raifo nueftro Padre Adn, P/.
nia^ficut ftlent moribundi. habindole pecar comiendo
(a) (a) ^cro ara la conidero del rbol vedado. Y como
ft mayor j pues el fudor que Chsifto tom fu eargo el
D+
a-
5f
PUf .7 . Sobre U pafsion de Chrifo.
Satisfacer por aquella cul- o quedan ciadas , y defcoj>a,aquel veneno que le co- loridas las partes exteriores
urnico al hombre, le hizo del cuerpo : mas aqui fue
indar Chrifto Sangre por tan grande la fucrca del efpiriru j y el valor con que
todo fu cuerpo
3 Fieles , coolderad venci en ela lucha a la
aqui, qual cflaria la Santif- flaqueza natural , que no
ima Alma de Chrifto nuef- quifo admitir efte confuelo
tro Redentor , quando el dla naturaleza, antescon
cuerpo liaco , y delicado,* gran fuerza hizo falir la
dava unamucflratan ra*a, Sangre i fuera,en teftimoy nunca oda. Sin duda ef- nio de la gran voluntad que
.tava fu corazn como apre tenia de derramarla, pues
tado fuertemente en una no efpcrava a las manos de
prenfa , entre el temor na los verdugos , que violen
tural de los tormentos de tamente la avian de Tacar
fu PaTion,y el amor,y de
4 De manera.que aqui
fco de cumplir la voluntad el mifmoEfpirku de Chrifdel Padre, y el remedio de to, y fu perfe&iflima carils hombres.Y fue tanta la dad, fon los verdugos, que
fucrca con que eftas dos oprimen , y atormentan fu
cofasle apretaron,y la vio- Santiffmo Cuerpo, y lehalencia que la voluntad 5 y zen rebentar la Sangre. Y
porcin fuperior hizo la conforme ela confideraparte fentiva,para que fe cion , hemos de inferir, oconformaTe con la volun yentes mios , que todas las
tad, y fentencia Divina3 y cofas,que el Seor padeci
dixcfle . Hagafe tu volun- en fu PaTion , las padeci
tad, y no la mia ; que hizo dos vezes:una por mano de
rebentar la Sangre por to- los verdugos, que le azota
dos los poros. Y aunque de ron, coronaron de efpinas,"
ordinario en los grandes y crucificaron , &c. y otra
aprietos, y congoxas, fuele aqui en clePab de fu pronaturalmgte acudir toda la pria voluntad , y Efpiritu
angreal corazn, para fo- que hizieron fuere.a a la
coi'rer,y efortar el micm- parte inferior , para que
(p)
58
Plat.J. Sobre U Pafsion de Chrlfto.
Sangre , para que nos fir- tur ad vitfimam. (i ) Y en (i)
viefle de medicina, y reme- cita oracionderrama fu S5- Itremi
dio contra nuelras efpiri- gre, para ablandar con ella f.
tuales dQ\c\&S'. guando fa- los corazones de los pecattuseftfudor e\usficat gutt* dores, que elavanempedcc(t) Saguinis dccurrentisi ter- nidos como diamantes, coramjunc Chrijtus^nt balfa- mo lo dixo Zacharias : Et
mitm aromati&ans odorem cor fuum pofuerttnt ut adadedimifericordi* divin*.($') mantem, ne audirent legem Ztchtr.
34.
7 Tiene la fangre hu & "verba qu* mijt Domifias c. 7. v.
mana , dizc Plinio , virtud cxercituum inff>irttufn<fi(k)
natural contra la lepra ; y
9 No fe content el
por efto,como refiere el di amor dcChrilo conderra
cho , quando los Reyes de mar fu Sangre, fino que la
Egypto fe h al lavan com- derram nafta regar con
prehcndidos de dicha do ella la t'issw.Decurrentisin
lencia, curavan con un ba terram. Y tambin fue con
(g) o de fangre humana.(g)No miflerio. Pues fegun efcriay,ni puede aver para el al vc Roberto Hblkot, la fanma mayor lepra,como loes gre humana tiene virtud
el pecado; y Chrifto derra para refucilar, y fecundar
ma fu Sangre con abundan- el rbol feco que con ella
ciz:SifutgMttf Saguinis de- fe riega: Sanguis autem bucurreittis i te\ram-> par a q manusfecttndat lignum ari~
con ella curen los hombres dum. (1) Esel linagc huma- (1)
de la lepra de fus culpas. no un Arbql: leeflava fe Robertl
S Mas. De la Sangre co, y muerto por el pecado in Sap
cap. i ti
Smil. del Cordero efcrive S. Ifi- de Adn : In quotuMquc Ie1. 1361
doro,que tiene virtud para enim die comederis ex eo,
ablandar los diamantes:.?? morte morieris. (m)Y de tra (m)
um adamas , fie invitus ma Chrifto fu Sangre para Cenefa*.
ferri , ignifquc contemptor, regar ee rbol, con cu- .v-i7
kirfmo rurtfitur Sangnine. yo riego quede recobrado Smil.
00 (h) Chriflo fe ofreci mo- de la vida que perdii.E/1 jS, IJd.
rir como Cordero, que afi cut inAdamomnes moriun- (o)
Etimol.
lo anunci Jeremas: Quaji tur, ita & in Cbrifto omnes
13;
Ma^
(r)
(t)
f. III.
13
6"o
6-L
P/4/.8. Sbrela Pafsion de
prximo , como nofotros nifelo el grande cuydado
mifmos. Y efto es lo que de- que tenia de obedecer la
vcmos puntualmente obe Ley de Dios; porque aci
decer ;.y affi nos acredita folemos declarar la eftima- smil.
remos de fer amantes de cion que hazcmos de una
nuertro Dios , y Seor : Si cofa , dizicndo ; la tengo
diligitis me , mandata mea dentro de mi coraz.cn. V
(e) ' ferate, (e) Si me amis (di- David tenia la Ley de Dios
loan.e- zc Chrifto nuelro Reden- en medio de fu corazn,
i+.v.if tor ) guar(jad } y obfervad porque la eftimava en mu
mis mandamientos. Y con cho , y pona grande cuyrazn, porque en ninguna dado en no ponerla en ol
etra cofa fe manificfta el vido.
5 Todas las criaturas
amor, (dizc San Gregorio)
inopor las obras: Manife- cumplen con el fin para
(f) fatte amoris , exbibitio eft que Dios las ha criado , y
D.Greg operes, (f ) El buen fiervo, todas en beneficio del hom
Simil. fe conoce ama fu Seor, bre : los Alros , para que
quando le obedece pun alumbren , influyan fobre
tualmente en quanto le la tierra; el fucgo,para que
manda , por darle gilo. caliente ; el ayre, para que
Afll , el que es buen Chrif- tempere; el agua, para que
tiano , fe conoce ama a refrigrenla tierra, para que
Dios j quando obedece , y produzga ; los pezes , y
obferva lo que Dios nos aves, y otros animales, pa
manda.
ra que firvan de alimento
4 Por eir mi fina razn al hombre^ las beftias.para
dezia el Real Profeta Da- que le obedezcan , y firvid.-r/ factrem voluntattm van. Y al hombre , para
tutm : Keuf meus volui, & que le ha criado Dios? Para
legem tu^m in medio coris que le ilrvaen honra>y glo
() mei. (g) Seor , yo quiero ria de fu divina Mageftad:
Pfa. 39. en todo cumplir fegun dizelo por Ifaias : In glo
f-9
vucftra Santiffima volun riara meam crcavi cum. (d)
tad, y por cflo tengo yuef- Y para declararnos en que ifait \
tra Santa Ley en medio de le hemos de fervir , nos ha ^t, v. |.
mi corazn. Y en efto ma- dado los diez Mandamien
tos
54
Plat. 8 . Sobre U Pafsion de Chrifa
do, baxa. Pelo, y Gislerio,
$ III.
citados de Mendoza , entienden por el monte de
A tercera caufa,
mirra, los tormentos de la
porque Chnto fe
PaTion,y muerte de Chrifto j y por el collado del in- ofreci animofo a padecer,
cienfo, las glorias de fu liefurreccion : per myrrht
mwtem, mortemSalvatoris
intclltgere; per eollem thurisjffits Refurretfionis glo-
fu divina Magclad,ertoes3
por fu honra, y gloria, trabajoS;,pcrfecuciones,af:L'cn.tas , tormentos , Cruz , y
muerte a como lo han hechoinumerablcs Santos, y
ervos de Dios , imitando
como buenos Soldados fu
valer-ofo Capit Jefu Chrifto. Elo nos qulfo dar i
entender ee Seor quando en el Sermn de defpe-1
los hombres
" , que el humillarfe , y abatirfc por ellos,
lo tenia por grande honra,
y enfalcamiento. Y quiza
por ela razn llamo San
(o) Cirilo la Cruz de ChrifS.Cir.
lerefol. to, corona, no ignominia:
Cathec. Corona enim tfl Crux , non
ignominia, (o)
66
woratur 9() culusm;tts.(u) VinoChrifJobc.ij to al nundo parafervirnos
de excmplar de paciencia,
humildad , y dems virtu
des. Y para clo.como Uncornio, fue el primero que
/ fe ofreci bever de ellas
ararsjuras Y a vifta dedo,
anima a todos los Tuyos pa
ra que le imiten: Tollite \ngtim mcum fuper vos,<& difctte a ,ne, quia tnitis fum, &
humilis cordt : & invenietts
rquiem animabtts veftris.
/u) (u) Ea, Dicipulos mos, reMatt.c. cibid la carga de mi Cruz
i i.v.zy fobrc vofotros ; y aprended
de mi,que foy fufrido.manfucto , y humilde de corazon;y os afegurOjque mi
exemplono la fentireis pefada.finoquela experimen
tareis ligera , con grande
dulcura , y defcanfo de
vuertros corazones. Y a
fe ha viflo en los Apod
les, y otros muchos Santos,
en los trabajos, perfecucio
nes, y martiriosque pade
cieron , que todo les pare
ca muy fuave, y ligero de
llevar, con la fortaleza que
reciban por el excmplo de
nueftro CapitJefuChrito.
10 De aqui podis to
mar exemplo, oyeres mos,
Pafstoft de Chrifo.
tener paciencia , y fufrimiento en vuelros traba
jos , trayendo en vueftra
memoria , lo mucho que
padeci Cluifto nueftra
Redentor por nofotros,
pues por grandes que te
parezcan ru^ p:nas, fueron
mayores las de Chrifto i. y
puedes dezir en tus aflic
ciones: Aun quedo yo deu
dor, Seor , pues mas aveis
padecido por mi ; y no ha
de fer mas aliviado el efclavo, que fu Rey , y Se
or. En el libro intitula lo:
Prado EfpiritMal, fe refiere
un cafo, que haze al cato,
para confirmacin defta
doclrina.Huvo un Mancc-Exerop;
bo , que fue criado con
grande abundancia , y re
galo:ele tomel Abitode
Monge , y citando ya profeTo , le dixo a fu Abad,
que no fe hallava con fuerc,as para feguir la afpercza
de la Religin , y que no
podia paffar con la poca
comida ,, que en ella avia..
El Abad le cxort la to
lerancia , y a pedir favor i
Dios; y aunque con efto fe
ibffega algunos dias , dcfpucs le embifti de nuevo
el demonio con fus tenta
ciones, y vencido de ellas
de-
68
Plat. $. Sobre U Pafston de Chrifto.
mos todo llagado , y pcn- qualen el capitulo 26.defdientc de una Cruz por no- pues de referirnos, como
fotros ; pues quien fe que- Chrifto nueftro Redentor,1
xara en fus trabajos , vien- aviendo concluido fus tres
do lo mucho que efte divi- horas de oracin en el
no Seor padecerEa almas, Huerto , fe lleg fus Diciacompaad Jcfus, pacicn- pulos.yjes animo, para que
cia , humildad > y llorad con fu Mageftad falle fien a
vueftros pecados, pues ef- recibir al traydor Judas, q
tos- fon los que han ator- yaefcavacerca delaspuec-,
mentado, y dado la muerte tas; nosdize al precnte,coa efte divipo Seor , &c. mo eftando en cfto fe lleg
Seor mi Jefa Chrijlo , re. Judas, acompaado deun
cfquadron de Soldados , y(
gente armada, con lancas,
.
alabardas, hachas, lanterPLATICA 5*.
as, fogas , y cadenas para
Eece ludas ttnus de duodeeim venit, & eum cittirba multa, cum glatiis,r
fujHbus mi/si Prtncifitus Sacerdotum 5 & Senioribus fopuli Muth. c.
6. V. 47-
(a)
70
Plat. $
culo de paz,ee es a quien
aveis de agarrar, y prender:
(g) gutmcumq fculatts fut rt, if/e eft , tenet tum. (g)
5.^.48 Y en elo le confidero fue
un otro Lucifer.Cay 6 Luz
bel del Cielo Empreo a los
abifmos del Infierno , y de
hermofo Angel.qued con
vertido en fciflmo demonioj y lomifmo digode fus
fequazes. Mas reparo , que
hablando el Evangeliza S.
Ju -"i de ella calda, llama a
Luxbcl Dragn, y a fus fe
quazes Eftrellas: Ecce Dra~
te magntts rtefus. Et cauda
t]us trabehat tcrtiam parte
Jlellaruf Ctli^ & mijit tas
fW /' terram. (n) No pecaron
9t.f,f. (0{jos <je fobervia , por no
I.2'v'3" querer adorar , y reveren"**
ciar lahumaBidaddel Ver
bo divino en fu futuricion,
de que Dios les dio noticia?
All lo dizen los Thcolo() 8OS- ( ' ) N fueron todos
Mira el condenados al infierno?
So. 34. Tambin es verdad. Pues
n, t. de cmo Luzbel quedo conmi Ca- denado como Dragn , y
rn E- los fuyos comoEiliellas.no
van* de Uizes , fino de tinieblas,
comoaffi les llamo Chrifto
quando dixo : Hfc cjlbora
wejlra , & potejtas tencrar*m. La razn de elo es,
TAfiln Je
porque i'egun el Anglico
Doctor Santo Thoms ,
Luzbel fue el que ioduxo a
pecar a los dems, aconfejandolcs figuieflen fu parti
do : Ptcsatum primi Angel
fuit aliis cauaf<ccand\nQ
damexhortationc inducen*,
(k) Y es tan grande pecado D.
el hazer pecar otroscon- \.
tra la reverencia, y adora
cin que fe develaSantiffima humanidad de Chrifto.que le caliga Dios convirtienfiole Dragn del In
fierno. Semejante fue el pe
cado de Judas , pues por aborrecimiento que <enia a
ChrilOjinduxootrospara
que le acompaaren a pr.
derle, y prefo que fueTe,q
le quitaTen la vida ; y por
tanto le caftigb Dios, con.
virtindole de Apololj ea
Dragn del Infierno.
4 De aqui podris infe
rir, oyentes mos, el extre
mo de maldades a que lle
g efte miferable , por no
reluirfe los principios de
fus codicias. Y que otra
cofa fe puede cfperar de tis
b pecador , i no refiftcs i
las tuyas 5 atento que no
gozesdc tan buena compan de fer bue;
;
11
74
P/4. . Solre U Pfsion
roftro al ofculo de Juda.<: peiernal > ftedefpide fueVt doceremur inimicos tm go. Era Chrifto piedra ennes eofefue quosfcimus def*. traada de divino fuego; Ju(y) vituros in nos ejft, diligere^ das era el acero, que con las
ofculum e\us Dominus non manos de todos los del efin
' refpuit. (y)
quadron , focitava la
C. 21
II De aqu podremos muerte de Chrifto : tocle
4Jfacar una grande confian- efte acero en aquel abrazo,
a en la mifericordia del y ofculo que le dio, y dcfpiSeor,de que no defechar dib el Seor por fus labios
nueflro ofculo , fi arrepen- fuego de fu grande amor,
tidos llegamos a fus pies, llamndole amigo , para
felicitando fu reconcilia traerle penitencia, y que
cin 3 y amiftad perdida, bolvieTe fobre si.
pues no derecho el ofculo
i} Bien podia llamarle
de un tan cruel , y obttina- Chrifto > traydor , pues lo
do pecador , como fue Ju era fu Rey , y Seor : b
ingrato , pues lo era fu
das.
Mageftad,dcfpues de tanto
$. IV.
bien como le avia hecho:6
Ecibi Chrifto a alevofo,pues lo era quien
R Judas con gran tantos beneficios dcvia.Pede benignidad , y caricia, ro no le llama fino amigo,
diziendole; Amice ad quid porque con efco manifeftautnifti ? (z) Amigo , qu vafu grande amor.bolvienW , has venido ? Amigo llama do bien , por mal. Grande
JUatt. c\ Chrifto al enemigo Judas?
merced hizo Dios al Santo
'Si, porque lo era Judas en Job llamndole fu fiervo:
el defeo de Chrifto, y amor Numquid confiderafli ferquele tenia, tanto.quemas >vummeum /0.(a) Siervo el '
fentiaChrifto la perdicin, mas bueno,que avia enton- z
y condenacin de Judas , ees en la tierra : guod non
que todas las penas de fu Jit ti fimilis in trra. DcPaflon , y muerte ; y para fuerte . que al hombre mas
ganarle, le reciba con tan- bueno le honra Dios con el
to amor , y benignidad, titulo de fiervo; y Judas,
Smil. Quando el acero toca al el mas rftalo que ha vido,
ni
da*
76
Ut. p. Sobre U T?a,pin de Chrifto.
das era enemigo dcChrilo, la eterna Sabidura? (f) A!-~ (f)
y como tal iva aprenderle, migo , a que has venidos1^ ca
para que le dicffen la muer- Mira que te pierdes, y con- lo/.c. ~\
te; y en cita ocaion le lia- denas , fi no defles de tu v. 3.
maChrifto amigo, para en- pecado .- no malogres la ofearnos con fu exemplo, calon que te doy para ar
que al enemigo , y perfe- rcpentirte , quc.fi lo hizicguidor le hemos,de tratar, res , no fe te negara el peramar , y acariciar como a don,y logrars mi amilad:
un otro ^0 , cito es , como muvante tantos favores, .
nobtros mifmos.
como has recibido de mi
16 No folo ]e llama a- poder ofa mano: no defpremigOjfinoq le pregunta, q cies mi benevolencia, fino
a que ha venido : Amice ad quieres que te firva para tu
quid venifti? Que es lo mif- eterna perdicin. O benigmo.que file dixera,que ha- niffimo Jefus! Si al traydor
zes , Judas ? Que es lo que Judas recibs con tantas
intentas?A qu has venido? muelrasde amiftad, y con
Picnfalo bien.Etaes,Apof- tanpiadoroafeftoledefeais
tol mi , la recompcnfa, reducir, y perdonar, como
los grandes beneficios que recibirs tus amigos, que
yo te hchcho, defpues de os bufcan con afc&uofas
avcrme arrodillado a tus anfias de fu corazonQuien
pies, para lavarlos con tan- deaqui adelante defconfia,ta humildad, y manfedum- r de vucftra mifericordia,
bre , yavertc dado en co- viendo que la ofrecis al
mida mi Cuerpo,y Sangre, mayor traydor? Yquin rccon excefivas mueflras de filir el padecer por vuefarnor Pondera tu tcmeri- tro amor , quando vos, Se
dad en venderme con tan or,os ofrecis alas prifioalevofa traicin , y befo de nes , afrentas, y muerte afingida paz : por ventura frentofa por mi ? Quien fe
me tienes en menos, que vengar de fu enemigo,
treinta dineros ? Es pofi- quando vos tratis de amible, que me vendas por un goalagreTbrmayorQu'fl
tan vi] precio, teniendo yo no humillar fu fobervia,y
en mi todos los teforos de fantasa , quando vos , Seor
O oblante de
preverdo Judas i fu
'cfquadron de gente , que
prendieflen quien eldieffe unofculo de paz , aviendole yi dado el ofculo a
C,hrilo.nueliro divino Ma-
a El oficio de la vozs
dizen los Gramticos , es,
arrigere aurcs ; hazen le
vantar las orejas , y poner
atencin en los oyentes , y
efperar loquedezir fe quiere. Y aquella voz de Chrifto3jofojr , penetr con tantokigor los ordos de aqueUa
78
$. II.
7 T*\E lo dicho pode_^ mos inferir una
ponderacin de lo que fer
en el da del Juicio, quando
comparezcamos ante ee
divino Seor , para darle
cuenta de nuefiros penfamientes, palabras,y obras;
pues fi aora , que viene de
paz: Princeps pafh>(p') folo
con la vifta de fu femblante , y con un, jo foy> caus 9" v:
tanto temor , y cfpanto a
iosd: aquel efquadion.que
fer de los pecadores ert
aquel da, quando diga cite
Seor : Ego fum udcxi(.\^} (p)
Yo foy Juez. Y elo fer. lertml
con un temblante tan ayra cap- z 9
do , que como dize laias, -iShaftacn los labios manifeftara fu indignacin ,y fu
lengua fer como un fuegoabrafador: Labia. e]us repietafunt indignatione,& Ungua e)us quafi tgnis dev- ifi&
ras.(q) A ela ponderacin
8o
S
?Ut. ic
rir por los hombres, y "ciar
les la vida con fu muerte:
Dedit femetipftim pro npis,,
ut nos rcdimtret abjmniiniquitate,& mandaretjibipi(b) pulumacceptabile.ibyc, de{AdTtt. x prender, para cumplir,y
f.2,^.14 obedecer lo affi decreta
do. Declararon los Profe
tas la manfedbre de Chrifto como Redentor, compa
rndole a un cordero:^**/?
agntts manfuetus^qui porta(c), t*r d.vittimam* (c) No ay
j'trttct animal mas mani , y que
xi.vi.con mas facilidad fe dexc
+ coger, como es el cordero;
y cerno tal fe dex Chrilo
coger , y prender de aque
llos miniros de Satans.
12 Y que devenios hazer aora nofotros paracorr
refponderle agradecidos?
Seguirle,y acompaarle en
todos los paTos de fu Paffiou,y muerrc^ Ethai, cria
do de David > manifeft el
grande amor , y fidelidad
quetcniau Rey,y S&or,
diziendole enciertaocafi:
JnqttotfnKjite leeoftierisDcmine miRex-)fivein'vitatJtve in tnorte , ibi erit ftrvits
I#MS. (d ) No te 4exare (
JRey) en todos Jos lances de
tu vida, y de.tu muerte. O
accin .wtoyci I Pues cq-*
de
mo advir tieromei Venera
ble Beda , y el doctiffimo
Lira.el que finamente ama,,
nuca defampara al amado;;
en la vida le ligue, y en la.
muerte le acompaa: Ecce /e\vfrus amatium ajfecias: vei j}ed*
sttm eo vive re , veI cttm eo L i r *'
mor, (c) El objeto de nuef- Glf.l*tros afeAos^esnuefiro amar ttrti.i*,
do Jcfus; a efte llevan prcfo il lud
fus enemigos para quitarle * -c
la vida; fieles, buen animo, " "*;
igamos us paffos, y no le mHS> **
dcxemos , ni en la vida, ni no '. &.
en la muerte:rf/->/wftf vi- mT> ~
i '
\r n
Wr til
vtre&cl cum eo mon.Y efto
ha.de, fer acompandole:
en fus penas , ofrecindole
nueftros brazos, quando le
maniatan con. cordeles:
nuelras mexillas , quando
le abofetean : nuclras ef
palias ,,quando le azotan::
nuelras cabezas,quando le
coronan de efpinas : nueftras manos, y pies, quando
le crucifican. Y citando afi
crucificado , abracmonos.
con.u;Magefladj y affi po
dremos dezir. con el Appf.
tol San PablojC^r/^ofo^-xus fumCtxci, (f ), Yo cftoy- (f)
unido:, y abrazado- con -AG*liChriftoen laCruz>paraque c. &.
affi nos participe la virtud
poderof^ .de fu i preciofi fll-
PUt. 1 1 . Sobre U
ma Sangre ; y para confeguirlo , hemos de llorar
miclras culpas, pidindole
perdn, y mifericordia. <rmi lefu Cbrifto* &c.
Pafsio e Cbrtfo.
$3
tales cafos los Miniftros de
;uflicia no fe contentan-eon
agarrar al q^ebufc-an como
reo, fino que tambin lo
hazen con los que fon de
fu quadrilla. Aqu nos dio
Chriflo exemplo de la fina
amiftad , pues como dixo aiinu
-Scrates, cfta fe prucva en
,
,-j, , affi
ff co^iio
]a adverfidad
Pide Chritto \ fus ene- prueva el criftl al oro.y el
.
.
...
buril al diamante : slmices
'
84
PUt.u.SobreU Pafston de
do fe halla en la adverfi- no me olvidare de ti.R.epa-- '
dad , no quiere que ela fe rad aqu, (fieles) que no
elienda par.ai amado , y compara Dios el amor que
tiernp hijo, antes aumenta tiene al hombre,con el que
fu pena , fi tal cofa fucedc. tiene la madre fu hijo
Es Chrilo Padre amantif- adulto, fino con el que tiene
fimo , y como tal , hallan- al hijo infante : infntem
dofe en el conflifto de fu fuum. Porque al hijo adul
prifion5no quifo que fus hi to 3 muchas vezcs fucede,
jos los Aportles fe vicffen que le olvida ; pero al hijo Siraili
en la mifma pena;y por ef- infante en jams le pone en
to con tiempo, y con amor olvido, por el grande amor
lo previene , pidiendo con que le tiene. Y por elo,
humildad fus enemigos, preguntando un gran Prin
los dexafien ir libres: sini- cipe una madre , que co
mo avia podido criar tan
te bos abire.
4 En efte amor de Chrif- tos hijos como tenia ? ref-1
to con los fuyos, fe experi-:
r.-//^^ mas almas
ment lo que tenia dicho
. En ee pone fu efpor fu Profeta Ifaias;el qual pecial cuydado , y en efle
.en el cap. 49,. de fus vatici tiene fu corazn : tanto,
nios, compar- el amor que que fi fucediera, que fu
Dios ticrhc al hombre , con prcfcncia quifieran herir al
el que tiene una madre nio infante, tomara me
fn tierno infante \Numcjuid jor la madre el recibir en
eblivifcipotefl muliev infaa- si el golpe, que no el que fe
temfttum 3 ut non miferea- le dieran al hijo. Afl, fie
tur filia ttteri fui i ( c ) Por les, fue el amor de Chrifft .
Ifui* . ventura podr fer que aya. con fus Aportles, pues haf entraas tan de acero en llandofe en u mayor con- i
una madre , que fe olvide fliclo,no fe olvid de ellos;
del hijo infan-te que traxo y primero quifo fer prefo^
en fu tero? Y aade: Et fi y atormentado, que el que
illa oblitafttttcgo tawen les daaflen fus enemigos
nOKoblwifcar tai.Y aunque en cofa alguna: Si ergo me
aya alguna madre que fe
bos abiteolvide de u hijo infajntejjjQ
Onlderando el
Apoftol S. 'Pe
dro ele amor , y compafion de fu Macftro , no le
fufri fu corazn el permi
tir fu priion,fino que enardecido en fu de/enfa, tomo
por fu cuenta a demanda
contra tan copiofo exercito; y juzgando que era negocio,que fe poda llevar
fuerca de armas.fac la efpada, y de un golpe le cort una oreja Maleo , que
por fer criado del Pontifice, quiz feria el mas atrevido. Detvole Chrio, diziendole: Embaynaeflacfpada ; que no- quieres que
bcva el Cliz , que me ha
dado mi Padre ?
quem dedit mihi Pafer, ne
bibamillum* (d) Advertid,
loan. f> fieles, que no llama Chrif1 ' to fu PalTlon , y muerte
Caliz,que le dio Judas con
fu traicin , y venta , fino
Cliz , que le dio el Padre
Eterno. Para que entcndamos,que no reciba fu Pafion;y muerte como venida
por mano de los hombres^
lino como ordenada por la
voluntad de Dios. Tomad,
88
Pa*, ii. Sobre U
(r) Icsllamava^i//'/ Seores, (r)
Mftc Y quando encontrava alCiudad gun, fe arrodillava, y le
e Dios, befava la mano, y no fe levantava,hafta que el Sacer
dote bolviefle la efpalda.
Por elas razones no permi
ti Chriilo , que aquel Efquadronde malvada gente
tocaflcn fus Aportles, a,
cuyo mndatele obedecie
ron. Pues con mucha mas
razn devemos- obedecer
nofotros, repetando, y ve
nerando a los Miniftros de
Chrifto, pues en ellos fe nos
reptefenta el mifmo Seor.
Y de lo que afficn efto,comoen lo dems, en que he
mos ido inobedientes a
nueftro divino Maeftro 5 y
Redentor Jcfu Chrifto, pi
dmosle perdn muy de
Yeras, &c. Setter mi leu
Chrijo ,.
PLATICA 12.
Les dize Chrito 9 que
como ladrn han
falidb pren
derle*
In illa hora ixit lefus tur
kif : Tamquam ad latrt*
nem txiftis cum gladtify
& fufttbtts comprebcndetemf. Matth.c.26.v..5,
'
.
^^*.^
*. I.
Ercadoy Chrif
to nueli-o Re
dentor de aquel
Efquadronde enemigos, les
dixo: Que como fi fueTe un
ladrn , affi avian falido a.
prendcrlciT^w^//?^ adatronem exiflis cum gladiis*.
rfujtibus coprthendere me
Y fue muy bien julificada
ela querella ; pues al la
drn, para prenderle, pri
mero le aTechan: y aH la
hizieron con Chrifto, aflc-'
chandole en el Huerto de
Ge tfemanijdonde folia reti
rarfe de noche a,orar: Sfitbgt <vttenlnd*s qui traite-.
5>o
3
i. II.
(h)
Plat.l 3. Sorela
eperatftr. Conociendo, que
la tribulacin obra en nofotros paciencia. Y por ef(ol Si, porque en el hombre
fehadcconfiderar porcin
inferior , que es fegun la
carne , la qual fente como
amarga la tribulacin ; y
porcin fupcrior,que es fe
gun el efpiritu , y ela por
cin fe arma con la pacien
cia , y con ella vence la
amargura, y pena que fentia la carnejy como las vi
to rias del efpiritu contra la
carne , las premia Dios en
grande manera; por cfto fe
regocijava San Pablo en fus
Pafsio de Ghrtfto.
pidmosle perdn muy de
veras, proponiendo en ade
lntela enmienda. Seor
mi leftt Chrjlo , re*
PLATICA 13.
De la Prifion de
Chrifto.
Cohors ergo,& tribunusy r
miniflri lud&orum comfrekcndtrunt lefum , *
ligaverunteunt. Joan. c.
IS.V.I2.
f. I.
in tribulaonibits ; fcientes
qttod tribulatio patientiam
operatur. Armmonos, pues,
oyentes mios , con la pa
ciencia en nueftros traba
jos , y perfecucioncs , po
niendo los ojos en nueftro
exemplar Jefu Chrifto,confiderando,que no ha de fer
mas el efclavo que el Rey;
y fi nueflro Rey , y Seor
padeci tanto por nofotros , razn fcra , que pa
dezcamos algo por fu amor.
Y de la poca paciencia que
hemos tenido harta aoraen
los trabajos que nos embia
en ee valle de lagrimas,
IN elaTumptodc
efta tarde fe nos
mamfica , co
mo los Principes de los Sa
cerdotes, y Magiradosdel
Templo,y los Ancianos del
Pueblo, no andofe de cnv
biar con Judas un Exerciro
de Soldados con fu Tribu
no, 6 Capitn, y otros mu
chos miniu" ros de Julicia.y
criados fuyos,vinieron ellos
mifmos en perfona a pren
derle, por temor que no fe
bolvieficn fin el,como otras
vezes. Y aviendoles dado
el Seor licenciaron aquel
ciego furor que traan con-,
cebi-
'E1
'(a)
<"
5> 4
P1
U;-
p6
Plttt'. 1 4. Sobre la Pafsion de Chrty
dimiento, y contricin di- cTo he faltado harta
gamos de corazn : Seor, y os pido perdn muy de
nos pefa de aver pecado, veras: Seor mi lefuChriftened mifericordia de no- te, &c.
futres; y por los dolores de
en as ataduras, y prifiones,
os pedimos, Seor, nos per
donis nuelras dcfcmbolPLATICA 14.
turas; y que vivamos bien,
ceidos, y atados en todos j}e ja huida de los _
nuelros penfamicntos, pa,
,
.r
labras, y obras , para que CJPulos en la Pnflon
no aya en nofotros dcforde Chrifco.
den alguno contra vueftra
divina Mageftad. Atad,Se- Tune Difcipuli omnes-, rclior , mis manos con cucrtto ea,fxgernnt. Matth.
das de amor, para que mis
t.26. v.56.
obras fean buenas. Atad
mi memoria , para que no
$ . I.
fe olvide de tantas merce
des, y beneficios como ca
N el aflumpto de
da da me aveis hecho.
ela tarde hazeAtad mis ojos, para que no
mos rccucrdoss
vean cofas ilicitas. Atad como los Difcipulos de
mi lengua, para que no ha- Chrirto, viendo a fu Maefble, ni mormure del proxi- tro atado,y prefo,vencidos
mo. Atad mis pies , para de temor, y flaqueza,todos
que folo camine por las le defampararon 5 y huyefendas de vueftros divinos ron: TuntDifcipult omnes,
Mandamientos. Finalmcn- reliis eo^fugcrunt. Y aqu
te, atad, Scor3a todocle fe cumpli la Profeca de
hombre, con todos fus fei- Zacharias : Percute Paftotidos,y potencias, para to- rem , & difpcrgentttr wes.
do lo que es culpa , y foU. .<a)Hicre al Paftor,y quedatadle para todo lo que es ran efparcidas las ovejas. I 3.v.7i
virtud. Pues ya eloy arre- Quando cae una pea del
pentido de todo quan.to en. monte , d eflrepito caen Smilj
'E1
otras
de Cbrifto.
P/ad 1 4. Sobre U
quando
huyeron fus oveotras de inferior tamao3y
queda efparcidas.Es Chrif- jas: Tune Difiipult omnes^
tocmincntepiedra,y avien- relifo eo,fngernnt.
3 O quefcntimiento fe
dol derribado con eftrcpito en tierra el furor de ra el de erte divino Seor,
aquella defenfrenada gen- vicrdofe defamparado de
te , las piedlas inferiores, los Tuyos , h quienes tanto
que eran los Aportles , fe bien les avia hecho! Y coefl remecieron temcrofos, y mo dira lo de el Profeta
Ifa'ias : filies entttrivi , &
rodaron huyendo.
z Quando Chriflo fue exaltavi: ipfi autem fyrevca refucilar, Lzaro , fe runt te. (e) Eflos hijos que (e)"
ofrecieron por "boca de he criado, y enfalcado ha- lfai*c\
Thoms feguirle harta zicndoles mis Aportles, ^.v.i.morir en fu compaia: -Ea- me han dcxado,y dcfampamus j & nos , ttt'moriamur radcn la mayor afliccin.
' (b) c*m et>' ^) ^ crto dixeron, Antes de falir del Cencu
lo*. c. Por<lue poco antes le qui- lo, les trato de amigos: Vos
t.v.16 feron apedrear los Judos, atttem dixiawicos. (f) Pero (f)
Aqu tambin San Pedro, y en efla ocafion no corrcf- loan, aJos dems fe ofrecieron a lo .pendieron como tales, pues i;.tf.i
*CN mifmo. (c) Y aora que ven como dixo Seneca3la amifMatt c, vi el negocio de vcras,aco- tad fe halla en la profperi5.^.35 bardados, y temcrofos hu- fiad /pero fe prueva en !a
yen. Es la granada imboJo de un Prelado que tie- ritasin'venitfedadvtfjias
nc unidas conlgo fus ove- frobat. (g) Pintan por Ge- (g)
jas. Por lo qual el ingenio- roglifico de a amiflad.a la Scnec:
Smil. ^ Arefip pinto por Geror yedra abrazada con el o\-eP\9glifcodc aquel grande Pre- mo , y ela letra : .Amist* simil
lado San Andrs Avelino, ftmbclum. Porque la yedra
una granada abierta , con nunca dexa fu arrimo , co.efta Ep>gfaf:Nec uaum ce- mo agradecida, porque con,
) cidit. (d) Ni un grano que . el logra fus creces,y enfalAdundo 'e falta. No aTi uccdio en camientos : ertos logravan
fmb. i. Chrilo, pues apenas fe vio . los Aportles con el arrimo
en roanos de fus enemigos, del rbol de la vida ChrifG
'to;
'E1
Ioi
*cfi*t**att
or
1 04
105
1 06
cho dafio, fino muchos biencs? Pues por que me tratas tan mal > Por que me
ofendes? Porque mas quie
res er cfcl-ivo del demo
nio, que hijo mi ? Ea , al
mas , enternzcaos ertas
quexas tan amorofas de
Chrirtojno le ofendis mas;
pedidle perdn con lagrinas de arrepentidos. Seor
PLATICA
T
De la prefcntacion de
Chrifto ante el Pontifi.
ce Cavias, y trabaios de aquella
r1
nocne.
F.t miftt ettm Annas -ligatum aelCaipbam Pcntifi.
tem, Joan. c.iS. v.z+.
$
la
1 07
io8
PUt.i6. Sore U Pafsion de
dcro Dios. Y con los Cor- gavan por blasfemia lo que
refanos del Cielo ,, como lo era luz. Y en confirmacin
oy San Juan en fu Apoca- de efto,dize Jacobo de Vo
. lipl: Digno eres, Seor, de rgine: la enim eft de vc~
Ipoc c S'01" 'a> hnra,y alabanca,y rtate, Jicttt de luce, (g) Lo
e.v.iz. de Vivir, y rcynar por todos mifmo fuccde cun Ja ver& 3 . los figlos de los figlos. (d) dad, que fucede con la \\iz.fcrm.
3 Quiero aqu ponde Vereis,que el que tiene mal Dom
rar la maldad de Cayfs, y de ojos, aborrece la luz ; y P*f
de us compaeros , en te aunque ele en puclo obf-
ner por blasfemia la verdad curo, fi le ponen luz delan
que les rcfpondi Chrilo te, dize ; Quita, quita alli
Smil. fu Pegunta. Las aves' noc eTa luz. Affi fucede con la smil:
turnas fe ofenden con la verdad.qut los que la mi
luz , porque folo aman las ran con malos /os,les ofen
tinieblas. Vino Chrilo al de ; y por cito /es ofenda
mundo como luz univerfal, Chrifto , porque fiendo la
para alumbrarle c fu doc mifma verdad: Egrfum vetrina": Ego fum lux mundi'. ritas, davatelimonio defqui fequitar mft non ambu- ta verdad , diziendo , que
tat tn tenebris, fed habebit era Hijo de Dios.
(e) lumen tita, (e) Los Judos,
4 Mas. A los irr\pios
loan. c. como aves nournas,abor- comparo Ifaias con eYmar:
S.v.iz. rccin ela luz, porque fo Impii autem<uafem(ire.(\\)
lo amavan las tinieblas de El mar tiene ela propric- j-7.w,ao
fu ignorancia, y maldadidi-. dad , que todas las aguas
xolo el mifmo Seor : Lux que le entran, aunque fean Smil;
vtnitin rnHndttm,'& dilexc- dulces, y faludablcs , a to
rat homines magis teeiras, das haze amargas. Es Chrif
quant lucem: ernt enim eo- to Rio de aguas dulces , y
(f) rum mala opera, (f) Y Cay- faludables : Ego quajifl*- (i)
lottn. c. fs,y ios fuyos,al defcubrix i'/j-.(i)Yaffi como el agua Ecclc
3.^,19. la luz de la verdad, que ex beneficia la tierra para i+v**1
play Chrilo en dezir,que que fructifique, afi Chrilo
era Hijo de Dios,quedaron comunicavalasaguasdefu
ofendidos; porque como fo fabiduria , y poder , predilo amavan las tirucbUsj/uz* cando , y obrando prod>
gios,
""
II.
fe contentaron
aquellos impios>
y facrilegos con maltratar
al Salvador de palabras, fino que paffaron a poner en
fu Mageftad las manos. Efcrivc el dodliTimo Maldonado, que legolpearon con
los baftones.y varas que tenian en fus manos, por inilgniasdefus minificrlos, y
empleos: Crepidis,feufit{li- (m)
its ceciderunt. (m) Dize
Ludulfo Car.toncnfe , que
fue colurrbre pegar con
palos los vilcs>porquc con
ellos
1 1o
o- v.6.
Pafsion de Chrifto.
refpondido Pedro, que aun"
que todos fe cfcamializafc
fen,l no fe efcandalizaria,
. I.
'E1
ca-
114
PUt. 1 7 . Sobre U Pafficn de Cbrifo.
dizc en el Ffalmo 17. Domi- de la gracia; y faltndole
us firmamentutn mettm,& ela luz , caminando entre
'Tcfugium meitm t& lber a.- aquella mala gente, cay
tor mtus. Deus meas ad)t'>- otra, y otra vez. Tande
ar meus, &fterabo in eum, go eltava , qae vindole
(c) v(e) Dios es mi firmamento, prevenido Chrilo , que fe
Pfa. 17. mj refugio , mi libertador, guardarte > porque Satans
vt3iC^4- mi ayuda , y por tanto en procurava acrivarlc como
ele Seor Poderofo pondr trigo , (g) que por clo de- (g)
toda mi efperanca. Bicn;y viaclr en cuydado, vigi- Luc. el
qu fe promete con elo? lancia , y temor de Dios,
l texto : ff ab inimicis pufo todo elo en olvido.
meisful-vusero.Xz.ffi ttiun- tem. Aviendole dicho el
far de todos mis enemigos, Seor , que antes que el
que intentan mi ruina , y Gallo cantaledosvezcs, le
perdicin. Almas , los pe negara el tres vezes ; y
ligros con que nos contraf- oyndole cantar primera,y
tan nueftros enemigos mu fegunda vez, no fe movi
do, demonio , y carne, fon conocer fu yerro , y hamuchos ; pongamos , pues, zer penitencia , harta que
nucftras efperancas enDios, Chrilo le abri los ojos de
que es donde fe halla la ve- fu alma con aquella mirada
dadera defenfa^, y protec- que le hizo : Et converfns
cion , y affi faldremos vic- Dominas refpexit Petrum.
toriofos de todos.
6 Affi ucede con mu5 No foio neg Pedro chos pecadores , que eflan
Chrifto una vez, fino que tan ciegos , que no advier
le neg tres vezes. De los ten en el peligro en que fe
pecadores dixo Sofonias, hallan , y por effo repiten
que caminaran como cie pecados pecados ; que es
gos : Anibulabunt ut (<tci, lo que dixo David , que un
abifmo, llama otro abif(O qitia
'. . _Dfmtno peecavtrunt.
. .
mo:
AbyfTifs, abyffitm invo- (n)
ciego de
c. i v.\j repente , lo* qu; le fuccde cat. (h) Un pecado llama **f' 4T
:aia paffotropie- otro pecado. AT loadvier- v> 8'
Smil. es,
za,y cae. Perdi Pedro con te el P. S. Gregorio: Peccala primera negacin U luz tttm quod fer pxaitentiavi
\r5
vantarfe:clara es la co.nfe- malas obras , lo que conquencia, dize el citado San feflacon las palabras.-oftenturfe noJfeDeuinJattif
D.GrevSat ^tetth ut neququam utemveginf.(rL)Dc(uctte, -i
fefsif ad rcclindi- que del ma! Chriftiano po- f'l'-v
in Eva- fm- (1)
7 Si uno que el ataSmil, do^ fehizicffc ligar, y apri-ionar mas, no feria querer
fu perdicin , y defprcciar
fu libertad? Afi es. Pvcslo
mifmo fuccde con el que
aade pecados fu pecado,
Ei pecado liga, yapnfiona
..r[: al alma ; y quanto mas pecajos comete , tantas mas
i j 6 Plat.iy.Sob re U Ta/siot de
devefer amado fobre todas contricin , y entraable
las cofas , y con todo eTo dolor , de aver ofendido
ofenderle por un breve fu divino Maeflro. De Augufto, inters , efto con- gufto Cefar efcrive Ficirio,
tradizc a lo que crees. que tenia tan vivos refplan- Simlli
Creer que la Ley de Dios dorcs en los ojos , que i
es camino para el Cielo , y quien con atencin no di
con todo eb quebrantar vertida le mirava , le oblila, es negar con las obras, gava cerrarlos , porque
lo que confieflas con las le deslumhrara , de la ma
palabras-: Fatfh aittem ne- nera que fucede al que le
gant.
vanta los ojos para mirar
4. II.
al Sol : Oculorttm fulgortm
Augtiftum habuiffc rffcrtur,
9 T O 2. que hemos de Ht qui acrius intuerentur-,
JLv atdercnefta Pla- quafi ad Solisfulgorem vttltica , es la converfion , y tum demittere cogebantur. Fifi*:
penitencia de Pedro,caufa- (p) Mas los rayos de luzes tn
<iapor averie Chrifto mira- que defpidi Chrifto de a- Co vi
d.Q:ConverftisDominusref- quellos dos luzeros de fus
fcx.it Petrttm .. & egrej/us ojos , no deslumhraron losjoras flevit amare. Aqu fe de Pedro, antes bien pne
nos ofrece primeramente,, trando hafla los de fu al
la gran mifcricordia, y be ma, conoci fu -culpa, y en
nignidad del Seor, queef- feal de fu dolor , y arre'
tapdo cercado , y tan mal- pentimiento , exalaron fus^
.tratado de fus enemigos, ojos dos fuentes de lagtiaunque eflavalexos de Pe- raas : Flevit amare.
xlro^ di/fimuladamentc bol10 Es Chrifto ceteftia!
-vib fu- roftro, y le mir,.y Medico , que vino del Cie
*on cla vifla le convirti, lo para darnos la falud del
y di^uz, para conocer fu: alma ; y por efto quifo lapecado, Y alijal punto quc mar fe lefut , que es lo mif3e penetraron las luzes de rno , que falntis dator 5 el
aquellos divinos ojos, fe dador de la falud ; mas es
falio de all ,. y llor amar- un Medico , que no efpera Smilt
5- ^mo le bufquc,
fina
-.
i ij.
^.
H
- .*
-can
Pafston de Chftd.
tar el camino , fe determi
naron acercarfe a l, pa
ra q los cncaminaflc. Huia
el dicho hombre, dczianlc
no tcmielTc , y al fin le alcancaron. Prcguntatonle,
quin era, y qu hazia alli?
Y les rcfpondi : Yo foy el
mas infeliz del mundo, pues
ha treinta aos, que foy cfclavo herrado de Satans3k
quien me vend poralcan$ar el cumplimiento de mis
guftos. Y aquieloy fin fa.
lie de fu orden entre fieras,
&c. Pidironle les cnfeaffe el camino , y mientras
ivan , le dixo uno d ellos,
quienes avia cnfeado la
marca que tenia en las ma
nos como efclavo de Satan*s , lo mucho que le que
dara que penar en el Irtfierno t la Gloria que avia
perdido , la qual gozavan
muchos, que aunque vivie
ron malamente, fe fupicron
arrepentir , y hazr peni
tencia con tiempo. Y avra
remedio para mi , dixo el
hombre ? Si , (refpondi el
Religiofp )eomo te confeffes , y tencas dolor de tus
pecados , con firme propofito de la enmienda , y mu
dares de vida. Admiti el
confejo. Cenfcjfc con
mu-
14o
Platal 7. Sobre U Papin
vczes ocafioo de impacien- de fus culpas , que tenia las
cias , juramentos , blasfe- mexillas quemadas,y abra-'
mas , iras , y de perder lo fadas de tanto llorar. Pues
que te haze falta en tu ca- i San Pedro llor tanto por
fa ? Pues huye deeTe puef- avcr negado a Chrifto tres
to. Conoces que de comu- vezes , quanto mas dvera.
nicar con fulana. con-fu- llorar el pecador , que coa
land , fe te han feguido aU fus malas otras , (como yi
gunos pecados > Pues huye dixe ) le ha negado inume-.
de eTas perfonas.Corioce*, rabies vezes'Hala la mucrque de cftr en tal , y tal te , dcve fer fu dolor , y
converfacion has mormu- llanto, dizc S. Agoftin : Vfrado de tu prximo , y fa- que admtrtem debet falcre, (i)
can plaza las vidas age- &femitir, (z) San Baflio
as ? *ues huye de cflTas
converfaciones ; y afli de ia lamenta dejjdcrant. (a) 0>)
las dems ocafiones de pe- Qu^ los graves pecados re<ar ; porque como dize el qu4cren grandes lamentos'
E(pitituSa.ato:tt4mtfe- y follozos de dolor , y arre- ~
t. c. ric^Mm } jn illofcribit. (x) pentimiento; Del CarbunJ *- a7. Quien, ama elpcli-gro, pre- co. , dizc San Ifidoro , que smil.'
cera cn-cl;
fi le ponen entre las encen14 Y a ffi apartado de didas llamas/e apaga dla
los peligros , llora , y haz luz de que fe halla enrique-'
penitencia de lo paff^do, cido; pero fi defpues le bacomo lo faizo San Pedro: fian con agua , recobra U'
hiz qij perdi. Afi el perc. Y Jjor canto , que le cador , cftando en el fuego
dui teda fu vida el llorarj de fus vicios , pierde la luz
pues jreaere San Clemente de la gracia con que fe haPap* 5 ^y^ que fiemPre
1]o hcrmofeada fu alma;
lad cantt>dcl Gallo
pero baandofe defpues
'
'iz
mas.
dt Chrifa
112,
!4 \
mas. Y preguntndole a fu
Magcflad,para qu lo moftrava , y que tenia en l*
Le redundi : guandt U
Madalena lloro a. mis fies
fus pecados,yo recogfas lagrimas, y aquilas guardo: y
mueflrolas , para que todos
entiendan^uanto me agra
dan todos los que tienen con
tricin defus culpas , y los
que lloranfus pecaos. Con
cito fe dio'el Monge llorar
fus culpas conmasfcrvoj;,y
lagrimas. Y una noche,clado orado,y catando con los
Moges, vio que venia pa
ra l un ngel , y con una
navaja le hizo la corona, y
barba, y ledixo,que cul
pa, y apena le eran perdo
nados fus pecados, porque
tan toles avia llorado* Ved
ai, fieles, lo que importa el
llorar los pecados, teniendo
verdadero dolor de averos
cometido. Lloremos pues
con tiempo, para que con
lagrimas de contritos, y ar
repentidos impetremos de
la mifericordia
de Diesel
0
p'etion de nuelros peca
dos. Y affi, empezando defde aor , digamos de.todo
corazn : Seor ruto eftt
riJtO
PLATICA 18.
Del confejb/que hizic*
ron los Principes de los
Sacerdotes y Ancia
nos del Pueblo^para
proceder contra
Jefus.
Mane *tttemfattotconclltum
inierunt emnes Principes
Sacerdotum , & ftnioret
populi adverjus lefmn-tUt
eunt morti tradertnt..
Mate. c. 27. v. i.
Uego en ^amane
ciendo el Viernes, fe juntaron z? v. f.
los mas Ancianos del GoT Marc.tl
Viernocon los Priacipesde ij. v. ilos Sacerdotes, y Efcrivas, f< c.
quc'por la dftrina de la i'-"-^
leyeran mas refpctadosdel
Pueblo, para que de comn
acuerdo fe furtancira la
caufa de Chriflo , y fuera
condenado niucitejcomo
todos defeavan 5 dndole
algn color de juflicia para
cuca-
113
1 14
PUt. 1 8. SO^Y6 U TAfiln de Cbrlfto.
legian por buenas confe- orden de julicia fe ajuft-"
quencias,y la podan creer, van los Romanos mas que
ni la cntendicron,ni li die- otra? Naciones ala ley naron crdito, antes la juzga- turar de la. razn. Y en la
rorrpor blasfemia digna de caufa de Chrifto nuelro
muerte. Y viendo que ra- bien , fe holgaron los Poritifcava el Seor en lo que tifices , y Efcrivas , de que
la noche antes avia confcf- la muerte que dcfeavan
fado , refpondieron todos: darle fuerte por fentencia,
t>u ecflidad tenemos de de Pilato , que era Gentil,
mas tejtigos , fues el mifmo para cumplir con el Pueblo
nos lo confiera porfu bocAtY. con dezir, que el Govcunaluego de comn acuerdo dor Romano le* avia conde-,
decretaron, que como dig- nado , y que no la hiziera3
no de muerte fuefle lleva- fino fuere digno de rnucfc;
do , y prefentado a Ponci * te.
Pilato , que governava la
4. Todo clo agentado,;
Provincia de Judeacn no- entro difcurrir fobrc el
bre 4el Emperador Roma- aflunto. Y primeramente
no , cmo Stor de Paleli- digo, , que lo determinado
naen lo temporal. Yfegun por ele Concilio, fue efeclas leyes del Imperio Ro- tode lo qaeya avian determa-no, las caufas de Sangre, minad en otro Concilio
6 de muerte cftavan refes- que celebraron los Pontifivadai al Senado , 6 Empc- ees 5 y Farifeos contra Je-*
rador, 6 a AJS Minilros, fus, defpues que avia refuquegovernavanlasProvirt- citado Lzaro, y refiere
cas remotas : y no fe las Saff Juan en el Capitulo ir.
dexavanalosmimosnatu- de fu Evanglica hiftpria;
rales , porque negocios tan en donde acordaron dar la
graves , como quitar Ja vi- muerte Jefus: Ab tilo erg*
da , queran que fe mirarte ate eogitaverttt,ut nterfi~ , *
con mayor atencin, y que certnteum. (a) Y por tanto [tM^ f,
ningim reo fuelle condena- defeaVan el prenderle,y no n.^.jj;
dofinfer odo, y darle tic- fe atreviao a exccutarlo
po, y lugar para fu defenfa, por temor del Pucblo,no fft
rjorqiieencle arnotinafleca fu dcfenfa,;
1 2.6
Plat. i 8. jwf
Tanto, que los que antes la nia , (i) que quitavan los (7)
cueros de los zapatos , y de Martin
los cfcudos, (illas, y botas, *//*"-4
los coman. En el tiem- f "'r
.,..., porque velan fu igno ypofeque
duro el cerco dc-'*.VeJ~
minia , y afrenta. Fue el
cafo, ( fieles) que viniendo los Romanos , efloscrucifi- " J'
Vefpailano , y fu hijo Ti carn (en caftigo , y ven
to fobre Jrufalcn, la ltia- ganca) tantos Judos ,y de
% ron, la i iodieron.lafaquea- tantas maneras, por mofa,
ron, la quemaron, y demo y efcarnio, que dize Jofelieron. En ea guerra mu pho , q.;e vino a faltar el
rieron por hambre, pele, y lugar para tantas Cruzes.y
cuchillo, (como efcrive Jo- Cruzes para tantoscruciffcpho, Niceforo Calido, y candos. (k) O que caftigo (k)
otros Autores ) un milln tan bien merecido! Por los i^fc
de gente, que es diez vczes medios con que uno peca, de bello
v? cien mil. (f) Eufebio, y Pa- ( dize el Sabio ) por eflbs jW.c.it
A Ln bl Orfi dizcn <lue un medios viene a fer caiga''' ^'"milln, y cien mil. (g) Se do.- per qutpeccat quis,ptr ^
llevaron cautivos de diez y htc.- {orquitar. <$) Losju- 5^. c;
fete aos arriba (como di dios compraron a Clirilo , 1.^.17
ze Egefipo ) (h) noventa y (que era de fu Pueblo)para
fete mil. Y llegaran en ci prenderle,por treinta dine
ta ocaion lo's Judos , por tos, y fueron caligados en
l.$-btft, fecrcto juizio de Dios, a fer ellos comprados treinta
Ecclc.? valer tan baratos, que co- por un dinero. Dieron los
Oref.l'j nlo cuos compraron Jcfu Judos la muerte Chrio
C1) . Chriflo por treinta dineros por no perder la Ciudad,
if1' dc plat? ' aiTlloS Romanos puertos ,y honras al poder
i1**?"' ca pUbiica almoneda davan de los Romanos; y todo eftreinta Judos por un dine t ) perdieron, y experimen
ro , 6 moneda de plata. En taron en caligo de fu peca
el tiempo del afiedio fe pa do. Dieron los Judios U
deci tanta hambre en Jc- muerte a Chrilo ,cn una
rufalen , que huvo madre Cruz , para que aTi fueffc
que mato a fu hijo , y fe le mas igpominiofa , y afren- ^
comi. Dize Martin- Polo tofaj y 'en caftjgo delq,
ellos
\
127
il8
TUt.\%. Sobrel <t Pdfsion de Chrifto.
brado. Pero al contrario, conocer por tales, fino que
fi tu ojo efta vano , elo es, les pareca que obravan fefin luz , todo tu cuerpo cf- gun la Ley de Dios: Nos letara lleno de tinieblas. El gem babemus, & fecundum
(O
cuerpo del hombre en efta legem d'ebct mori> (t) Aqu Itan.
c2
Metfora fon las obras ; fi viene al intento, lo que fu- ij. v- y,'
tas van reguladas con la cedib a un criado de Sne
luz de la prudencia,claras, ca. Efcrivi efte una carta Sencc(
luzicntes , y puras faldrn. a un fu amigo refidente en
Pero fi eftas obras les fal Roma. Dale nuevas del Smil;
ta efla luz , feran tenebro- mundo , y entre ellas lo
fos defacierros: Totxm cor- que paTava en fu cafa : y
ftis tuum tenebrofum erif. era , que ceg un Efclavo
Como lo fueron los que re- fuyo de ambos ojos, fin ver
fultaron de aquel Confejo cofa alguna : dcfpues de efde los Pontfices , y Fari- to perdi el juizio; y entre
otras temas que tom en
feos. .
9 Eto fe confirma , en fus defvarios , fue una , el
que Chrifto hablando de dezir que no elava ciego,
los Farifeos les llam cie ni imaginarfc tal , por lo
gos , guia , y maeftros de qual no quera guia en fus
ciegos :C*ci fuxt,& duces paflbs : y lo que fucedia
. efcorum^)S\ un ciego guia era, que tropezava , caiaj
(. a otro ciego , que fucede? felevantava, bolyia caer;
Que ambos caen en el oy; rodavaporefcaleras,&c. Y
dixolo el mifnio Seor en no obftante dezia , no , no
efa mefma ocafion : c<tctts quiero que me guien. Elo
autent fi CACO ditattion frt- fuced a aquellos malos
}et,aml>o infeveam cadunt. Confejeros , que elando
y c^mo aquellos Con Teje ciegos no fe conocan por
tales , aunque Chrifto les
ros eavan
Bellos
, y losciegos,
que lesporeftOj
obede defenga'nava con la luz de
can vinieron caer en un la verdad , y no le queran
creer ; por lo qual fe les fiprofundo de defdichas.
gui
tantos precipicios en
10 Y la mayor lalima
es , que aunque ciegos por que cayeron. .
ii Y, por tanto,
imprudentes^no fe queran
tes
I
I
, fio
PUt. i 8 . Sobre U Pafion'de Chn/?o.
porque fu pecado era tan cion. Y cfto fe le figui *
grande, que eleerae! c-.f- Judas, porque deviendo ir
troque merecia; y affi lo a los Aportles, que eran
affmtib Judas en fu volun- los buenos Sacc rdotes,a pe
tad V en dcfpecho contra dirles confejo, fe fue los
si mifmo lo cxecut. Afli malos , uncinados de Lucicntiendc Hugo Cardenal fef: Indas yni fatnitens tvtf
aquellas palabras de San ad Pbarifeos reltnc^utnf AMatheo : Tttnc videns u- po/olos, nikil inventt auw
das, titti eum tradtdit, (ttod lii , nift augmcntum def?cdamnatus effet. Aor a el di- rationis. (z) Affi fucle fucecho Autor ,id tft , ment der tal vez.quc llcgandaun
. Pfccati terna damnationc grande pecador a los pies
Mims. (x)
de un mal Sacerdote, por
13 Y lo primero que recibirle con mal modo , y
hizojfue ir A donde eftavan exafperarle, le pone en pclos Sacerdotes, y Ancianos ligro de defcfperacioa.
del Pueblo, y con los trein14 Llevles Judas los
ta dineros en fus manos.les dineros que avia recibido
dixo dolorido folo con atri- por la veota:XfOr/i*
cion natural , por los fines ta argnteos
que ya dixc: Peccavitrades cerdotum, " fentonbus. (a): (a)
, , Stnvintm \*flf*. (y) Pe- Pues fi era tan codiaofo Mane.
Jy) que entregando la Sangre del dinero . que le cmbara- ^7''l
!f del jufto. Perocllosjiiomc- zavan el tenerles en fu ca'i?' "nos endurecidos que Judas', fa , pues aunque fe quera:
le refpondieron: T que nos ahorcar, ya quedaran para
Ce da. a nitros? ffuvieralo fus herederos ? Rcfponde k
mirado primero. Repar a- elo el P. S. Bernardino de
quiSan Aguilin el yerro de Sena, que eftas monedas las
elos Sacerdotes , pues en recibi Judas defpues que
lugar de animar a Judas, Chrilofue prefo, y entrcpara que con contricin gado a fus enemigos PU"
perfecta hiziera penitencia, quando trataron con el de
le rcfponden con defpejo la venta , no fe las dieron,
defpreciandola , con que fe fino que fe las ofrecieron U
frau mas fu defefpera- affi lo executa^a, : M ft>
coi'
P/M8. Sbrela,
"conflitutrunt eitnginta ar
gnteos* Et cxtndc (juitrebat
opportunttatem ut eam tra(b) deret. (b) Y confiJerando
Matt.c Judas, que aquellas moncz.f. iy das eran el precio de la San& lo- gtcdcun jullo,le caus tan
to horror el tenerlas , que
aun en fu cafa no las quie
re , y por clo las bol vio
quienes fe las avia dadorfi'detur, (dizeel citado Auivenf, Ht faltem pecuntam
relinqueret tt-, ejttam fecum
(c) retiere harrehat. (c) El laS. Bern. dron, y el logrero,confideStnenf. re , como muchos de los
fer. ! bienes que poflce, fon fande^Paf. gre humana de inocentes,
Din, ar. y con ea conideracion les
3'r<1> tendr horror , viendo los
pecados de injuicia que
tiene. hechos , y la conde
nacin eterna que le ame
naza no rcftituye, y hazc
penitencia con tiempo.
i 5 Dex dichas mone
das en el Templo, y faliendofe fuera de los piuros de
la Ciudad, fe ahorco en un
rbol : Et pro'}(is argen
tis in Templo , recejjit. Et
abiens laqueo fe fujpendit.
(d)Y dizecl Venerable Bet.f. da.quc fue en una higuera,
vivia aunen
iofj de Cbrifto.
131
fu tiempo, pero muy vieja;
y que antes que le ahogara
el lazo, cayo de ella, y uebent por medio , vertien
do las tripa$,intelinos.(e) rc\
Lo mifmo afirma Ccdreno, Be da de
y Eutimio, refirindolo de tdss*.
Papias, Autor grave, difcipulo de San Juan Evangclifta , y que alli muri , y
dex en aquel campo tan
ta hediondez, que era infufrible , por lo qinl qued
defierto, inhabitable ; y
ninguno pedia paflar cer
ca de el , fin que primero
con mucho cuydado fe ta,
paffe las narizcs. (/) Y ef- / '"'
crive la Venerable Sor Ma-
ra de Je fus de Agreda, que
al cabo de tres dias vmie- ,' C.z
ron los demonios , y fe lie- Mmtt.
varn el cuerpo al infier- fg)
no, donde eitava fu alma,
para que afii en lo profundo del infierno pagafle en
cuerpo, y alma eternamen-^' *'tfl
te fu pecado, (g)
1 6 La vida es amable;
pues ya que Judas fe confiderav digno del infierno
por fu pecado , por qae fe
aprefura la vida, y quiere
morir quanto antes^El mo
tivo que tuvo para efto
(fieles) fue , el eftimulo , y
pena que le dava la con12
cien-
Ptfslon de Chrlfo.
penas! (i) Y afi roer cfle /-N
gufanilloen los condenados vorff
por toda una eternidad,co-/nw. t
mo dizc el Profeta lalas: Dcm.in
Vermis eorttm non morie- Qt!nij.
tur. (k) A todo elo fe arro- (fc)
ja el pecador cometiendo el iflti<e a
pecado mortal,y de no pro- 66,v.i^
curar quanto antes de ref- .
tituirfe en la gracia , y
amilad de Dios con ver
dadera penitencia. Ea, al
mas, temed Dios , no le
ofendis, y fi le aveis ofen
dido , pedidle perdn con
tiempo- con verdadero do
lor , y propofito de la en
mienda, &c. Seor mi Iefu
Cbrijlo, &c.
PLATICA i<?.
De la prefentacion de
Jefus ante el Prefidcnte
Pilato,y acufaciones
que all le hizieron.
Etvinffum addu\rt tumi
& tradiderunt Pontio Ptlato,j)r*Jidi. Matth.c.z^V.2.
. I.
(Alido ya el Sol,
Viernesdia25.de
Marco, llevaron
los
'S
i3j
134
TU*. 19* Sobre U pafetoa\dt Cbrijf.
qu delitos fon los que ha dea, harta JerufaJen, Pues
comctidoAqui le acularon tomadle all vofutros, dixo
falfameme tres gneros de Pilato , y juzgadle confor
enemigos cruelsimos : los me -vuelras leyes, que yo
Efcrivas , como Toros: los no hallo caufa juila para
Sacerdotes , como Leones: juzgarle. Replicaron los
los Ancianos, como Canes. Judos : A nofotros. no fe
Afil lo vaticin David en nos permite condenar al
el Pfalmoz.T-aHripingKet guno con pena de muerte,
tbfederunt me. .4$enteran* ni tampoco darfcla.
I/ Dcfeava la indigna
ftfper me os fuum : Jicut le
rapiens, & rugiens ... Cir- cin de los Judos hallar
cumdeAerMnt me caaes mttl- Pilato muy propicio , para
(,.-) f/'. (c) Los Efcrivas, zelan- que luego pronunciara la
P/i/.zi. do fu doctrina , le acufa- fentenciade muerte contra
v. 1 3. 1 4 van de otra Secta , y otra nueftro Salvador Jefus : jr
^17 Ley, que librava adulteras, como reconocieron que reque dcltrula el Sbado, que parava tanto en ello , colos tenia ellos por idola mengaron levantar lasvotras. Los Sacerdotes acufa- zcscon ferozidad, acufanvan no? menos crueles , y dole , y repitiendo , que fe
acriminavan , anhelando quera alear con el Reyno
deftrozos como Leones , y de Jude.a; y para elo cngaTigres, que feenfobervecia ava , y comovia los Pue
mas que Lucifer; y que no blos, y fe llamava Chrifto,
Tolo (e hazia femejante al que quiere dezir Vngifo
Altilimo.fno aun Hijo del Rey. Eila maliciofa acufamifrno Dios,lendo un mal cion propufieron Pilato,
dito endemoniado. Los An porque fe movicTe mas
canos le articulavan de con el zelo del Reyno tem
que fe hazia Rey , y que poral, que devia confcrvar
comovia al Pueblo , y que defaaxodel Imperio Roma
prohiba fe pagaTc al Ce- no. Y porque entre los Ju
ar los tributos; y que avia, dos eran los Reyes ungi
predicado nueva doctrina, dos , por cTo aadieron,
comentando de. Galilea, y que Jefus fe llamava Chrifpor toda Jiu tojqus es uogido co^noRey;,
'y.
Pitfsion de
fe huvieron en eftas acufacioncs contra Chviilo comoCanes, que artl les compa
ro elc Seor por boca de
David : Circitmdcderunt me
Canes midti. (m) Y es muy (m)
propria la comparacin; Pfa.ij}
pues. los Canes de las cafas'1'1 7*de los Pueblos , veris, que
folo ladran contra los po- Smil
brcs; y -examinada la caufa
es , porque tienen comoem-bidia , fintiendo con fu-,
inlinto natural, qnie fe lle
ven el pan que quifieran pa
ra ellos. Y como los Judos
velan que Chrilo por fu
Docirina,y milagros fe lie- "
vava el aplaufo de todo el
Pueblo: Videtis (dezian los
Tarifeos hablando unos con \
otros) fula, nihilprcfoimits'.
Ecce mundjis iotas pojl eum (ny.
abiit. (n) No veis como ya ion, el
no fojnps de provecho? To
do el mundo va en fu feguimiento. Sentidos.de ef~
te aplaufo de Ctmfto ,. davan ladridos de rabia con
tra fu Mageflad , pidiendo;
Pilato fueTe mucrto:Cr#cifige ,crucifige enmiScietat
eim quodper invidijwt**^
didiffent eum.
,
f, III.
i$7
tole al Seor : Que refpon- mozo , pero ya anciano en
dcsaetasacufacioftcs,quc la virtud , y retirado, fali
te opdnen ? No refpondi preada una moza de una
palabra en prefencia dlos Aldea vczina a donde el vi
acufadores: y fe admir Pi- va, la qual preguntada de
lato de ver tal llcncio , y quien avia concebido, dixo
paciencia. Y fi Pilato que falfamente,quc de Macario
do admirado de la pacien el Solitario. Fueron con efcia de nueftro Salvador a to los de la Aldea donde
vifta de aquellas acufacio- viva, y lo llevaron prefo a.
nes, con mucha mas razoa fu Lugar, atormentndole
devemos eftar nofotros ad tanto por el camino , y las
miradas considerando, que calles de palabra , y obra,"
icnto un Seor de infinita que lleg punto de muer
Alageflad,que con inefable te. Y pidiendo por fu vida
gloria ha de venir juzgar un anciano qu'e alli lleg
al mundo, quifiefc fer pre- le dixeron, que como dicffe.
fcntado con tanto abati fiador el Solitario , de que
miento delante de un Juez furtentaria fa moza, le
infiel, y pagana, (como era datian la vida. Sali luego
Pilato) para fer juzgadode fiador un buen hombre,
el. O paciencia , y humil que le folia llevar de co
dad profun di/Tima del Rey mer, por la obra de manos
de la Gloria, y quien os pu que hazia ; y con elo la
diera hrmr'.Muchas almas dcxaron libre , y fe fue a fu
ha vido, quee han imita Celda, y le entreg quantodo en no rcfppndcr , ni ef- , en ella tenia,para el fuftencufarfe, lcndo acufadasde to dla falfaria.Yel fiervo*
graves crin>ines , por te de Dios I o lleva va todo con
nerJocafion de padecer por tanta conformidad, que de-'
nueftro Salvador; que tan zia conllgorEa Maca rio, yi.'
to fufri,y padeci por no tienes rnuger, y has mcncffotros , de que fola dir el tcr trabajar doblado; y ali
cafo guente.
lohazia, trabajando dciia, .
Ex n9*. 8 En las vads de los y de rroehe> y le embiava j
Or. Santos Padres fe dize , que la muger lo que trabajavay
Macario pero defpues fe le Jlegaron
los
i 3.8
PUt . i p. Sobre U Pfiln de Chrifto.
los dolores del parto,y fue- para fabcr fi era Rey de
ron muy grandes , y por derecho , y fi le tenia al
muchos dias , y no poda Rcyno. Refpondile nucfparir. Preguntronle ella, tro Salvador : Efto qne me
qu fentia de tantos dolo preguntas ha falido de ti
res , y de o poder parir? mifmo^o te lo ha dicho algM-
piri-
i 3p
invens in eo caufa.m.
1 1 Y aqu fe verific lo
que dixo el Profeta Amos:
Odio habuerunt corrigiente (s)
(s) Tuvieron grande odio mif
al que les correga,y dezia /-.lola verdad. Y cfto es, lo que
efpecific el mifmo Seor
quando dixo : Mitndus, me
atttemodir.quiatejtimmtum
perhibeo d ilio, quod opera (O
e]ns malaft.(t).\ mundo
me tiene odio , porque doy 7- v>7<
teftimonio de fus obras, que
fon malas. En cierta ocafion , predicando los Judios, le quifieron apedrear:
Tulerunt ergo lapides ut }acerent in eum. (u) Y por que (u)
era cito? Porque es predi- loan. c.
cvala verdad,y no le que-" 8.v./9
ran crtti:Siveritatir#dif
vobis,<]uare non creditis mibi? Les dezia, que yaque
blafonavan fer hijos de Abrahan, le imiraTen en fus
obras : que el que comete
el pecado , es cfclavo del
mifmo pecado: que ellos
hazi la parte del demonio
que refiftian or la palabra:
de Dios, porque no eran
de Dios : que fi no crean,,
moriran en fu pecado. Y
como les correga , y defcubra fus maldades , por
cfto le quejian, apedrear::
Ttn-
1 40
Tulerunt ergo lapides ttt \acerent in eum.X creci tanto el odio en ellos contra
Chrifto, porque les predicava la verdad, que no pararon harta entregarle al Tribunal de Pilato, para que le
fentcnciaiTe muerte: Odio
habuerunt eorripientem.
iz Tambin les fuclen
imitar los malos Ghrilianos,aborrecicndo los que
les aconejafo bien , y les
defengaa de fus pafliones, y vicios. De la verdad
dizc San Agulin , que es
(x)
PLATICA zo.
dulce,y amarga; peritas & De como fue Chrifto
141
P/dMo. Sobre IA Pafiln de Cbriflo.
Juczes riranoi! Ufaron con le tomar de aqui algn mo
el Salvador , comd quien tivo , para inhibirfc en la
Juega la pelota. Reparad caufa de Chrifto nueftro
, quando dos juegan la pe- bien , a quien hallava fin
"l " iota, y veris, que una ma culpa, y cxonerarfe de la
nla impele, la otra la re moleftia de los Judos, que
bate zia el que fe la cm- tanto inlavan le condenaf
bib.Afi jugaron con Chrif fe muerte. Hallavafe en
to Pilato, y Heredes. Pila aquella ocafion Heredes en
to le embi a Heredes ; y Jerufalen celebrando la
Heredes le rebati bol- Pafqua de los Judos. Efte
viendofele a embiar: Et re- era Heredes Agripa , hijo
wtfit adpilatum. Pero que del otro Heredes Afcalonidigo , jugaron con Chrifto ta, que antes avia degolla
como de una pelota ?" peor do los inocentes , perlfe huvieron con fu Magef- guiendo Jcfus recien na
tad , que con una pelota; cido ; y por averfe cafado
pues efta va por el ayre con una muger Judia , {&
fuelta,pero Chrifto iva por pafs al judaifmo hazientierra maniatado , y afdo dofclfraelitaprofelito. Por
de cordeles, con que le lle- cfta ocafion, fu hijo H-evovavan atrepellando , y co des Agripa guardava tam
bin la ley de Moyfes , y
mo arraftrando.
z Fue el cafo. Que co avia venido jerufalen defmo una de las acufacioncs, de Galilea , donde era Goque los Judos , y fus Pon vernador de aquella Pro
tfices prcfentaron Pilato vincia. Pilato clava encon
contra Jcfus Salvador nuef- trado con Hcrodes, porque
tro, era, que avia predica los dos governavan las dos
do, comencando de la Pro principales Provincias de
vincia de Galilea, conmo Paleftina, Judea,y Galilea;
ver al PueblOjtomde aqui y poco tiempo antes avia
oca/Ion Pilato para pregun fucedido , que Pilato , zetar, fi Chrifto era Galileo. lando el dominio del Impe
,Y como le informafTen,que rio Romano, avia degolla
era natural , y criado en do a unos Galileos , quan
do hazian ciertos Sacrifiaquella Provincia,
cios>
14*
Tlat.io. Sobre U Pafsion de Cbrifo.
cios, (como conrta del Ca aprcfuravan el paflb, y llepitulo terciodecimo de San vavan a fu MagcUd por
,\ Lucas) (a) mezclando la las calles cali corriendo , y
dlos reos con la de con defordcnado tumulto.
LeA c.
4 Prcfentado que fue a
ls Sacrificios. De eflo fe
avia indignado Hcrodes: y la prefencia de Herodcs,
para darle Pilato de cami alegrfe ete mucho , por
no alguna fatisfaccion, de que defeava verle , y cono
termin remitirle a Chrif- cerle , para que en fu preto, como vaffallo, natural fencia hizieic algunos mide Galilea, para que cxa- lagvos, por los muchos que
minaffc fu caufa , y la jz avia odo dezir que obragale; aunque fiempreefpe- va, aunque el los tenia por
rava PUato, que Heredes le hechicera,)' Arte Waica.
dara por libre, como ino Y para eflo mand fus
cente, y acufado por mali criados, quetruxeffen can
cite embidia dlos Pont taros llenos de agua , para
fices, y E fe r i vas.
que los convirticTe en vi
3 Sali Chriflo nueflro no , como lo avia hecho en
Salvador de cafa de Pilato las bodas de Cana ; dizelo
para la de Herodes.atado.y San Buenaventura, (b) Peprefo como eflava , acom ro el Seor , ni a elo , ni D.
paado de los Efcrivas , y otras cofas que le prcgun- vent.af.
Sacerdotes , que ivan para t , no le quifo refponder: **
acufarle ante el nuevo At ipfe nihil illi refponde- C'
Juez, y gran numero de bat. (c) Eraele Herodcs el
Soldados, y Miniflros, pa que avia hecho degollar a
ra llevarle, tirndole dlas San Juan Bautila; y Chriffogas, y dcfpejar las calles, to milleriofamcnte no le
que con el gran concurfo, quifo refponder, tratandoy novedad eflavan llenas le como defcomulgado.
de pueblo. Pero la malicia Fueron muchas las pregun
rompa por la multitud ; y tas que le" hizo : Interroga
como los Minilros, y Pon ba* autem cum mttlti fertfices elavan tan Tedien tos msMbtis ; pero ninguna
de la Sangre del Salvador, quifo refponder, conforme
para derramarla aquel da* aquel adagio : A
nc-
143
P/d/.io. Sobre U Pafs ton dt Cbriftff.
ktcias, tdes fordos\ y aque re. (d) Los hizo ? No, antes
llas preguntas que hazia les reprehendi llamandoHeredes, eran necias, por les, generato mala^ adulque no las hazia n de tera-t generacin mala, y acreer fus refpuelas , fino dultera Pues por que no qui
para hazcr ffga , y burlar- fo el Omnipotente Seor
obrar algn prodigio? Yi
fe del divino Maeflro.
5 Por efta mifma ra lo dize la GloTa , porque
zn, no quifo hazer ningn no los pedan para convermilagro, fegnn lo pedia , y tirfe, y creer en ellos , y en
defeava ver Hcrodes, por fu Dodtnna , fino para te
que no era con refta inten ner ocafion de calumniar
cin de creerles , fino para le, y ce n Turar le :Teatantett
hazer chanca, y tener mo ftgKttm de Celo qutrebant
tivo de calumniarle , pues adhuc invidentes, & locum
le juzgava por mgico. A calumni/t inc]nirentes. (e) Y (e)
Smil, los ruegos de manos de tos quien pide milagros por un
farfantesacude mucha gen fin tan malo, no merece fer
te , porque en ellos hazen odo , fino reprehendido:
tales cofas > que parecen Generatiomala,& adultera
bbrenaturabs; y acuden fignum tjutrit , & non dabiverlas , no porque las ten tur ei. Pedia Herodes mila
gan por milagros, fino por gros a Chrilo , no para
curiofidad, y rifa. Afll te creerles>finopara rifgarlcs^
nia Heredes los milagros y reirfe; y por eto fe hizo
de Chrilo, y por e fio que el Seor fordo fu peticin.
ra hizicTe algunos en fu
preferida; y por efta mifma
f. II.
razn fe hazla: indigno de
que Chrilo obrarte mila
7 \ Tiendo Herodes que
gros en fu prefenca.
V qued burlado en
6 ' Enciertaocafion,Jle- no confeguir lo que pre
garon Jos EfcriVas , y Fari- tenda , hizo mcnofprccio,
feos Chrilo S.N. y le pi y efcarttio de Chrilo , afll
dieron hizieTe ante ellos eljcomotodos fus Soldados:
algunos milagrosrAf^/frr, Sprevit atttem illum fffrffA tcftgnnm vide^ ts ettm cxereitftftft. y en
tre
144
Pafsion de CWfo.
algn cargo ivan veftidos
en lo exterior de blanca-, y
por cla iofignia fe cono,ciaa fer pretendientes , k
PLATICA ZK
los quales llamavan Candi(m) datos, (m) Y Chrifto fue
yeftido de blanco, paca que Como fue Chrifto com
t **** entendiefemos , que era el parado con Barrabs, y
oman' pretendiente de nueftraRe- piden los Judos la li
dc-ncion, y que para efto fe bertad de fte , y la
' ofreci apadccer, y morir.
muerte contra el
Oy , pues , todos eftamos
pretendientes de gozar de
Autor de la
los mritos de.efta Santiflivida*
ma PaTQn , y muerte de
nutftro Redentor ; pid
mosle nosvifta el alma coa Congregaos ergo illis> dixit
ptlajus'. Qucm vultis dila candidez de La pureza, y
mittam
vobisiBarrabbaf*
divina gracia, pues fin ella
an
lefum
, qui dicitttr
no podemos entrar en la
Cbrijtttj
Matt,
c z 7. v. 1 7 ..
Gloria , para gozar de fu
eterna compaa. Ela pu
reza , y gracia fe configue.
acudiendo a Dios con ver
A refulta de a.
dadera penitencia. Y pues
ver fido Chritanto nos importa efta dili
MJ.
.'
to nucftro Sal
gencia, no perdamos tiem-.
vador
embiado
al Tribunal
po, acudamos dcfde luego.
de
Heredes
para
que le fenPcnit.cncii) fieles, &o Seor,
tenciaTc
,
fue
.que Heromi It
des fe moftro agradecido'
con Pilato ,:por la cortea
con que le avia remitido la
caufa,y Perfona de Je fus
NazareaOiY le bolvib por
refpuefta, no hallava en el
caufa. alguna i antes le pa.
recia
vien-
148
Plat. il . Sobre U Tafiln de Chrifte.
vindote obligado como que tal da como aquel avia
Juez, procuro aplacar los alcanzado fus Padres , refJudos por diverfos cami- catndolos el Seor Jel_ponos. Uno fue, el hablarles, der de Faran, degollando
y dezirles: Avcifme prefen- los primognitos de los Gi*tado efte hombrc5acufan- taos aquella noche, y defdole, que dogmatiza,y per- pues anegando l, y fus
vierte el Pueblo ; y avien- cxercitos en el mar Rubro.
dole examinado en vuelra Por efte memorable bcnefiprefencia } no ha fido con ci hazian otro los Hebreos
vencido de lo que le acu- al mayor delinquente, per
ais. Ni tampoco Herodcs, donndole fus delitos , y
a quien le remit, le ha con caligando otros , que no
denado muerte , aunque eran tan malhechores. Y
ante l le aveis acufado. en los pactos , que tenan
Bailara por aora corregirle, con los Romanos, era con
y caligarle, para que ade dicin,que fe les guardaflc
lante fe enmiende. Y avien- efta coftumbre ; y afi la
do de foltar algn malhe cumplan los Governadochor por la folemnidad de res. Aunque ellos la per
la Pafqua/olcare Chrilo, virtieron en efta ocafion en
file queris dar libertad , y quto lasciicunllancias,
cafligare- Barrabs. Co. fegunel /uizio, que hazian
nociendo los Judos , que de Chriflo nueftro Seor:
Piato defeava mucho fol porque aviendo de foltar
iar Chrirtonuetro Seor, al mascriminofo, yconfefrefpondieron todos los de fando ellos , que Jcfus Na
la tu, ba : Quita all, dexa zareno lo era; con todo efa Chriflo j y danos libre fo lo dexaron el , y eligieBarrabs.
rona Barrabs, quien re3 Lacolumbre dcdr putavan por menos malo.
libertad un malhechor , y Tan ciegos , y pervertidos
prefo en aquella gran fo- los tenia la ira del demolemnidad de la Paqua , fe nioconfupropriaembidia,
intioduxo entre los Judos, que en todo fe deslumbracomo en memoria, y agr- van, aun contra si mifrftos.
deciento de la libertad,
1 5o
P/4f. 1 1 . Sobre U Pafsion de Cbrifio.
en pedir la libertad para emplear en vuelra honra,
Barrabas , y la muerte al gloria , y alaban9a,dizienAutor de la vida , quien do : Quien avr que os fea
Dios reicit gloriofamen- fcmejantc : Es de reparar,
te : Vos autem Santtum, & que la repeticin de elas
\ujlum negaftis> & petiftis divinas alabancas, las com
virum hamicidam donari vo- para con el numero de fus
bis: Autbbrem vero irit n hueflbs : Omnia ojfa mea.
terfeciffis, ijuem Deusfufci- Pues que hazc eTo al inta-vit A moraisu)us nos te- tent? Mucho ; porque fefles famus* (g) Por lo qual gunAvcena,iosnuefibs del
' conviene que hagis peni- cuerpo humano fon en nurencia : Pxnitemini igitur, merode 366. q aluden los
& convtrtimini) ttt delean- j.dias de que fe compo19 . tur peccata vejhra. Y pudo ne el ao. Y en elo fe nos
tanto la consideracin de enfea , que no ha de aver
aquella maldad , que dize da en que no alabemos i
el Sagrado texto , fe con- Dios,conldcrandole digna
virtieron cinco mil almas: de toda honra,ygloria,por
Mttlti
autem eorttm qui au- no tener fem jante ; y con
00
3. diert vermut, credideruHt\ eilodefagraviarcmos al SeC^ fattu. e( numerus <viro~ or , dMa grande ofenfa,
rum quinqu milita, (h)
que le hizicron los Judos
7 Y nofotros los fieles en compararle , y pofpocmo hemos de correfpon- nerle Barrabs,
der A ee parto Defagras Y para que elo fe haviando al Seor , dndole gacon mas fervor* y devorcpetidasaiabancas, y ben- don , quiero que tengis
dicioncs en defquite de a- bien en la memoria eftc
quellas blasfemias, que fu- paTo. Como aviendo de
fri poc nofotros. El Real foliar libre a un rea por la
ProfctaDavidnosdexem- folemnidad de la Pafqua,
p!o deefto enel Pfalmo 34. propufo Pilara Jos JuOffjftia offt mtA dicent : Do.- dios , que viefer qual quemine quts Jtmtlif ///!(i)Se- rian que foltaffe de dos , a
34- or }, todo quanto foy, haf; ChriftOi Bar'rabs, que
ta mis hueffos 3 me he de cftava en la crcel por la
'V
i5
Pa** 22. Solre U Pafsiov de Clrifo.
eftos azotes nuelras mal- cltgaminibitst
dades. Y apenas oyeron circabrachia.quodcarocum
cla cruel fentencia los Sa- cute de fuis'inanibtts rttpta
yones ,afieron de Chrifto, eft> -furus fanguis ex e}tts
y lo baxaronaun patio pu- t/ngui>usexfvit.(d)Octuel- ^ ^
blico , para que afll fuerte dad inhumana! Ay , Jefus 7;* *"'
mayor fu afrenta. Y, como mi ,y como eftoy conlle fue revelado a SantaBri- derando , que efle virginal ^
gida, quaudo le baxavan le Cuerpo , mas blanco que "^'
davan muchas puadas en la nieve , mas hermofoque
la cabeza , en fus mexillas, la flor del campo , y mas
y cuello, (b) tem , que el agraciado que ninguno de
mifmo Seor fe dcfnud los nacidos, de aqui poco
por si , y aplico fus manos ctara tan herido,y desigu la coluna donde le avian rado , que vueilra Santifll(c) de atar, (c) Confiderad,al- ma Madre apenas le conob.li' mas, como eftaria el Seor cera. O humildad , y pa. io. avergoncado por ver fe dcf- ciencia inaudita del Salvanudo delante de tanta gen- dor .' Pues fiendo la mifma
te, el quevilc los Cielos de inocencia , fufri el fer in
luzes, los campos deflores, famado con azotcs,como fi
los arboles de hojasjas ates fuera un malhechorlQuien
de plumas , y los animales a vila de efle ilencio , y
de lanas- Sin duda que efla humildad , fe atrever
fueparafu Magctadlape- quexarfe en las injurias,
ia mas terrible.
aunque no fea culpado,
2 Luego aquellos bar quando vemos al que es la
baros le ataron fuertemen mifma inocencia azotado
te de pies, y manos en una como ladrn , ln quexar
calua, pegados los pechos fe , ni hablar palabra?
lia , para poderle herir 3 Atado ya la coluna,
mas a fu gilo. Y efcrive falieron dos inhumanos
Malonio, que le ataron las Verdugos, (dize San Ger
manos a la coluna coatan* nimo ) (e) que atemorizato rigor , que rebent la van con fu vifta , con unos
(b)
1,54
(,) palenfc Ofuna. (i) Ela cOfnna pet enca avia entre la mafP*r./cia humana,y la mano di. vana. El Miniftro tira deftruirle en cada, golpe , por
llevarfe la gloria de fcr l
el que lo acaba : Dios efta
cqnfcrvando la vida , para
que fea mayor la fatisfac
cin al repetirfe la pena.
En muchos Santos Mrti
res hazia Dios el milagro
en fuavizar el tormento,
para que le no acabae
con la vida; pero en Chrifto hazia el milagro , no en
fuavizar los tormentos, fino
en fortalecer , mantener
la vida , para que aTi fufvieTe repetidas penas. O
amor del Salvador en pa
decer por el hombre!
6 Fatigados los fegundos , (dize elmifmo S. Gor.onimo ) falcn
lalcn otros dos
lYerdugos crueles , con ca
denas de hierro , retorci
dos los remates , y profiguen azotando al Hijo de
Dios, hada rendirfe, y aun
hafta caer en tierra defmayados. Aqu (feles) uno de
Jos que eflavan prefentes,
(k) (dize Santa Brgida) (k)no
Revel podiendo fufrir aun el ver
ibi.
lo que paflava , corto los
Chnjtitnt vttlnerarko}
f.
II.
F1
i5j
\<)6
Platal. Sobre I Ptfsion de Cbrifto.
clefpide un licor muy falu- para nucftra falud, y remcdable ; pero primero ha de d io: Ctnettfa tiberior. Ifaias:
fer herido. Me explicare Et liuore e')us fanati fttmKs.
con un Emblema -de Ca- (z)
(y) merario , (y) donde pint
9 Cinco mil, y quarenCamer. el rbol de la Mirra enci- ta azotes recibi Jefus fotmbl.iz ma de un monte muy alto, bre fu dclicadiffimo Cuer
facudido con gran fuere- a po. O que dolor ! Que pa
de los vientos , y por alma ciencia 3 y fufrimientol
pufo efta letra en el tronco: Ofrezcmosle nueftras efConcufa uberior.Y mas aba- paldas,para que fe reparta
xo: Vbenor ventis Myrrha entre nofotros elos azotes.
agitata fluit- Que quiere Almas , effo haze quando
dezir : quanto mas comba nos embia trabajos , no^
tido de los vientos me ha participa de fus penas ; y
llo , tanto mas abundante por tanto importa que re
es el fragrant, y faludable cibamos los golpes con
licor que yoi franqueo. Y grande paciencia, y refgcslarazon dcfta razn,que nacion , tenindonos por
las ramas de cfte rbol cf- dichofos de fer compae
tn claveteadas de efpinas, ros en las penas de nuelro
y al facudirle los vientos es amantiffimo Jcfus. De tos
herido de fus pas, y quan Penas fe efcrive,que quan- SimiK
to mas herido , nas licor do fu Rey , con ocaflon, 6
defpide : Cuneufa uberior. fia ella manda azotar a al
Afi Chrilo en fu flagela guno , que lo acortumbra,
cin , e*a rbol de Mit muchas vezes porfugufto,
ra; le herian, y masherian y exercitar el dominio,va
los Verdugos , ya con va fe corriendo, y puerto a fus
ras , y zarcas , ya con ra pies muy alegre , le da las
males llenos de ancuelos, y gracias de aver fe acordado
rofetas, ya con cadenas re de l : rerfa Regi grafas
torcidos fus remates ; y agunt, ti (ai ab ct )ttbttitr
quanto mas herido, y com flageiUri : quo R*x eorttm
batido de aquellos vientos memor/Ht- (a) Pues fiefto viti
furiofos , tanto mas defpe. hazen los Gentiles por m(,n.f<,[
dia la mirra, de fu Sangre, cortcfania , qua de ver a
ha-,
'A
taa-
i 58
1 6o
7 Cete fon los princiO pales colores,- conviene a faber , blanco , negro, roxo, morado^ purpu-
(m)
ex-
PLA-
Pafston de Chriflo.
PLATICA
De corno el Seor fue
coronado de efpinas.
ft pleftente* Ctronm e
ffinis pafueruntfuper f~
~ avia
1 6$
$. II.
Orno lirio entre efpinas tenemos en
el aTunto de oy nuelro
Salvador: Sicut lilium nter
(x h f) Y quien
le ha Cant.
^fpinas.
^
~
4
puedo aTi? Nueflros peca
dos , pues cftos fon efpinas
para nueftro Seor , pues
con metfora de efpinas
los declara por fu Profeta
Ifaias, fegun la verfion de
los Setenta : Spetfavit ut P
faceret uvas , & ftcit fpi~ Ifai*. C.
as. (i) La cabeza duele
por los defordenes de los demas miembros. Es Chrilo Smil;
nueftra Cabeza.nofotrosfomos fus miembros : Vnum ik)
corpus funtus n Chrifto; (k) A Ro
y por nueftros defordenes, mn* c.
y pecados , padece dolores
nueftra cabeza Chrilo en
fu cabeza.
4 El hombre por el pe
cado de Adn quedo fentenciado padecer efpinas:
Maledff* trra in opere
tuo^-Spinas^ tribuios ger- 0)
minabit tib. ( 1 ) Y Chrilo Genrf-c.
(dize S.Cipriano) recibe fo
bre fu cabeza efpinas, por- <~ 18que como vino a fatisfaccr
por nofotros , quedaffemos
affi libres de effas penas:
'i 6*4
f. III,
7 \7 Pues por nticftro
i amor padece el
Seor efpinas,razon fer le
acompaemos en efta pena,
i 66
Plaf. 24. Sobre la Pafiln de Cbrifto.
(e) Achan'.is infpinis v/'z/>.(e) ela vida ama la Cotona ce
Plin.H. Y da la razn, porque tic- efpinas , en la otra hallar
irf.c.74. nc por enemigo la Ser- la de Gloria. Nenftnt altepente; y por defenderfe ra:Jcut focii pajjtotium eftis,
Smil, mejor de fu veneno,fe ac- fie eritis, " confoUtioms.
ge al fagrado de las efpi10 Ella mifmadoftrina
as, donde no ofallegar fu dio nueflro divino Maeftro
poncoofo contrario. En to- fu fierva Santa Cacalina Vtnedo tiempo , y ocafion nos de Sena. Fue el cafo , que JJ "vtt>
haze guerra la Serpiente como la Santa fe afligieTc
,
inferna! ;y para triunfar de mucho , por un falotefti- ExemP*
fu mortal veneno,conviene monio que le avian levanquc vivamos armados con tado contra fu pureza, acu
las efpinas de la mortifica- dio con lagrimas al divino
cion : Sempcr mortifcatio- Efpofo Chrifto , pidindole
ntm leftt t corpore noflro remedio en aquella afliccircumferentes. Y los que cion. Se le apareci el Sefon compaeros de Chrifto or, con dos Coronas en
en las efpinas, tambin lo fus manos : la una era de
feran en la Corona de Glo- oro adornada de piedras
ra , que es lo que dixo San preciofas ; la otra de efpi,
Pablo .- Sctentes quodjicut as muy agudas , y penc^ ^ fitiip4fftvnnm efiisijic eri- trantes:y ledixoa la Santa,
It'v_ ' //'/, $' confolat ionis. (f)
que efcogiefle de aquellas
9 Aqu me fe ofrece un dos Coronas una; pero que
Gcroglificodcl mundo fin- advirtieTc , que en efta
bolico , en que pinta dos vida efcogia la de oro, en
Coronas , una de flores, y la otra vida e avia de corotra de efpinas.con crte le- refpondcr la de efpinas ; y
. ,. TW.NtnJint alttra.(g} Que que i ac admita la de efSimb.li. fl"'61"2 dezirr No puede fal- pinass tendra en la otra la
;ji.6. ar 'a una Corona la, otra, de oro de eterna Gloria. Y
w.v.iaj. Efto es, el que en ertavida entonces efcogi la Santa
quiere la Corona de rlores, Ja de efpinas, cuya eleccin
Smil, en la otra hallar la de ef- fue muy del agrado del di
pinas: Non fine alter*. Co- vino Efpofo. Y efte proal contrario, el que en pofito dixo el Apolol de
las
^-De
no) por lasque
enfean?as
' X'
TJC como
como al
ai Rev
i\ey de
uc miftcnos
en aquella
Ciclos t y tierra Jefu caa fe enccrravan: //////- ^
Chrifto , le pufieron ludentesfecerunt\nt>(>isau-GAlli<:'9
****l*S"raw(tgm- tnl>tm>
en lugar de
Cetro.
teriosfeanelos,iredizido.
2 De la caa efcriveS. Smil.
Atanafio, que ahuyenta /_ (O
Pafsion de Chriftt.
(g) Y cmo fe hallavan cftos \ Como pezes en el mar M*tt<c
de ele mundo; aTi lo dixo -v.n
el Profeta A.bac\ic:tfcies
bomins quafi pifies maris. (Fi)
(h) Y aH lo di entender
el mifmo Seor,quando di- '
xo a San Pcdro,y San An
drs: Venite poft mt-, & facta-m vos fien pifcatores b^ Matt.c>
,
/ N \r
j _.
'
minttm- (i)
Venid.i en pos de
"
mi , que yo os har pefcadores de hombres. Luego
el principal empico de efte
foberano Rey era pcfcar
almasjy affi vino como Pefcador. Conmigo aora. Pa? .
ra que empua el Pefcador Sira la caa ? Para pefcar. .Y
aunque aquellos Soldados,
y Sayones tuvieron otra in
tencin , empua Chrilo
por Cetro la caa, para manifeftar 5 que fu principal
empleo era pecar las al
mas, atrayndolas si: t
arundinet in dextera c'}usSan Gernimo : Licet alia.
mentefecerut in4*iamt)%
nobis qui credimus , Sacra'
m*t4rtt*tr*t.(k.)El Pcfcador decaa fufre,y padece mucho; pues fufre ayrcs,
foles , y fros. Afl Chrilo
fufri , y padeci muchos
trabajos , hala morir der
ramando toda, fu Sangre
17o
P/4M 5 . Sol re U Ptfsion de Chrifto.
planta donde con mas fac6 Por Cetro admiti
lidad prende el fuego. Afi nueflro Redentor la caa:
al pecador, mientras eft en In ceptro arundinco, dixo S.
fu mal eftado, le cfta ame- Laurencio Juftiniano ; (x)
nazando el fuego del infier- y clo fue , (dize el citado
no; pues fegun la prefente Autor)pai-ainflruirnos:/>r0 ["ff'
;uflicia,ael el condenado: eruditione^veflra in illufiont
Omnis arbor <ju non facit fu arundinem tenere in
fruttum bonum , excidetur^ dextera voluit. Y qu nos
Man c &tni&nemm'lttetur. (s) Al enfe? Que los Reynados
a.v.io. intentoaora.Quan4o-feaf- defte mundo fon feme/an' fegura la caa de todos ef- tes la caa. Y la razn es
Smil. tsi''ef3os,ypcligros:Quan- clara:porque los Judos juzdo fe halla afidade unama- gavanqueChrilodeziaera
no fuerte. Es, pues, Chrifto Rey de algn Reyno temun Rey,que reyoa con ma- poral ; y no lo era fino del
no fuerte , y poderofa ; di- Reyno efpiritual, y eterno:
xolo por fu Profeta Eze- Regnuwmeum nonejlde hoc
quicl: rtw ego,cuoniam in mundo. (y) Y al tiempo que
(t) mnufortt,&tnl>rachioe>x- los Judos le juzgan Rey.o
Eueb.e *to regnabofttper -vos. (t) terreno, admite por Cetro "
ao,v,33 Ea.pucs,pecador,no tardes, Ja caa , para enfearnos
fino quanto antes ofrcete con crto , que los Cetros,
la mano defte Soberano honras, y dignidades defte
Rey. Llega fu Mageftad mundo.no tienen folidcz.ni
. penitente, y contrito, y affi permanencia , fino mucho
te libraras de todos los ma- de ayre como la caa: difles en que vives , y te ame- curfo es del citado Juftinianazan ; pues ello es lo quc no; Mcrito,terrcnA\di>rmtas
te amonela Chriflo ( dize arundini crnera*i, qu*
el 1 .i.Ambrofio) recibien- extcriusviret, - tamen indo la cana por Cetro en fu frutuofa , intufane ianis (z)
mwArundo comprehendi- efl% & vtua. (z) Avia pre- Ifr.
*urmanu^t humanafrAg- dicado varias vezcs Jefu
(o) **t*s }am non ficut arundo Chrifto lo vano de Jas efti\Ambr. *nweatnravento,fedopeyi- macionesdel mundo, y pa/ . i o in bus Chrijii corroorata fy- ra perfuadir con mas eficaLuc.ii. mttttr, (u)
'
171
/e\
1 74
P/at. 1 6, Sobre U Pafson de Ckrifo
aTi,para que me he de confeTar, fi ya eftoy condenado? Y no acertando pedir
perdn Dios , aunque el
T>
T A
AT
<~ A
A
r I* * V>
Rey fe lo aconfe;ava , muri rabiando fin confeffion, ~
.
y fue arrebatado los in- De como "Ataron
Chrift9 de Rey fing.
fiemos.
12 Almas, bien ay que do y le dobla van la
temer en ele fuceflb j ha- ,
dllj r.
f,
zed penitencia con tiempo
carnio.
con una perfecta confeffion } y un propofito firme
de
nunca mas pecar. Y ad- Et gcnttflcxo artte cumtillitSmil,
yertid, que la pluma no fodebant ei, dicentes : Ave
lo irvc para efcrivir , fino
RCX ludAoruw. Matth.c.
tambin para borrar lo ef27. v.zg.
crito. Y Chiilo tiene la
pluma en u mano con que
$. I.
ha cfcrito tus pecados, coa
eTa mima pluma los borO contentos los
rara, quandotevea verdaSoldados.yMideramente contrito, como
nilros de Saafll lo tiene prometido por tanas con los maltrat^u Profeta Ezequicl : si au- mientos que avian hecho a.
tem impitts egerit fxniten- nuelro Salvador, como ya
tiam *b mnibus peccatts dixe en las Platicas antecefuis, qit opcratus e/i ...Om- jdcntcs , inventaron mayonitminiquitatume^s^uas resefcarnios, yerificandofe
E^ech. optratuseft,)tonrecordabor. lo de Ofeas : Sanis Sane. 1 8 . v. (fc) j.a s pUC5j penitencia, guintmt?tigit\ (a) que una
dolor, arrepentimiento, y maldad , fe junto con otra4. v.i.
propofito firme de mudar maldad ; y fue aflentar al
dc;yjda. Seor mi lef*
divino Seor en un banquilio , hincando la rodilla,
Cbrfo
" ,
y dando muchas rifadas, le
*#*
178
PUt. \6. Sobre la Pafiln de Clriflo.
los Santos; pero en lo inte- el fagrado texto , que da
rior eftn como un tronco, oracin, la hizo .pues>. las.
fin acompaar el corazn dos rodillas en tieri-zirtr,
la accin, exterior , porque que enim geu in terram /- ()
en fus pafionesel. radicar xerat.(n)V para qu fue ef. 3. Re:
. do en. los afedos terrenos., ta advertencia ? Para que C-8/M4
Y de cllosje. quexa Dios puede fer, fino para que de:
por lalas, diziendo:^^r- 1 tomemos exemplo a orar.
finqtttt populvs i/cinefuo, con reverencia en el Tem(n) corautemefrlongceftme. po. Era Salomn R.ey;y i
c. (n) Ele pucblo/e acerca ua. Rey ora. dobladas las,
^ alabarme , y, bendecirme dos rodillas , con quanta
con Ips labios, pero fu cora, mas razn las deven doblar
zon ela muy lexos.y apar- los que_no fon .Reyes > fae.
tado.de mi-, pues le tienen, notcnt nubiles* (dize Corne
en el, vjcip, y pecado..
lio Alapide) tjui orant uno,
7 Le.adoravan.doblanr gen* ittterrafixo.altero ele?
do folo una rodilla:/ genu- vato , qttaftfugnatttdtm
flex>< AfllJcs imitan tam-- Detone etncedatquod.pe- (p)
bien, muchos pecadores,. txnt..(tf Tomen :de aqui
que adoran Chrifto Sacra-, exemplo ( dize. el citado
mentado folo, con una ro-. Autor) los Nobles , que
ajila ,-fiendo devida eftc oran.folo doblando unarodiyino Seor toda adora- dula , y la otra levantada;
cion3 y, reverencia: no ha- Tiendo efta polura la que
blo.con los que por ancia- ufavan. antiguamente ios
nos , u otro accidente no Soldados-ai difparar Jasfaepucden doblar las dos roT tas,: en ella parece, que fe
dulas, fino. por losindevo- publican guerreros contra:
tos, irreverentes,. que pu^ Dios,para que no les conce
dindolo hazer, no lo ha- da lo que piden.Aquella Arzen. En el capitulo oftavo ca ante quien.or Salomn,,
del 3. lib. dlos Reyes fe erajrcprefentacidcChrifefcrive, que el Rey Salo- to,.fcgun el fcntir.de muJnon hizo una grande ora- chos Santos Padres* Pues fi
cion .Dios en el Templo a.: un. Rey dobla, las rodillas,
vjla.dcliArca; y advierte, ante una.figura, .y..reprc-
" icn-.
de Chriffo.
1-79
rando nucftras culpas : Et
plorcmu ante Dominum.
9 lo fe contentavan
aquellos Soldados, y Miniftros del demonio de burlar
Chrifto de Rey fingido,
fino que advierte el Evangelifta San Mathco , que
toma van la caa., que le
avian puerto por Cetro , y
le davan con ella machos (sj
golpes en la cabeza ; (s) M*tt.c
cfto anadian, dize el Evan- *7tt/'3<>
gcliila San Juan , -el darle
muchas bofetadas: (t) tam- _ (t^
bien le cfcopian en fu San- \oa"' *
tiffimoToftrojdizeclEvan- 9 '3*
gclifta San Marcos, (u) Y i (u)
todo erto callava , y fufria Marc>tl
el Seor. O paciencia ! O tf.v.if
fufrimiento del Salvador!
Quien avr, que Tifta de
ete exemplar, nofea fufrido en las injurias que reci
biere, y trabajos que pade
ciere? Entenddmeles, que
dize el Eclefiaftico, que affi
como en el fuego feprueva.
el oro , y la plata , affi fe
prueva , y perficiona el
hombre en la humillacin,
y dcfpxecios : gutniam i
igne probatur aurum , (ir
ar^entum, homines vero re- ^
cepttbilcs in c*mint bumi* Eccli, t
littonis. (x)
*.v./.
jo Venid, pues, almas
M*
de-
devotas , y contemplad a
nueftro amantiffimo Rey
de la fuerte que fe halla
atormentado, defpreciado,
y efcarnccido-Vifteis antes
la hermofura de fu roflro,
la mcfura de fus ojos , lo
dulce de fus palabras , fu
fercnidad , fu manfedumbic, fu autoridad,aquel af~
pedo tan divino, que robava los corazones? Pues mi
radle aora, y le veris velido con la Purpura de efcarnio, con la horrible dia
dema decfpinas en laeabeza, con la caa en la mano
por Cetro, con la foga la
garganta, los ojos eclipfados, la cara como difunta,
la faz de fu rolro tan bor
rada con la Sangre, y afeadajcon las bofetadas, y falivas , que mas pareca un
retrato de dolores, que fi
gura de hombre vivo. Y
dczidle con todo afecto : O
Rey mio,y piedra imn de
mi corazn J Como no me
deshago en lagrimas, y deffallezco de fentimiento,
viendo tal farfa, ral invencion.y tan cruel,y fangriento trato en vuelra Real
Perfona? O quan diferente
os adoran en el Cielo aque
llos Efpiritus Cclealesade
PLA-
PLATICA 2,7.
I.
181
falivas fu rolro, tan desfi
gurado , que apenas tenia
figura de hornbie, movido
a lalima, y defcandofu li
bertad, fe perfttadio,queal
verle affi los Judos, fe mo
ver ian a compafllon.y que
fatisfccha la rabiofa fedde
la vcnganca de fus corazo
nes , dexarian de pedir fu /
muerte ; y erte fin fac al
Salvador un balcn de Pa
lacio , donde todo el Pue
blo le pudiefle ver , y dixo
en alta voz: Ecce boma, veis
aqu al hombre; que fue io
mifmo que dczirles : Veis
aqu a quien aveis dado en
perfeguirjmiradfi eftabien
caftigado, aunque merecie
ra la muerte: miradle aqui
azotado, llagado, corona
do de efpinas, efcarnccido,
todo corriendo Sangre, mo
lido dlos golpe*, quebran
tado de las heridas, afeado
de las falivas , y afrentado
con el Cetro de caa : c
mo fe har Rey , fegun te.
miades.i ya no tiene figura de hombre? Mirad.pues,
que a la verdad es hombre
como vofotros ; y afll , te
ned alima , y compafllon.
de el.
2 Larefulta de eflsariadofa diligencia de Filato
1 84
&** * 7
nifel
en el monte TabbrJ
-*--------------------
185
(10
Simil
1 86
t_
>
pa-
,
t0 > le crUClfi-
Efiere Plutarctf,
que dieron fcntiflia de mcte cierto hombre j: y l
vndole alftiplck), feech^o^
en un ld'azar que aVii
lcllfe.y fl rido Wn ui
tado en cara , manos, y
cucrpb, fe IcVant , y a
**
f los
,* S 8
movi compaffion , y levantavan todos el grito pidiendo el perdn para aquel hombre ; y por fin , le
pcrdonaron. Reparadenel
aflunto de el tarde, y vereis , que mas compaffion
tuvo el referido Pueblo de
ver a un hombre lleno de
lodo en cara , y cuerpo,
que el Pueblo Judayco en
ver a Chrilo Dios, y hombrc verdadero todo enfangrentado,maltratado,y lieno de heridas de pies a cabeza.
2 Fue el cafo s que facando Pilato a Chrilo a un
balcon de fu Palacio, donde todo el pueblo le viefle,
fe^crfuadi, que el pueblo
ceflaria ya de defearle la
muerte , vindole azotado,
llagado, coronado de efpinas, cfcarnecido, todo corriendo fangie , molido de
los golpes, quebrantado de
las heridas , afeado de las
falivas , y afrentado con el
cetro de caajde fucr,cc,que
elava tan desfigurado, que
apenas pareca hombre ; y
por eifo Jes di*o: ECce hopo,
veis aqu al hombre. Que
fue lo mump, que dezirles:
(Veis aqu i quien perfe-
ipo
PUt.2%. Sobre la Pafsiott de Chiflo.
iano , y fu hijo Tito , que lenturicntos ,y vida i los
conquiftaron Jerufalcn;y difuntos; y poniendo todo
les ^uit , no folo los puer clo en olvido , fe confpitos, y baziendas, fino tam raron contra fu Magertad,
bin las vidas, como ya di- pidindole Pilato le dicffe
xe en la Platica i 8.(n.6.) El muerte de Cruz: Crttfijjget
jRey Faran, por confcrvar crttcifige eum- Senecja, ha
fu vida, y Reyno, manda- blando del ingrato al bcacy a natar a todos los varo ficiOjdizc: Ingratas eft (fui
nes que nacan de las He benefictum dt^tmulat^ingrAbreas , echndoles al rio, us quino rtddtt)& ingra- (m)
creyendo fer provechofo tifimus omnium qui iblitHs Senecl.
para fu elado Real: Qtttd- eft. (ni ) Ingrato es aquel,
(k) $*id mafculinifexus natum que 4'fllmula el beneficio
Exod- c. futr* i flttmcn frojicite. recibido: ingrato, el que de
i,v.tt. (k) MasDioslecaftigo por el no da Jas gracias ; pero
elta crueldad , hazicndo, fobrc todos es ingratiTimo
que l con fu principal Ca- el que le fepulta en el ol
yalie ra queda (Ten Sumer vido. Afli fe portaron los
gidos , y ahogados en el Judipscon Chnflo : ingra(1) mar Bcrmc/o. (1) ATi los tiTmos , pues pufieron en
Exod.c. Judos con fus Pontfices, olvido los mumcrabics be
14-^-18 Sacerdotes , y Ancianos, neficios que de fu Mageffueron caligados, y muer tad avian recibido. Al co~
tos , porque por la ambi razn de! fdtuo.compara el
cin de confervar fus pue^ Efpiritu Santo con el vafo
tos , dieron la muerte al quebrado: < or fatui, qu^ji (n)
vas confraflum. (n) Repa- Ecclt.e.
inocenti/Tuno Jefus.
6 Corrcfpondieron jnr raden un vafoqucbrado,y
gratos a los beneficios que veris, que qualquier licor
avian recibidp del Salva que le pongan, por precio- Sim>'
dor ; les aliment con la fo que lea, le .defprecia , y
verdad de fu doctrina; dio hecha de si. Affi fe porta
vifta ciegos , oido los ron los Judos como necios,
brdos, lengua los mudos, que avicndo recibido del
manos los mancos, pies a Seor tantos , e inumera*
los tullidos 3 Talud los ca- bles beneficios? los defpre-
P<ifsion de Cbrifio.
un efpectaculo de laftimas;
fe determino condefcender con el amotinado pue
blo,por temor no fe querellaTen contra el al Cefan,
fegun le avian amenazado.
Y para elo, primero lavte
PLATICA zp.
las manos delante de todos,
Como Chrifto fue fen- y proteftojr, que le condenacontra fu conciencia, y
tenciado muerte va
contra fu voluntad, porque
d Cruz.
fabia fer inocente, y Juo.
Hecho elo , fentofe en fu
Tune ergo tradditillum,ut Tribunal, y pronunci fencrticifgeretur. Sttfceferut tencia de muerte.de Cruz
autcMt lefum , & cduxe- contra el Autor de la vida,
runt. Joan.cap.i9.v..i6. y entregle a la voluntad
de fus acufadorcs, foltando
libre Barrabs. Las pala
bras de la fentencia refiere
'lendo el Prei- Adricomio Dclpho averias
dentc Poncio hallado en Anales antiguos,
Pato , que no que fon las figuicntcs.- A
.bailaron para aplacar al
pueblo, amotinado contra fueblo y menoffrectAdor del
Chrifto nucflro Salvador, Cefir, yfaljo Meflias, como
Jas diligencias queeftefn confa por tejimoio de los
avia hecho , como fueron: mas principales de ftt gente*
.remitir fucaufa ai Rey He- llevadle al comttti tugar del <a)
rodes i el lentenciade $. fnflici.9ty con mentffrecioj Adric
azotes : el ponerle en fuer efcarnio de la MagejladReal DelPh'
te con Barrabs en la liber fingida , crucificadleen me- * l*
tad de uno de los dos ; el dtode dos ladrones, (a) O
averie manifeflado en fu que fenthniento feria para
balcn azotado , herido, fu divina Mageftad , el or
coronado de efpmas, defan- eftos falfos teftimonios , y
grado, desfigurado^ hec.ho blasfemias ! Y el v.er, que
pIAt. 1 9. Sobre U
cura de hazcr penitencia^
pedirle perdn con tiempo,
&C. Seor mi Jefa Chrifto*
'V
le
!e igualavan en el uplicio
con dos Ladrones, para que
affi fuerte fu muerte mas
afrcntofa , e ignominiofa,
Tiendo reputado por hom
bre vil , como ellos! Sobre
efta fentencia de Pilato, eftoy confiderando, que ficndo affi,que nuelro inocentifimo Seor fue prcfcntado h. quatro Tribunales , 6
Juezes,Anas, Cayfas, Pilatos , y Heredes , en el Tri
bunal de los tres, no quifo
fer fentcnciado ; folo en el
* Pretorio de Pilato acept la
fentencia de muerte en
Cruz.. En que fe defcubie
efpecial miftcrio ; y es, que
aquel lugar, trono en que
Pilato prenunci la fenten
cia, cftava a manera de co
luna > que efto fignifca:
Jjtbojhrotts , fegun explica
el Anglico Do&or Santo
Thoms, fobre las palabras
' del Evangelila San Juan:
\\ Ce Etfiditpro Ttibttnali i lo
co qui diciturlithoflfotts.ld
.
tftiftratura lapidumti>elffillimitas lapidum. Y dize el
' doto , y curiofo CartagcH.io"*" na , que fobre dicha coluna
mil. 9' avia un guila de grandes
alas. De Chrilo profetizo
el Santo Job, que feria ele
vado en la Cruz corno
j 6
fe Proceflb.,pues no le avia;
ni apelar al Cefar , como
otros apelavan ; fino qus
quifo fer tenido por reo , y
ofrecerce la muerte,para
dr con cTo los reos la libertad,y vida: Dedit femet,
$. II.
Ygamos a Cayfas
1 que dixo en
aqu.el Confejo , bConciliabulo,qc hizicron los Pon
tfices, y Farifeos contra Jefus,Autorde la vida: Expedit vobis ttt unis mriatur (k)
homo pro/>0^#/0.(k)Conviene, que muera un hombre,
por el pueblo. x\qui no hablo Cayfas, lno el Epiritu
Santosquehablgovcrnando fu lengua : A femtipfo
non dixir.fed cam cjfetPon-
tifcx anniillins , prepfjeta~
-vtf , (]nod lefus morituruf
erat pro gente. El Efpiritu
Santo nos dize,que convino
la muerte de Chrilo G6mo5 i fue la mayor iniqui
dad, que fe ha execucado en
el mundo ? Ea, oid, que es
mirtcriofa la propoficion.
No dize5que conviene que
le maten: yt octietartfj flno
que
en la muerte de Chrlfto
R. gue atender lo
<5
Pafsln
ay que atenderlo pafvo. hombre perdido, Je hall, y
Que fus enemigos le quiten recobr con fu muerte : Vt
la vida, es lo aftivo de efla fie htminem pcrditum invemuerte ; que muera Jefu niret ; y cfto quieren dezir
Chrifto , es lo pafivo. Que aquellas palabras : Vt non
le quiten la vida, que es lo tota gens pcrcat. El tcrccstivo , es la mayor injufti- ro , que citando el hombre
ca; que Jefu Chrifto mu- apartado de Dios,y divifo,
ra , que es lo palTivo , era muriendoChrifto nos uni,
decreto de la bondad de y congreg a si: Vtchri/tn
Dios.Pues aora entenderis homines ad eum c"gregaret\ ^
loque deziael Efpiritu Sa- (1) y efto lo cxprcfs el E- fer.
to, aunque por la boca in- vangelifta S. Juan quando^ ;
digna de Cay fas : Expedit &\w.Etnontantnmprogen.mnt
vobisutunus moriatur homo te,fed utfilias Dci,qui erant >#i,
pro populo. Conviene , no difperji , congregaret in (m)
loanque le maten, que es lo ac- unum. (m)
tivo ; fi que Jefu Chrifto
8 Obedeci Chrifto a
muera , que es lo paffivo: Pilato en cfta fentencia, y
Vt moriatur- Conviene, no en el obedeca al Padre.La
Jo activo de eta muerte, razn es clara ; porque Pi
que es la mayor injuflicia; lato era Superior en Judca;
finlo pafllvodeeia muer- los Superiores de la tierra
te ; que es la mayor fineza cftan fubordinados al pri
de fu amor, y mifericordia mer Superior , y primera
con los hombres : Expedit can fa, que es Dios,de quien
tiobts ut IWHS moriatttr ho- reciben el poder, como exmo pro propnlo.
plica S. Pablo: Ornis ani7 En confirmacin de ma pofeftatibtts fflimiorieflo , advirti el Janucnfe bus[ttbditaJlt : Non ejenim
tres provechos, que fe nos potettas nifia, Deo: qu* auiguieron de la muerte de tem funt , a Deo ordinat*
Chrifto. El primero , que funt- (n) Y obedeciendo Cn)
con fu muerte deftruy Chrifto Pilato, obedeca ' d S
nucflra muerte : Vt e]us en el al P adre, que ailte ntors noflram dejirticre?. El nia determinado. Ypor cfto 3!
cguftdo , que cuando ej le do antes : Non haberes
i > $
P/4. 2 p.
U Ptfiton de Cbrflo.
toteftatem /tJvtrfum me l~
la.mfiti'ot datu effet dcfoper.
*. III.
Pafeion de Cbrifto.
contra el demonio, reftaurando al genero humano,
que tenia cautivo : Et fgat
Ji exaltatus fuero a trra,
emnia trabar* ad me ipfnm,
(z) quedarte affi efle rbol (z)
por gloriofo , y memorable lea. :
trofeo defta viloria: y affi it.v.j-t
lo canta nueftra Madre la
Igleia : Dttite i nationi~
busequa Dominas regnavit
a Hg. (a) Publicad to- ^ .
das las Naciones , como el '/' "*
Seor ha triunfado en el f/f
Leo de la Cruz.
ij Mas.La Santa Iglefia, cuyo Fundador , y Ca
beza es Chrifto, es compa
rada auna "&z.vc:guafinavis nflitoris. (b) Y af la (*>)
15
pintan. La Nave, para que PrsV*^
vaya fcgura , ha de tener J '.'^'.'f
ArboUporque i fte le fal- !>lm"f
ta, perece. Y quifo Chrifto
morir en el rbol de la
Cruz, para que aTl qucdaffe por rbol de fu Iglefia,
en que hallaffen los feles
toda feguridad , contra los
tormentos y peligros que
la puedan contfaftan^ror
decora , & f'ulgida, ornat*
regs purpura, (c) Almas, M
^Cale Y q\jio Chrklo morir en tjuereis triunfar de las tor
.
fin. v, ej rbnl de te Cniz roit- mentas , trabajos , y peli
iroph.
gros que nos contraftan en
la navegacin de efla vida,
ella fu
.
N*
foP/4f.
2,oo
Plat . 3 o. Sobre U
Cobre el mar tempcluofo
dele mundo? Pues abrazaos
cc-n la Cruz de Chrilojelc
es el rbol en que nos he
mos de guarecer , y defen
der : Omnia pojfum in eo
(d) (uiwe confortai, (d) dezia
vf4Pi el Apoflol San Pablo ; todos los trabajos, y peligros
puedo vencer con aquel que
me conforta. Y quien le
confortava f1 Chrilo en la
Cruz,con quien eAava uni
do , y abrazado : Chriflo
r Cc) coafixus fum Crttci. (e)
A&GAI . Abracmonos , pues , con
Chrilo crucificado ; pero
efto ha de fer contritos , y
arrepentidos de averie ofendido , pues por nuelros
pecados padece tantas affentas , penas, y tormen
tos. Quien 3 Seor , nunca
buviera pccado!Quien nun
ca os huviera ofendido
Mifcricordia 5 Se
or ,
.
-U
j.
ir
*..*
^'*
* *
**
?r
*
*i
-X* *
*
* *
***
***
Pafsion de Ckriflo.
PLATICA 30.
De como le definidaron a Chrifto de la
purpura , y le pufieron fu proprio
veftido. '
Et foflquam illuferunt i
exucrunt eitm chlamyie,
<$ induerunt eum ve/litnentis e]us, r duxerunt
eum ut crttcifigercntl
Matt. 0.3.^. 1.
Viendo Pilato
pronciado fetccia de muer
te contra el Salvador del
mundo , y aviendola acep
tado efte divino Seor coa
grande quietud de animo,
fin replica , y fin apelacin
alguna , le entreg aque
llos Miniftros 3 y Sayones,
para que la executaften,
pues tanto lo defeavan ? y
le avian perfuadido elle,
lieles , no avr quien baftantementc pueda ponde.
y placcr-
201
24 o i
P/4f. 3 o. Sobrt U Ptfsion de Cbrifa
sido del Seor j porque Ja era aquella Tnica incon
fangrc fcca,y los cardena ftil , que labr la Virgen
les le avian transfigurado Con fus purifimas manos,
en una llaga fus ojos en- y le virti de ella fiendo ni
fangrcntados: furotrodef- o , y creciendo del cuerfigurado de las hediondas pode Jefus,crccia tambin
falivas , que en el avian ar- a proporcin UTunica, y cfrojado : fus mexillas entu- taera talar, y la llev toda
(e)
]mntindie}icietKirforft,lZl'
tgajt'fjealt-atut-futro fer~
ra,emra-tra#a#t adme /jf>y*w.(k) EsPlanta5pueseser
ArboV de la vida,que eivta- Iottn^ cl
204
P/d.jo.
"afsin de Chrifo*
Calvario a morir por Jos
hombres ; los que all afften para acompaarle fon
fus enemigos, que le defean
la muerte ; eftosle maltra
tarn en el camino. Acom
pamosle nofotros , fiquiera con la compaffion,
pues por nofotros padece.
O Jefus mi , y quanto pa
decis por mi ! O , y quan
ingratafoy tanto amor!
Seor } aqu me tenis, dezidmc,cn que podre aliviar
vuelras penas i En que me
feas agradecido , meditan
do mi Pafon, y muerte, y
no me ofendas mas , ( refponde ele divino Seor.)
Pues Soberano Redentor
mi , ali quiere correpondcros ; y de lo ingrato que
nafta aora he fido , os pido
perdn de todo corazn.
Pefamc3Seror,de averos ofendido,
'.*!
icj
-'A
too"
blantc lleno de jubilo , y ,, liciten con aniasamorocrtremada alegra , ( qual ,; fas, para fcguirmc por el
fuelc molrar cJ Efpofo con -, cammo,quc yo les abrir
Jas ricas joyas de fu Efpo contigo. Padre mi , y
fa) habl con ella en fu fe- Dios Eterno, yo te concreto, y la recibi con eftas fieflb Seor del Cielo , y n.i7
razones, queefcrive la Ve ,, tierra, y obedeciendo .
nerable Sor Mara de Jcfus cu poder, y querer divi(a) de Agreda, (-a) O Cruz no , cargo fobre misomMift. defeada de mi alma.pre- bros >a lea de! facrifcio
Ciud.dt venida , y hallada de mis ,, de mi paible humani.
, defeos , vn a mi, amada ,, dad inoccntiflima , y le
,, mia,para que me recibas ,, admito de voluntad, por
zi
en tus brazos, y en ellos, ,, la falud eterna de los h- Ai Rt, como en Altar fagrado,. ,, bres. Recibidle , Padre m*n. e.
reciba mi Eterno Padre el mi , como aceptable a 8- v.\j\
facrificiode la eterna re. vueli-a Ju(ticr,para que
conciliacin con el linage ,, de oy mas no fcan ficr humano.Para morir en ti 3, vos, fino hijos, y heredc bax del Cielo en vida, y ,, ros conmigo de vucho
carne mortal , y paflible; ,, R.C) no.
3, porque tu has de fcr el
4 Concluido el pregn
Cetro con que triunfar de la fentencia,toda aque
de todos mis enemigos; lla multitud confufa, y tur la llave con que abrir las bulanta de pueblo , minif puertas del Paraifu mis tros, y Soldados, con gran
predelinados ; (b) el fa- elrepito, y vozeria fe mo
Jfa c. grado donde hallen mifc- vi con una defconcertada
,, ricordia los culpados hi- procciHon , para encami3, jos de Adin;y la oficina naife por las calles de Jea, de los teforos , que pue- rufalen,defde el Palacio de
,, den enriquecer fu pobre- Pilato, para el monte Cal3, za. En ti quiero acrcdi- vario, que era el lugar del
3, tar las deshonras,y opro- fuplicio. Camina el Salva biosde los hombres, para dor en medio de dos ladrot, que mis amigos los abra- .nes3uno detras de otro, bien
j > ccn <o alegria, y los for ac ompa nado 4e Sold ado,y:
2 o8
PlAt. 3 i . Sobre U PAfiln de Cbrifto.
Deus. l'ara ea emprefla Tribunales , y con la po Corona , aunque de varcda que al prefcnte mo
cfpinas, porque quifo coro- vian tanto tropel de gente:
narfedeefpinas,paracoro- los ojos ca! cclipfados , la
narnos de Gloria.- No le cabeza taladrada con aquedieron el Cetro ; Osro to- lia crueliflirna Corona, cumdo ee ticrrpo la Cruz yas penetrantes cfpinas le
para ponerla en fus om- ivan iriendo de continuo,
bros,dczia://0> cgoprofcep- por avcr de llevar la cabetro atar. Hila Cruz fcr mi za muy pegada la Cruz:
Cctro.con que he de impe- los pies dcfcalcos , el cuerrar al mundo,y quebrantar po todo defangrado , quc todo el infierno . Crucem brantado , y flaco , por la
funGa fnkiit-> qui infernum mala noche paTada , y no
cQnfregit,acci&lus eft pote- aver tomado alimento. La
(e) tia, futrexit die tertia. (e) Cruz,por fer larga, y pefaEccltf. De que ufaran todos los de da , no podia levantarlaxn
'Aa, de miExcrcito Chriftiano, pa- pefo; por efto iva arralran'Cruce, ra obtener la felizidadcn do por tierra entre las pie
dras , cuyos golpes , y mo
todas fus empreflas,.
vimientos, le caufaron una
grandifima llaga en el omU.1
bro , de que le refultava
Ciad.
Lmas,confiderad grandiTimo dolor , y pe
puesa nuelroRe.- na. (O
dcntorqual vaziacl Mon? S Aqu fue, quando una
te Calvario , y le veris, piadofa muger , llamada
que anda tan fatigado con Vernica , mugcr de San
la carga pcfadiTima de la Amadeo (cuya Cafa aun fe
Cruz , que apenas puede conferva en Jerufakn,y es
dar paTo : el cuerpo incli venerada de los Peregri
nado, las rodillas temblan nos ) vindole afll tan lafdo , el rolro enfar.grcnta- timofo , aplico fu roflro
dd , de los hilos de fangre un lienco.de tres dobles
que caan de la cabeza , y para limpiarle, y quedaron
lenes , y todo lleno de pol- en el lienco clampados
Por aver corrido tantos tres roftros , emejantes al
rolro de Jefu Cluilo ; co- dcfcaecido,como tengo dimo afi lo cfcrivc el doftif- cho , vino caer en tierra
fimo CartagcnarTrrj- Chri- en eflc camino tres vezes.
fti yultus imagines i fe ad (i) Sentidos aquellos inhu<!g) vtvam exj>rf/f remtferunt. manos Verdugos , y SayoCtrtag. (g) Las quales fe confer- nes, deque por cflo fe deutm.w. varljy veneran en diferentes tenia, le hazian levantar
-*fl' partes de la Chriftiandad. dndole cozes, y golpes, y
Difponiendolo all fu altif. tirando de los cabos de los
urna providencia, para que cordeles,y cadenas, dizienmirndolos fieles eflas San- dolc muchos oprobios , y
tas Imgenes, hagamos re blasfemias. Fieles, nueftro
cuerdo de lo mucho , que Redentor fe halla caldo en
efte divino Salvador pade- tierra ; considerad , que
ci pornofotros , y le cor- quien le ha hecho caer en
refpondamosagradecidosjy tierra, es la gravedad de
contritos de nucros peca- nueftros pecados, figurados
dos, que han fido la caufa en aquel madero , por los
de tantas penas , podamos quales fe ha obligado fadczir al Padre Eterno, in tisfacer la divina julicia.
terponiendo los mritos de Ven languores no/Iros ipfe
fu Santifilmo Hijo , lo que tttlit, & dolores noftros tpfe
el Real Profeta David \Pro- portavit.(k) Oque peotan
tettor nofler afpice Dcus\ & grande es efle No le atro- ss'
^ refpiceinfaciem Chriflitui. pelleis , no le pifis; dete
Pf*. 8?: ( *O Dios mifcricordiofo, neos , no pequis mas.
10 El Apoilol San Pa
v,io; Protcftor, y amparo de las
almas , mirad el rolro de blo, hablando dlos horrovucftro Chrilo, quan en- rofos caligos que mereca
fangrentado , dolorido , y el que qucbrantava la Ley
afeado el para mi reme de Moyfcs , di /e ; Cuanto
dio , por cuyos mritos in- magisputatis defiriera me- (1)
finitos, os pido tengis miericordia de mi.
9 Profeguia nueftro atrozes caligos merece el
amantiTimo Jefus fu viage, que fe atreviere pifar al
y como eflava tan flaco , y H;o de Dios > Qu es efto
que,
aio
TUt. 3 i . Sobre U Pafiln de
que olmos, Chriftianos, el Cavallos al horror: facupecador pifa a Jefa Chrif- dian los frenos , retroceto ? Quando es cito ? Quan- dian de efpanto: dio vozes
do comete la culpa grave, la impacienta muger al Co
chero , y refpondicMc : No
(m)
Lir.htc. temncndo. (m) Y cmo pifa ves , Seora , travefadoen
a fu Redentor conlaculpa? la eftrada un hombre agoElimaudo en nada fu San- nizando entre muchas heta Ley,dize SanJuanChri- ridas, fi ya no es muerto; y
folomo ; porque lo que no dize la gente,que es tu mifSirail. climamos, dezimos que lo mo Padrc, quien aora aca
ponemos baxo de los pies; bo de matar tirnicamente
y como el que peca no ha- Tarquilino ? Ella entonces,
zc cflimacion de la Ley, es masfcrpiente, que perbna
lo mifmo que i la pufera humana, le dixo: Patfa ade
baxo de fus pies ; y quien lante, que el paila r poe un
dcfprecia , y pifa la Ley, muerto teefpanta: Seora,
haze lo mifmo que fi pisa- (replico el Coctvcro) que es
(n) ra, y defprcciara al Legif- vueftro Padre. No impor.
lador : Sieut ea qtt<t concul- ta,pafla adela nte>y atropefoft. ibi. ( Uf rlc
fea vi
feccant llefe con mi
hom.iovo,
fea
muerto.
Cafo
por
T'ri. '*
.
cierto
inhumano;
y
por
efiki.
ttextjtimant. (n)
11 Es del intento un to defdc entonces le qued'
(o) cafo <fe refiere Valerio el llamarfc aquella callla'
Vuler. Mximo, (o) Julia, hija de calle cruel, porque en ella
M.*x-l Servi!io,Principe Romano, fe execut tal crueldad. Es
9. c.n. arda en amor deshonefto Chrilo nueftro Padre ,, y
. i.
con Tarquinot Ee, para Seor.- quando el pecador
mejor lograr fus intentos, va pecar , fe le pone dcSmil. dio la muerte a Scrvilio, larte efte divino Padre con.
dcxandolc tendido en me fu Santiffima Ley , y le di
dio de una calle ; y entro ze : Detente, pecador, nocon Julia en una Carroza patos adelante , mira que
para lograr fus intentos. me pifas , y atropeHas, pi
Encontr con el cadver de fando , y atrepellando mi
fu Padre : erizaronfe los Ley. Mas el pecador ce-
^1 1
ii4
P/at. 3 2 . Sobre la
nofotros padece. O Jefus
mi, tanto padecer por mi,
y yo tan ingrato ! Tened
mifcricordia, Seor, dele
pecador, que mi me pcfa
de todo corazn de averos
ofendido, &c.
Pafslon de Chrtfto.'
determinaron conducir alr
gun hambre, que ayudaTc
a Jefus' nueflro Redentor
en el trabajo de llevar la
Cruz harta el Calvario,
Llego i efta ocafion Simn
Cirineo, ( llamado afll por
que era natural de Cirene,
tfHK-*lt*f!!{Sltl*:f&$i Ciudad de Libia, y venia
Jerufalen)quecra Padre de
PLATICA 32.
dos Difcipulos del Seor,
llamados Alexandro,y RuAlquilan al Cirineo^ fo. (a) A cle Simn obli-
var la Crur a
^u -V
ChritO.
2T 4
Plat. 32. Sobre U Pafiln de Chrifo.
do, demonio,, y carne-..
zarwe, niegue/e a.
4 Mas es tambin de cargue ton la Cntz,tyfig(tadvertir, oyentes mios,que me, eon/idtrando, e imitan*
en memoria de efta Cruz, do mispajfis,} traba.]os. Afha dado Dios a cada uno fu. i lo obfcrV el Santo toda.
Cruz fegun fu eftado , en fu vida, y por tanto lleg.i
trabajo.*, ocupaciones, ad- tan. encumbrada Santidad,
vcriidades, perfecuciones, y fcr tan favorecido de fu.
enfermedades, pobreza, y divina Magcladi
de otros ^modos.j de cuya
j El Patriarca Jaco&>.
Cruz rvaze mencin San hablando en Profeca de
Pabjoydiziendp ; V-iutffuif- Chrilo.compar fu Cruz:
(k) q tnim. anus.fuum porta- con.el bculo, diziendo: //
,ifT(k) Cada uno procure jacula meo trartfivi Itrda- Cm). de llevar fu carga. Lo qual nemijum. (ni) Con mi ba,- Genefjc'.
explico , y dio- entender culo pafse el Jordn de ef- 3-J-v>10'
e.1 mifmo Seor N.- P. S. t.c mundo. El J,anuenfe: Per.
rancifco. (.1) Fue el cafo, bae-ulum inttLligitur Crux.
Minar- que en los, principios de fu. Chrijtxsper baculutnCrucis (n)
e\*s converfion , eflando con fluvtum tflins mundi tranfi- Vomg.
Wr
muchos. dcfeps de faber en vit,& adpatriamj>ervenit.ferfn- '
que podia dar gufto , y (n) El bculo frve de gran- f*r'
Exemp.fervir a Dios , fe qued un de confueioal Percgdno en
dia anegado en un maravi- fus. trabajos, y fatigas, en. c *'
lloro.extafis , en el qual fe particular para paflar las
le aparecila Mageftad de aguas impctuofas de los
Gh.rifto- cargado con fu: Ros. En lo qual fe nos enCruz. Entre, admiraciones, fea. , que fi Chrilo prai
encogimic.titos , y gozos le. entrar en la. tierra de Prod.ixo el. Santo : Seor , qoc millon de fu Gloria, fe vaquereis de. ella. vil criatura? li del bculo. dj: fu Cruz::
Que puedo, yo, hazer por HAC oportuitpttti Chriftum, /Qv
Vos, dilci'ffinio amor. mioj; & ita_ intrart in Glort4ra LftCt ri
para daros gulo" Y refpon-- fuam ; (o) con: mucha; mas
dole el benigniTmio, Se-- razn devemos noftros
or.- El qitcqtiijicreftguir* abrazarnos con la Cruz de
(r)
ii5
O+
que
Pxfrisn de Clmfta:
ligno Chrifi e/I omninm re- Cx)
rKmftcura pro/peritas, (x) D
Luego fi huyes de cfta/*"1
Cruz , muy defdichado feras. Dixolo el mifmo Chriftor ^Mt o accipit Crucem
fuat,& fequitur me,non efl (y)1
me ^/.(y)El que no lie- Matt.
va fu Cruz, y me figuc, no Ioi*i
es digno de mi ; y aH" que
dar excluido en mis gra
cias, y favores. Es muy del
intento lo que fucedio i
dos Grandes de Francia.
Fue el cafo, (z) Que exal- w
tado al Trono el Rey Luis .. Mel~
"*'*'' .*
Duodcimo-,
quifo manifef*n
r
ni
i
tar fus Reales carios hay-'
ziendo nuevos favores a algunos Grandes ; pidilos
nombres; y al darfelcs en Smil.'.
una lia , Yeal dos con
dos Cruzes. por la pluma.
Noticiados del fuccffo , y
difcurriendo , que el Rey
les quera poner en un pa
lo, defpreciaron con la fu
ga el defcanfo de fus cafas.
t
Supo el Rey fu aufencia-, y
culp de ambos con eftas
3, palabras, la huida : Los
II.
33 Grandes fe han engaat EL P. San Ambrofio do, por no faber eJ Abclleg dezk , que cedario de Chri/lo: tiene
ti feguro en los peligros , y 3, cite por principio la Sanel medio para las dichas, es 33 ta Cruz, de quien fe defka Cruzr de Chxilo: / no 31fUta.eon nueva gloria ej
que llevas , te parece pefada , jntala coa la que liev el Seor par nuelros
pecados , y por virtud de
el conidcraeion, experi
mentars, que effa tu Cruz
ya te parece ligera. Que
ello es conforme lo que
dixo San Gregorio : si Paffio Cbrifti d memoriam re~
ducitur, nthileji, quodnsn
fJ"0 animo tulleretur. (u)
Que no av adverfidad al
guna , que con la memoria
de la l'alion de nuelro
Redentor no fe lleve con
grande paz , y quietud del
animo. En una Cruzgranembutir una
pequea ; y entonces efta
dcfcanfa en aquella. La
Cruz que cada uno lleva,
por pefada que fea, es muy
pequea , refpeto de la de
Chrto , pues efte Seor
llev la de todos. Une,
pues, tu Cruz con ela de
Chrilo , y affi defcanfaras
en fus brazos.
~"
17
pregunto : Quienes fon cftas ovejas tan dichofas? Dire. Cada Ganadero tiene
una macea , con que igna fus ovejas , y por ellas
conoce las que fon de fu
Rebao ; eftas fon las que
le figuen^y de eftas cuy da,
y a eftas afifte, y regala; y
llegando la hora en que fe
han de retirar para defcanfar , fe pone el Paftor la
puerta del redil, cercadoi
y folo dexa entrar las que
van fealadas con fu mar-j
ca, y las que no, las efe*
cha como agenas. A la aplicacion- La marca con que
el divino Paftor Chrilo fcnal a fus ovejas , es la
Cruz que les da cada uno
fcgun fu eftado , para qu
con ella le iga; el que le
figue con efta Cruz , efte
regala , y allfte , y fte
dexa entrar en el cercada
(digmoslo ali) del eterno
defcanfo , que es el Emp
reo Cielo. Pero- el que hu*
ye defta Cruz , y la defecha, tambin ferdefeclia^
do del Seor en efta vrda,,
y en la otra: gtti tton accipit Crucem, & (ijutarme,,
tutu eft me dignut*
10 Y para que ctt> no
ai8
ci paTo,para acer,carfe ms
lo que vea, advirti,que
el Nazareno le falia rccibir ; polifc Don Luis en
tierra , reverente , y com
pungido , y oy que e dixo aquel Celeftial Nazare
no edas palabras; Lus, muy
eanfado -VAS , toma alicato,
que yo tambin llevo per fi
ffta Cru^y par todos los pe
cados de los hombres. Quedfe el Siervo de Dios ele
vado en extafis con cftas
palabras , y todo cubierto
de refplandores, por gran
de cfpacio , nafta que fe le *
trafpufo la vilon , que
dando recreado, y fortale
cido con tan fingular fa
vor , como fe dexa enten
der. Almas , tomad cxemplo dclle cafo; fi tu Cruz te
fatiga, confidera que mas
fatigadoeuvo Chrilocon
la Cruz de tus pecados , y
con cfta consideracin ha
llaras todo alivio , y confuclo. Pero mira no le
agraves mayor pcfo la
Cruz de Chrilo , pues efto
hazes quando pecas. No,
Jcfus mi , no permitis
que tal haga , fino quitad
me la vida , antes que yo f
buelva pecar. A .rni me ;
pefa de lo ingrato que' he
cor-
t>
T
T T C* A 33.
P LATIDA
De las lagrimas^ com~
pa/Tjon que tuvieron
cador
^ii
movido de mifericotdiai
Et mifericordi* mottts ejl>
le recibi en fus brazos, le
perdon , le vifti de nuevo: Cito profertefloUmprimam, & indulte tlnm, y le
regal con una cfplendida
mefa. Es comn entre Jos
Expofitorcs , que aquel Pa^
dre de Familia rcprcfent
Dios N. S. Padre de micricordia; y quandoel peca*
dor*econocido,.y arrtpentido dcaver dcxadoa Dios
por fus vicios, fe llega fu
divina Magclad pidiendole perdn , y Llorando fus
culpas , entonces le recibe
fu divina Magcad con mifcricordia , le admite en fu
gracia, y amitad, le muda
en otro de lo que era , y le
combida para la mefa terra de fu Gloria.
9 El motivo que tuvo
el Prodigo para llorar fn
culpa,fue el coniderar: in
fe reverfui^el malcriado en
que fe hallava, y los bienes
que por fus antojos avia
perdido dexando a fu Padre : Qjtanti mercenai M
domo futrs mei abund^nt
p4tiibiisg4a*tf*&**/**** (i)
pereo\ (I)Elo mifmotede-wr<e
ve motivar ti { pecador f^.v.i
O Tolo dixff
Chrifto aque1Ias compasivas mugeres,
que lloraflen fobre si , fino
tambie,n fobre fus
fer ves rpfts flete , & fupfr
fiosvfflr9s.(p') Dndonos
entender., que es tan abominable el pecado, que no
folo hemos de Jlorar los
nuelros , fino tambin los
genos, pues en todos ellos
fe ve Dios ofendido. Siete
diasacoftumbravanrosrAnriguos llorar los difuntos;.
pero el pecador ( dize el'.
Eelefialico) es un muerto'
de tal calidad , que fe devellorar todo el tiempo que'
durare' en fu mal eador
Luttus mortui fepttnviesr
fatui autcm>& impii,omnes'
diesvittillorttm. (q) Aquc11 Viuda de la Ciudad de
Naim,que iva acompaando a fu: hijo difuntos- que lc^
11
He-
prefla
xJ 5
muchos que fe avian de infeparable amilad que efcondenar , por no aprove- tablccicron David, y Jorucharfede los mritos de fu ts,y refiere el capitulo 18.
SantiTima Pafon, y mucr- del primer libro de los Re
te: Chri/ti-s flevit in Cruce, yes : Inieruntjtutem David,
tjMia cum fetref paflionent & lonathas/a>#.r.(d)Qiieft(Am mnibus ejfetftifficien- daron con aquel pafto tan
>c> tem caufam falutis ,-paucis unidos , que parecan un
D. Ber tamsn 'rffictentcm.(C) Y por alma condoscuerpos: Dilit*r> ap. ultimo, fueron todas lasla- gebat cnim, ettm quafi aniHtfg.bic grimas que derramo Chrif. mam fuat. Refta aora fu
to por nofotros ( dize Ca- ber de que ceremonia fe
Caltrtt, lentino , facandolo de al- valieron para .establecer
t" ltr* gunas Revelaciones) fcfcn- tan intima amilad, porque
fa*f. ta,y dos mil,y docientas.Y entre los Antiguos , huvo
fi Chrilo llor tanto por varias ceremonias en ornofotros , devido es , que den efte affunto. El docnofotros lloremos tambin tiTlmo Lorino , fobre el
por verle tan ofendido. Que Pfalmo 103. nos faca de Is
hi/o avr , que viendo fu duda-, diziendo de opinin
* Smil. Padre que llora por el, que de otros Autores , que fue
no le acompae tambin aTi. Llor Jonatas difufas
en llorar. Almas , Chrif- lagrimas , las qualcs venia,
to va por la calle de la fobreun vafo ; lzoDavid
Amargura llorando por lo mifmo , y en el mifmo
nuclros pecados, acompa- vafo. Abrieron la tierra, y
1
'
ea
ras
(h)
L1
* $o
44.
* 3 2,
de la Cruz de Chrifto , y
que no tienen mas Dios,
que el regalo de fu vientre,
y apetitos j y por tanto caminan muy extraviados del
camino de la Gloria, cuya
perdicin Horava : Multi
enimamnlan.t^Mos fj>celi~
fcbtm vobis ( nttnc aiftem,
&flens dico}inimicoi Crucis
- Chrifti: quorum pnis infer-
apetitos 3 comienda, y beviendo fia regla-, y dcfordenadamentc , folopor deLeytc, 6 mas de lo que la
naturaleza ha de menefter
para confrvat la vida* Y
de eftos fe dize , que vivert
para comer , porque no fe
contentan de comer para
vivir. Al vivi el Ricoavariento, de quien efcrivc
el Evangelila San Lucas,
que banqueteava cada da
con efplendidz : Et epulabatur quotidie ftlcndide.(si} (o)
Y el paradero que tuvo, Lttc*
fue fer fepultado en el In^
stno-.Etfef aftas eft ininferno-, para que allipagaTe
con hambre canjna, losdcleytesque tuvo en el fcntido del gilo. Y die fejnejantes pecadores fe lamento
Chrilo Seor nuelro qua-
235
/
PA-
e Chrfo.
do al Salvador , fe defpoJaron de la tnica inconfutil, y veftiduras.-Y como la
tnica era cerrada, y larPLATICA 35.
gajdefnudaronfela para faDe la crucifixin de caria por la cabeza,fin quide efpinas:
r>u T..~ nueftro
., n.^
ytarle
CQnla,a Corona
vioknda
qupe h
Chrifto
Redentor.
zieron (efcrive la Coronifta de la Virgen Mara) (b)
jEf foftquam vetterunt in arrancaron la Corona con
lecitm , qui vtcaturCal- 4a mifma tnica con defmevari* , tbi cr^cifixtrunt dida crueldad t porque le p. ib. 6.
eutn. Le. c. z. v. 33. rafgaron de nuevo las her- c>tz. n.
das de fu Sagrada cabeza,y 378
en algunas Te quedaron las
. I.
puntas de las efpinas , porY tenemos por que Te rompieron con la
aTunto,lacru- fuer 93 que los Verdugos
cifixidcChrif- arrebataron tras si la Co
to nueftro Redentor en el roa. Coniderad,almas3 el
Monte Calvario. Elavacf- dolor que aqu fentiria el
te Monte,fegun Adricomio Seor en toda fu cabeza y
'(a) Delpho , (a) cerca de la tienes! Y como dia loque
'Adrie puerta de Jerufalen llama- profetiz David : Et fuper
Delph. da puerta del Valle , por- diltrem wncrum meorum
que alliempezava el Valle addtdcrunt.(C) Hanaadi- 'c'
de Jofafat; y efcogi fu di- do dolores, mis heridas. *"' "'
2 Quatro vezes defnu- v''17'
. S , vina Mageftad con fu altifima Providencia a cfte fi- daron en fu Paflion nueftio para morir,por las razo- tro Redentor. La primera,
nes que dixeal principio de para azotarle en la coluna:
la Platica antecedente. Era la fegunda, para ponerle la
ya la hora de Seita , que purpura afrentofa : lat-ercorrefpondc la de medio cera , quando fe la quita
dla, y los Miniftros de Juf- ron, y le bolvicron veftir
ticia,para crucificar defuu- de fu tuaica: la quarta,fuc
$4
3 5 Sobre
"
cka
236*
PUt. 35. Sobre la Pafsion de Cbriflo.
hemos de focorrer ? Cu confecutivos ; y aunque el
bricndo la defnudez de los que las reparta lo conoci
pobres , pues lo mifmo ha- defpucs3call hafta'que vi
remos en efio , que fi yif- niendo por otra le repre
tieffemos al mifmo Jefu hendi , conque fe fue trifChrifto , como afi lp tiene te el pobre,y el adminilradicho ee divino Seor: dor quedo mucho mas trifNudas^(eram}^- cotperuiftis te , por U falta que le hami ... Amendico vobis^quan- zian para otros. Ea noche
diufecinis uni ex hisfratri- iguiente fe le apareci
bus meis minimis,mihifcciMat't.c. (lis. (g) Y aTi fe lo dip ena/ ,v. 3 6 tender S- Martin Obifpo.
Avia ele , fendo Catecumeno 3 dado de limofna a
Exemp- un pobre un pedazo de fu
capa, para que cubriefTe fu
dcfhudcz ; y en la noche fiVt
guiente fe le apareci el
}MS
Seor , cubierto con aquella ropa* y le dixo .- Martin
Catecumeno me ha cubierto
con efte veftido. O que dichofo fueras , ( tu que me
oyes , y puedes hazerlo ) fi^
affi fucedicTc contigo!
*
5 En confirmacin de
eftocuentaS.AnaftafioNifeno,
(h) que en Antioquia
(h)
ava
un
fiervo de Dios, que
D.Anacuydava
de repartir las liJfaf. to.
mofnas
los pobres , y de
i. Bb.
comprar
lo
neccTario para
411.
fu
fuflemo
,
y vellido. Y al
Exemp.
tiempo de repartir las camifas , un pobre llevo tres
pox una , viendo tres dias
138
PUt. 3 5 . Sobre U Pasin de Cb rifto.
Santa Cruz los barrenos,
9 Antes de clavarle los
Cu
<'
24
PA*' 3 5 Sobre t -Papin
noftro circttmfcrentes , ut chrifli. Fue Ifaac figura, y
or t- vita lefu manifest tur reprefentacion de Chrifto;
y el hierro que no quito la
e.* v 10 in corporibus noftris.(i)
vida la figura, lo executo
$ IIL,
en el figurado convertido
en clavos. Y efto fue en un
1 1 f~^ On tres clavos mifmo monte ; pues como*
\^J hemos vifto que- ya dixe en la Platica antedo Chrilo nueftro Salva- cedente 3 el Monte Calvador enclavado. Y es del in. rio era el Monte Mora,
tent lo que efcrive Ifaac donde Abrahan intento
Hebreo, citado de la pluma por mandado de Dios fade Fray Marcelino rEvan- crificar fu hijo Ifaac. (t) ,
gelila en fu Directorio Ele hierro irvi antes
Moral, fobre el Profeta Je- Candelcro,que con tres lu
remias. s) Que deftinb zes alumbraTc en el Altar
eelin-E Dios el cuchillo del Pa- tiempo que avia de ofrevtng. tnarca Adrahan, para que cer facrificios Salomoo. En
de l formarte Salomn un que nos dio Dios a entenCandelcro , fobre el qual dcr , que aquellos tres cla
puaefle tres luzes encendi vos fervian de Inzes en el
das quando ofrecera facri- Altar , 6 Ara dla Cruz,
ficio en el Templo ; de cu tiempo que el mas que
yo hierro fagrado fe fabri Salomn Chrilo , (u) fe
caron defpues los clavos, ofreca a si mifmo al Padre
con que fue crucificado en en facrificio. Y que como
la Cruznueftro'Redentor: tres lucernas nos alumbran
llud grofum ferrum fuper los fieles hazicndonos re
ccre accen cuerdos de la crucifixin?
qttandoSalomo offerebatfa y enclavamiento de -Jefu
crificium inTempto,futtfa- Chrifto nueftro Redentor
bricatum de tilo cuteto, cum para que le correfpondaquoSanfiusAbraham'voluit mos agradecidos- Yporef*
occiderc ex precepto Deifi. ta razn , la Rcyna Elena,
li'umfuumdtleftumifaac:& aviendo liallado mediante
de tfto eodtm ferro fiterttnt fus devotas , y.chrilianas
de Chrtf*.
en que muri nueftro Re
dentor , cmbi pacte de
ella, el titulo , y los clavos
al Emperador Conftantino
fu hijo, que cftava en Ro
ma: lo coloc todo en un
Templo, que fe llam defpucs , de la Santa Cruz de
Vileg* Jerufalen. (x} Y uno de efSs. tos clavos por el curfo de
dia \.de tiempo, ha venido poder
M*jo~ de los Reyes de Francia.
12 Enclavado quifo mo
rir nueftro Salvador, fiendo afli , que los dems jufticiados , aunque moran
crucificados , pero no en
clavados. Y afll fe cumpli
la Profeca del Profeta Da(y) vid: Toderunt manus meas,
P/i.tir & pedes meos. (y) Me han
V'l7m horadado mis manos,y mis
pies. Tuvieron los Anti
guos al clavo ( fegun efcrive
Pierio Valeriano) por
Smil.
Geroglifico de lo que para,
y de lo que fe eftabiece:
(O Sijiendi firmadique fignum(z) Y recibiendo Chriftocn
fus manos , y pies aquellos
/ir.
rcf.
clavos , cefs la cfclavitud
en que eftava el genero hu
mano en poder del demo
nio por la culpa de Adnj
cumpliendofc aqu lo que
efte Seor avia dicho : Et
141
243
cion. Y pues tanto bien tenemos cu Chrito pendiente en la Cruz , lleguemos
con toda confianca fu d
vina Magelad, poftrados k
fus plantas, con-grandc doJor de averie ofendido , y
de averie correfpondido ingratos tanto bien como
nos ha hecho , con propofito firme de ' enmendar
nueftras vidas , &c. Seor
mi lefu Chrijlo-> &c.
PLATICA 3 6.
TQC] titulo que pufcron
fobre j Cru2, dc
Chrito.
Scripfif auttm , & titulum
Ptiatus : & pofuitfupet
Crnccm.Erat autcmfcriptum:lefusNaz,artnusRex
lud^orum. Joaa. c.i9,v.
J 9 I.
_
i ~|~~"1 N el aflfunto de
II oy tenemos, fcr
" ^ la verdad acreditada,y la maliciaconfundida ; en prucva de aquel
Proloquioque dize: La <ver-
244
dad fuede padecer > pero no
perecer. Es Chrifto nueftro
(a)
Salvador lamifma verdad:
704. f. Egofunt veritas,(a) y como
14. v.tf. verdad infalible nos enfe, y predico la verdad de
fu Sagrado Evangelio : De
ore meo verbum vcritatis.
v-43. (b) St veritatem dico vobis,
(c) guare non treditismibi? (c)
r. Nos predict) la verdad, pa
ra que creyndole fuertemos dignos del Rcyno de
Jos Cielos : Sie enim Deus
dtlexit mundum , ut flium
fttum unigenitum dartt : uttmnis quicreditin eum,non
ptreat , fea habtat iiitam
"3-tM. fternam. (d) Mas opufofe la
malicia judayca . efta ver
dad, por lo qual le aborre
cieron, perfiguieron , le ator
mentaron , y crucificaron.
Mas en effa Cruz con que
los Judos intentaron pcrccerte , le enfald Dios ,y
(O acredito ante todo el mun
/>. c.; do : Prcfter quod , & Dcus
exaltavitillum. (e)
t/.j.
z Fue el cafo, que defpues de fer Chrifto crucifi
cado, y fixada la Cruz ante
todo el Pueblo , el mifmo
Juez que le condeno , que
fue Poncio Pilato, mando
por particular inftinto del
Efpiritu Santo, que pufief-
cn un titulo de grande
honra , y fobrc fu cabeza,
fixado en la Cruz , y efe ri
to en tres l&nguas, Hebrea,
Griega, y Latina, para que
todos le pudicrtcn leer , y
por l les contarte , que el
que eftava all crucificado,
no crA' ladrn como los
otros, ij! eftava all por de
litos que huvicffe comet'
do, fino por embidia de los
que le devian fu;ecion , y
obediencia. El tirulo dezia: lefus Nazarcnus, Rex
Iad9rur.]c(us Nazareno,
Rey dlos Judos. Cuyas
letras elavancntalladas en
una tabla j ( y oy en da fe ?los s
conferva e.n Roma en la dtR*~
Iglefia intitulada : Santa -***.*
Cruz, en Itrfale. Fue ha- .* " "
llado.quando lo fue la San- ^
ta Cruz.) Y aunque los mif- *
mos Judos reclamaron ,
hizicron grande inftan,cia,
para que lo mudarte, y pufierte , que mora , porque
avia dicho, que era Rey de
los Judos, no lo quifo mu
dar dccomo eftava efe rito:
dando entender , movida
del Efpiritu Santo , que no
mora por aver dicho que
era Rey de los Judos , fino
porque realmente lo era, y
ellos no le avian querido
245
Plat. ^6\ Sobre U Pafsion de Chiflo.
recibir, antes le avian per;- quod, & Dftu fxalttvit itfeguido hafta la muerte, lum, & donAvit illi atrnta,
porque ks rcpr-chendia fus qutd eft fupcr omne ntme. <jp
pecados. En efte titulo fue (g)Danctonos con cfto en c.i.
acreditado , y enfaldado tender,que es tanto el amor
con tres efpecialcs nom que Chrifto tiene los
bres: El i. es Jefus. El 2. hombres, que el fer oueftro
Nazareno. El 3. Rey: lefus, Redentor , muriendo por
darnos vida , lo tiene por
Nazarenus, R(x>
. II.
'.'' '.
3 T O primero que
I j acreditar Chrifto
en la Cruz, es fer llamado
Jefus : leftts. Efte nombre
Jefas, es lo mifmo que Sal
vador , o el dador de la fa
lud ; y Dios le pufo efte
nombre , para que convinieffe al efpccial empleo
que venia al mundo, que
era , el falvar al genero hu
mano , del cautiverio en
que vivia por el pecado de
Adn, y darle la fajud, y la
vida con fu Paffion , y
muerte ; y affi fe lo efpecific el ngel San Jofeph:
Ef vocabis nowen e]us le(f) fuw.ipfc enimfalvtdnfacict
Aatt c. fofttlttmfuum peccatis eor. rum. (f ) El Apoftol S. Pa
blo advierte , que Dios enfalc Chrifto dndole efte
nombre de Jefus , que es fo-brc todo nombre : Proptcr
140"
( j ) follt pendentibifs prtctden
Sttttoo. te titulo , qxi catifam faent
> Cy indicaret. (i) Pues por que
'3* felcponeChriftaeTacaufa, titulo Cobre fu cabeza?
Super caput e]as. Es el mifterio, oyentes mos, que co
mo ya dixe, quien gpvern
elo fue el Efpiritu Santo;
el nombre de Jefus , le publicava fer Rectentorjy Sal
tador nuelro ; y en efto fe
nos dio a entender , que. fe
honra tanto Chrifto de fer
Redentor, y Salvador de los
hombre.', que efte titulo fe
le pone fobrc fu. cabeza: *j>tr caput e]us. Y por efte
titulo, como nombre fobre,
todo nombre , le adora , y
seyere.ncia el Cielo, la tier
ra, y el infierno Humiliafemepfum faciut of-
Pafiln de
24$
Plat. 3 6. Sobre U Pafsion de Cbrlfto.
en primer lugar, por fer lla y fruto de mi Platica. Que
mada lengua Santa ; y co tengamos clavado efte timo dizc San Ifidoro, fue la tulo en nueftros corazones,
primera que huvo ea el fin que fe defprenda de
mundo , y la ultima de que nucftra memoria la confiufaran los hombres antes deracion del grande amor,
del dia del univerfal Juicio, con que ele divino Seor
(e) (e) Todas las Naciones del nos amo, haziendofe hom
S.lfidor mundo fe dividan en ellas bre, para padecer,y morir,
tres lenguas ; y denotavan para darnos vida;muri pa
queela,s tres Nacionescon> ra falvarnos del cautiverio
efpecialidad, avian de reci de la culpa , que clo deno
bir la Fe de Chrilo , con- ta lefttf ; muri como flor
feTando las tres fublancias del amor, para enriquecer
de ele divino Seor , con nos de las fragrancias de fu
viene faber,la Divinidad, gracia, que cTo quiere deel Alma , y Humanidad. zir Nazarenas. Muri co
Afsi lo difcurri Malonio, mo Rey amantejdefterraniguiendo el parecer de do nucrtra muerte coa fu
fO Pr udencio:SeiCffr prAcipuc muerte, para fervirnos de
Mullan, tribus lingttis ludaicafir*- alma , y vida nueAras al
in Sacr.
Sind. c. (*,& LatinA*guia tres ifte mas : gjti morfem noftram
6* foi. Nationes chrijli fidem ar- mortendo deftruxit , & i/identitts erant fnceftttr*,{i) tam refurgtno reparavit. (h)
114.
i o Advirti el citado (h) Y con cfta confidera- inPrf(
Autor , que cite titulo fue cion , hemos de correfponfixado en la Cruz con tres der al agradecimiento de
clavos, en correfpondcncia tanto amor, y mifericordia,
de las tres dichasNaciones: que la-ufado con nofotros.
Cg) Titiilus tribus lin^uisfcrip- Y de la ingratitud con que
Mutilan. tus, tribus clavis afficitttr. hala aora hemos correftib fnp\
(g) En que fe nos dio en pondido, le hemos de pedir
y cita a tender , quiere Dios ten perdn , proponiendo ea
S- Cipri
un. li.de gamos fixo efte titulo en adelante la enmienda, &c;
Seffr mi Itfu Chri/lti,
montib. nuclros corazones. Elo
(oyentes mios) os aconfejo t y encargo , por efcopo,
ajo
disfamado.
no
251
25
5 EN medio de dos
reos
re ladrones , te
nemos Chrilo nuelro
Salvador en cle pato.
Traed a la memoria , de
quando ele divino Seor
quifo moftrarfe en gloria
en el Monte Tabor , refplandeciendo u rolro co
mo el Sol : t rcfplcnduit
(d)
S.-J
t-
Meti
deSacr
Sin el. c.
<?. /o/.
nfi,ernoi. Y en teilimonio
de cita verdad, ccrivc MaIonio, (n) que en aquel rerremoto que huvo en la
muerte de'Ch.rifto.fc abriuna efpantofa rotura conrigua la Cruz donde penda Geftas: era ela una boca de finia tan profunda,
que llega va a las cuevas del
infierno , y oy en da fe
conferva ; y aunque por
ella echen alguna piedra,,
no fe /ente dar en fuelo , y
por aquidefcendioel alma
defte obfnado pecador. Y
fe. conferva oyen da, para
que firva de cfcarmiento
los, pecadores , que eltr
ebftinados en fu maldad,
fin- teducirfe a deteftac las
culpas con verdadero do-
256*
P/df.$7'
unas palabras, que dize eftc
cJjvJno Scor en el cap. 5.
. dcJosCanticos: Manrsme*
^' diiirtlaverunt mjrrbjtm- (r)
Mis manos dcftilaron mir
ra. Y quando fue cito? San
Ifidoro dize, que las manos
de nucftro Salvador deftilaron mirra , quando fue
ron enclavadas en la Cruz:
(s) (guodfpecialiter dixie prop*
D. Ifid. ter fixuras clavorum. (s)
de Pa/. De .fuerte , que lo mifmo
Dow c. era deftilar Chrifto Sangre
3tf"
de fus manos por las rotu
ras de los clavos , que deftilar mirra, para beneficio
de los hombres. Sepamos
aora, que propriedades tie
ne la mirra , que da
compara Chrifto fu prcciofiTima Sangre. Ya lo dize
. el dodtiTimo Alapidc:^rfl
e Chrifo.
cidos, los que crucificados
fus paTiones , hizieren
compaa Chrifto en la
Cruz.
. 1 1 Pero ay dolor ! que
fon muy pocos los que
crucificados acompaan
Chrifto en la Cruz. Cuen
ta Ccfario , que en un Monafterio de fu Sagrada Or- (x)
den del Ciftr, (x) huvoun Lib. 9:
Rcligiofo lego gran fiervo >**/
de Dios 3 llamado Rodul- c.il*
fo} el qual quedandofe una
^
noche defpues de Maytincs Exemp.
en oracin en la Iglefia,
vio k Chrifto N.S. crucifi
cado, y juntamente con fu
Magcftad, vio, que eftavan
quince Religiofos de fu
Religin, cada uno tam
bin en fu Cruz , acompa
ando Chrifto N. S. Co
nocilos todos, y AUC aun
vivan; y dize, que los cin
co eran Legos , y los diez
Mondes- Y citando el dicr\o Religiofo efpantadode
tan admirable vifion, ledixo defde la Cruz el Seor:
Rodulfo, concesenos que
citan crucificados cerca de
mi Y refpondi : Seor,
bien conozco quien fon,
pero no entiendo lo que
fignifica efto que veo. En
tonces le dixou Mageftad:
Ef-
P/*M7.
Eftos folos de toda tu Reli
gin fon Jos que eftn cru
cificados conmigo, confor
mando fu vida con mi Pafion. Y con efto defapareci lavifion.
12 Ved , fi con razn
dixc , que ay pocos , que
crucificados en fus apeti
tos , quieren acompaar
Chrifto en la Cruz. Y de
efto fe quex Chnfto un
Bxemp, alma diziendola , que ay
muchos que le quierer?
acompaaren las glorias, y
gozos del Tabor ; pero po
cos , en las penas, y afren
tas del Monte Calvario.
Desengamonos ya , y en
tendamos, que/1 queremos
gozarle en el eterno defcanfo de lag!oria,le hemos
primcrode acompaar,por
compa(Tion,e imitacin, en
las penas de fu Paffon , y
muerte. Y arrepentidos de
la oxedad , y tibieza con
que hafta aora hemos vivi
do, pidamole perdn muy
de ver as , imitando al buen
Jadron, diziendole : Domi
ne j memento mei. Seor,
acurdate de mi, por vueftra grande mifericordia: de
mi , que Iby criatura tuya:
de mi, Paftor amorofo, que
foy la oveja errada que buf-
de Chrlfo.
357
cas. De mi , que fi te ofen
d, ya me pefa. De mi, que
i pequ,y lo lloro. De mi,
que i no refpondi tus vozcs , ya te bufeo. De mi,
que fi fegui la vida licenciofa, ya abrazo la vida pe
nitente : Memento mei ,
acurdate , Seor , de mi;
no de mi mala vida patfada; no de mi flaqueza , y
mifcria ; no de tusofenfas;
y mi malicia , mo de que
eftoy arrepentido ,j>idicndoos mifericordia , la que
nunca negis al que arre
pentido os la pide. Miferi
cordia , Seor , pcfamc de
avcros ofendido, y propon
go firmemente con vucftra ayuda de nunca
mas pecar, &c.
***
PLA-
Pa/ston de Cbrifia*
grarian las gentes conio
fuelen los Soldados vita*& 3 ;
riofos , q u ando defpu.es de Smil*
cogida la prcTa fe repar
ATIP
A
J. i \^
ten los defpojos : Ufabuntur ctramtefaut exaltant
De la reparticin que vifores capta prxa,
58
P/4-3
'E1
2 6o
ch el rclo de fu amor:
Ma]arem has dileftioncmncmo babet , */ animam/ttam (k)
- fl "
al amor pintan demudo,
porque el vertido cubre , y
el amor no fufreel eftr cu
bierto. Y Chriflo cft pa
tente dcfnudo en la Cruz,
porque ai es donde con ef
pecialidad fe obftenta mas
amante de los hombres.
Una de las feales de que
ay mucho calot en lo inte Smil)
rior del cuerpo , es el aligerar de ropa. Y era tan ar
diente la caridad de Chrif
lo en la Cruz para con los
hombres , que no folo fe
aliger de ropa , fino que
qued defnudo.
$. II.
ela doftrina
aflcntada, defearn HIS oyentes faber , que
veftidos fueron los que llevava Chrifto, y fe repartie
ron los Soldados. Digo,
pues , que par los Evangeliftas no confia quantas
fueflen eftas veftiduras ; fo
lo confta , que una fortearon , que fue la tnica in6 Quifo morir demu confutil, y otra, otras di
do 3 pem? 55 fe Cru^ e: vidieron, La. Venerable
Sor
PafsiotJ de Chrifto.
SorMariadcJefusdcAgre- ya. No ay duda , que rila
M>/I .Ci da en fu Hiloria de la Ciu - divion d quatio paites,
de 'dad miftca de Dios, culos que hazen relacin las
nmeros 68*. y 691. y en quatro paites de que fe
el nm. 1391 .dizc,q las vef- compone el mundo, Orien
tiduras que traxo Chrifto te, Poniente , Aquiln , y
fueron , la tnica inconfu- Mediodia, tuvo, gran mitctil,y un manto, b capa,que rio , difpueo all por la
llevava fobre los ombros; Altiflima Providencia. Y
cflc fue el que fe quito en es, que en ia capa, 6 manto
el Cenculo, para lavar los cft fimbolizado el amparo,
pies los Apodles , y el la proteccin , y el reme
que dividieron entre si los dio ; y en Ja de Chrifto , fe
Soldados en el Calvario, expreflava el remedio que
haziendole quatro partes. dio al genero humano dn
Y aunque fe le quitaron dole la falud,como Reden
quando le prendieron para tor; v, elo fignifica fu ribmmaniatarte, y ya no le lle bre de Jefus, que es lo mifv mas ; pero por divina mo <yzfalus-1ivclfalMtis dadifpenfacion, (dize la dicha tor\ y en aquella capa avia
Venerable en el n. i $. ya Dios depofitado virtud fa. citado ) no falto quien le nativa,como lo experimen
llevafle hafla el Calvario to aquella devota muger
figuiendo a Chrilo. '
llamada Hemorroifa , que
8 Efta capa, . manto aqucxada en un fluxo de
tenia quatro cofturas , (co fangrcpor tiempo de doze
mo afsi lo ufavan los Ju aos , y kndo dclauciada
dos) de las quales pendan de Mdicos , y medicinas,
quatro cordeles , como folo con tocar de paflb la
confa del Deutcronomio fimbria de ela capa,reflaucap. zz. Funculos in fm- rfupriftinafalud.(l)Ams 0)
kris ftcies per quatuor n de cfto, fon numerables
gulospalii tutano opericris. los enfermos , que fanaron
Por eflo dividieron el man foio con tocar cla capa;
.r
to en quatro partes finraf- pues dizcel Evangelifta S.
garle , cabindole cada Lucas'1, que quadrillas
uno de los Soldados la fu- acuda la gente tocar v. jt^:
Chrif-
2,6 ^
Chrilo , porque de fu tactofe exalava una virtud fanativa , con que quedavan
libres de fus dolencias : F.t
Sf///#r turba quxrebat eum
tangen: quia virtusde tilo
exibat , & fanabat omnes\
(m) (m) y como lo primero que
Z.xc.c 6 fe tocava en <:! cuerpo de
v 19. Chrifto era cite manto,
pues le coga defde los
ombros hala los talones,
iguefc , que en el fe hallava la virtud fa nativa. Y
difpone la akiiTima providencia , que ela capa fe
divida en quatro partes,
correfpondJentes las quatro del mundo > para manfeftar con elo las gentes,
que Chriflo era el amparo
de todo el mundo , dandoIc la falud, y remedio como
Redentor / fefus, [alus^el
feltftis dator.
9 En orden a la tnica,
la de Chrilo era fo!a una,
porque vivi en todo muy
pobre : Ego vero egenus-,cr
paupcr fum. ( pf 69 v. 6. )
y como tal fe contenrava
con una tnica ; y elo mifmo encarg obfervaflen fus
Dicipulos : eque duas tuateas habeatis. (n) Y mas,
v- 3
R4
quede
i tf4
pi*f* 3 8.
quede permanente , para
que firva de exemplo a los
del mundo, y fifcalice conrra las galas ,;y profanidadesde que ufan \N*n fcttmus ttm* fid , fa.
4 Mas Aquella tunaca, por fer tcxida de aguja,
y conlar de numerables
pun tos todos unidos, fin fobrefalir ningn cabo de
cuerda, esfimbolo de paz,
y unin , con que quifo fu
divina Magelad vivieTemos; y. afi vivanlos fieles
cn la primitiva Iglefia,corrio advierte San Lucas en
los Hechos Apoftolicos :
fort4t(ml' anima, una.(t}
. ^ difpone el Seor , que
4? v. 3 2- e^a tnica qaede en fu
Iglefia , para que nos firva
de dechado, y recocido de
la paz que nos encomcndo, quando .ixQ-; Patem relinejMO vibis- , fajcem meam
(u) do volts, (u) La paz. os dec. xo , mi paz os doy. Ved,
/. pues,fi fue acertado el conte\Q-*.Nonfcinatnus eamt
fed fortitwur ,&f.
15 Aun aado a todo
l dicho EAa tnica elavateida con la SantiCma
Sangrc de Chrilo j prime,
t mente;,. q,uando eAc divl-
Pafeien de Chrifo.
no Seor fudfangrc orando en el Huerto , harta llegar icgar con ella Ja tierra. (x) Dcfpues ' quando T (x' *
aviendo ido azotado , y fT
elando todo fu cuerpo he-
cho una llaga con cinco
mil, y quarenta azotes que
le dieron, (y) Se pufo el (y)
Seor ela tnica , 6 quan RtveH
pegada las llagas queda- tS*G*
ria ! Quitaronfela defpues "$&*>
renovando fus heridas, pa,- l?' I
ra vcftirlc de purpura, J**
y tratarle de Rey ngir
do. Y aviendole dado fcor
tencia d muerte de Cruz,
fe la bolvierorv a poner,.
para que. fueffe mas biea
eonocido-dc las gentes , y
la llevo hafta que le defnudaron para enclavarle cu
la Cruz en; el Monte Calvario. Inferid , pues, de
aqu ( fieles) quan cnfangrentada eftaria cla tunica ! Pues vertid ura 3 que eCta tan cnfangrentada con.
la precioiTma Sangre de
auetro Redentor , no. con1viene que fe deshaga, y
vayan fus pedazos porrincones , y fe pierda fu. me
moria , fino que quede en-'
tera., y venerada cnlalglcfia de Dk>s por reliquia cf4}.'*,
2 66
PLATICA i9.
me oyes ) hazcr peniten
cia ? que efperas mudar
de
vida , deleitando las De como blasfemaculpas , aborreciendo los van 9 y burlavan de
vicios con una buena conChnfco en la
feTion ? Efperas que te
Cruz.
venga una muerte repen
tina,^ una enfermedad, en
que privado del ufo de las Prttereuntes
potencias , no puedas conmabant cum molientes caferrte , ni pedir a Dios
pittfua, & dicentcs.Vab
perdn ? Ea , pue , hazlo
qtti defiris tem^ltim Dei,
aora con tiempo, budvete
& i triduo illud rettdifia Dios , y da la efpalda al
cas:falva temetiffurt: fi
mundo , y todos fus guffilius Det es , defiende de
tos , y vanidades , que todo
Cruce. Matth- .27. v.j 9.
paTa como la fombra ; pe
& fequentes.
ro el alma ha* de durar
eternamente, 6 para kmpre en la Gloria , 6 para
ficmpreencl infierno. 'LleOy principio
ga,pues, los pies de Chrifcla Phmca con
to , &c. Seor mi leunas palabras
fu cbrifto, &c.
del Profeta David , en el p/i. 73;
Pfal. 73. En donde hablan- v.z~
V
do de los improperios de
Chriflo nueftro Redentor,
dize : Sttper&ijt eorunt , qui
te odfrunt, afcendit femper.
La fobervia de los que te
aborrecieron , fiemprc fube ; eflo es , nq^cefla , 6 va
en aumento. Y cito fe ve
ri-
267
(a)
P/*.a;
v. 17.
Smil.
ladrando , y fe amotinan
ladrando todos contra el.
pobre j y no tiene mas re*
fiflencia, que es el callar, y
fufrir. Vivi Chrilo como
pobre , y como pobre mu- .
rio demudo : Ego veroegeus , & fauperfum. (c) Y
era tanta la ira que tenan py
los Judos contra fu divina v.
Mageflad, que leperfigucn
hala la muerte ; y circu
yndole en el campo del
Monte Calvario, le ladran
amotinados , con blasfe
mias,y cfcarnios: Blafpkcmabant cu?n. Mas.Dizc San
Epifanio , que los perros
tienen tal puopriedad , que
en dndoles la rabia , fe ol Smil.;
vidan de todo, defconocen
fu Seor , y contra el fon
ranto mas fcrozes , quanto
fueron mas alhagueos.
Affi aquellos enemigos de
Chriftojcftavan tanrbiofos , que defconocicndo 4
fu prpprio dueo , Seor, y
Criador, fe buclvcn contra
fuMageftad, mordindole
con blasfemias , y efcarnios : Blafyhemabant eitrx.
Aora las palabras de San
Epifanio \jud<ti fujtt canes
rapidi , atticumiA rabian
converfijunt , amiitunt re-
'(o
4 Blasfhemabant cuto,
Porque ya que no podan
herirle con fus manos, procuravan de herirle con fus
lenguas. Comparo Jere
mas I as lenguas de los ma
los con las faetas ; Sagitta
vulnerant lengua eorum.()
. (e)
lertm , Y aunque es verdad que
. Salomn las compara tambicn Ja efpada. (f) Pero
Prov. r. en eftaocafion, las lenguas
tf'.v.i de aquel los blasfe mos , fue
ron faetas , y no efpadas.
Smil. Y es la razon.que la efpada
hiere de cerca, petla faeta hiere de lexos. Y viendo
aquella malditagentc, que
ya no podan herir Chrif
to de ccrca>le ofenden con
las faetas de fus lenguas,
exalando blasfemias 5 y
oprobios contra Hueftro
Redentor ; que hiriendo
en fus odos, hazia el efec
to en el fentimiento, y pe
na de fu coraza n . Sagitta
vulneran* lingt
. Blajfhcmahant tuta.
7*.
a 7
^*f 3P
i P*fsion de Cbriflo.
vertidos-^1/- tmnis turba et- edifico Salomn , en donde
rtcm, qui fimul derant, ad entonces les predicava , fi
Speclaculum iflud, & vi'de no del Templo de fu. probant qu* fiebant, percutien prio cuerpo , que era Tem
tes fefiera /ua reverteban- plo de fu Divinidad: Hoc
f#r.(g)Difcurfo es del Gran /tute dicebat (dize el EvanLUC, c. Padre San Ambrofio: Pul- gelifta San Juan) de Templa ()
chre *it Evangelija, quia carparis fui. (I) Y la verdad loan,
tranfcuntes, nonfiantex(h) de efte aununcio, conocie
D.Amb Porque como bien ponde- ron los Dcipulos quando
in Pf*. rava Orgenes , es pcoprio le vieron refucilado .- Cum
o.
de los que no fe detienen ergo refurrexifet a mortuit*
con la memoria , y confi- rcordatifunt difctpul c)us,
deracion mirar Je fu qia hoc dictbat,& crcdideChrifto , padeciendo , el rttnt Scripturx , r fermont
blasfemarle , y ofenderle: qucm dixit lefus. (m } De lo
(O Prttereuntium , atque de- dicho fe infiere , que aque
Orig.tr. clinatium opas efl , lefxnt llos enemigos de Chrifto,
3f. in bltfpbcmare. (i)
hazian blasfemia de la ver
Ma.it.
7 Le blasfemavan fa- dad que no entendan , e
cando burla de que aviadi- ignoravan ; fe mejan tes si
cho,que deitruiria el Tem los que dize San Thadeo
plo de Dios , y en tres dias en fu Epiftola : Hi autem
le bolveria reedificar: qutsumsMe quidem ignoVah , qi defiris Templum rant-) blafyhemant. (n)
Epift.
8 Otros le dczian ; Si /.e v^
Dei,dr tn triduo itud reedi
(k) ficas, (k) Y efto era falfo flitis Dei es,defte(ie de Cru 10.
ce, (o; Si eres hijo de Dios, (o)
MAtt.C. tcftimonio5por no ayer en
17.^.30 tendido lo que dixo Chrif defciende de eTa Cruz , y M*n.c'.
to; pues lo que eftc divino. aH , te creeremos. No ay
Seor dixo los Judos, duaa,que fi Chrifto quifiefue , que anunciando fu ra , podia dcTcendcr de la
muerte, y Refuirrcccion, les Cruz fano,y libre, pues te
dixo : Rcfolvcd cfte Tem nia todo c poder del Paplo, y en tres das le bolve- dre:Sfief quia emnia dedit
re reedificar; y no hablo ei Pater in w^*/.(p)Y au-ndel Templo material , que que por efte milagro podian
(g)
272,
Plat.$$.
de Chrifff.
mundo , por la honra , y
gloria del Seor , les dixoj
Jnpatientia veftra.pojjidebitis animas <veftras\(yC) que
con la paciencia triunfa
ran de todo, pues con ella l'v'*9
llegarian a fer dueos de si
mifmos.Esa paciencia vir
tud tan importante,que fin
ella3dize San Pablo, no po
dremos confeguir el galar
dn , que Dios nos tiene
prometido: Patientia enim
vobis necejfaria eft'-nt votZtatemDeifacientes, reportt promifjionem. (y) Eft3 (y)
virtud rcfplandeci en Ad. H*~
Chrifto Seor nuctro con r^.io;
tal excelencia , que fud^S*:
comparado al cordero quldo cft en manes del Efquilador , y al cordero, ya
la oveja , quando les llevan
al matadero , que no abren
fu boca para qucxarfe ; y
por efto nos dcx encar
gado cfce divino Seor,
que aprendiramos de fu
humildad , y fufrimientos:
Di/cite a me^uia mitisfttmt
& humilif corde, (z) Al in
tento aora el Gran P. San
Aguftin: fi Chrifto huviera
"hecho aquel milagro de
decender de la Cruz , aun
que acrccitava fu emnipotencia,pero muchos diran,
que
274
?!** 3 9- wre la Pafsion de Cbrfo..
bien ellos , aunque perros libres: Ei defn.itfamtastne
pequeos , hizicron lo mif- vebis deefft , & livore ejfs ^
mo, iguiendoel rumbo de fanatifUm#s. (g) Pues por '?r''
fus cabezas.
eTo qo quifo librarte del
ij Una de la* blasfe- padecer, y morir, pudienmiascon que le ultrajavan do.
aquellos Superiores , era
14 Hallad mal Ladrn
dezirle : Alits falvos fedt, (efcrive San Lucas) fe atre<0 fe iffnm no potejt falvitm vio. blasfemar Chrifto:
ftterc. (c) A otros ha he- Vnitsautemde hist quiten7' 4't cho falvos, y si mifmp.Ao debant Utronibus
e puede falvar. Y en defa- mat e*m dtcens : Si tjt es,
gravio de efta blasfemia^- Chriftus ,fali>*m.fac te />-. , ("'
go,queipude,nnoqueno
Mucho,
4 .
quie* librarfe de la muer- atrcvimiento.fue ele. Que , ***'
te : Oblit^tts eft yuta ipfe vo~ elando. en el, patbulo de
af c. Ittit. (d) Y ele no querer, la.Cruz por malhechor, tu-.
53- v-7- acredita fu dcydad de fer vieTe animo para hazer cfHijode Dioj. Pues cftando carnio,de un hombre ino?
el rnundo perdido con la. ccnte , y julio ! tito, oyenivmertede la culpa, vino al. tes mos ,, es lo que ucede
mundo hazerfe hombrej^ muchas vezes en ej mundo,
para falvar al mifmo mun- que el. pecador que cft.lledo-.MfJiJit Deas pilitimfuttm. no de maldades, cenfura.
(e) in mundum , ut falvetar: por malas las acciones del.
loan.
i^/Mm. (c) Y cp- varn juo j y. la caufa es,,
avia de fer eflo? Digalo porque el ciego para co-.
Ifaias : y<rc Unguor.es no- nocerfe si:(i) AntlulAntnt
(f) Jiros ipfe tull , & delyres ut c*ci , quia Domino pecca
Ifa nofiros ipfe pertavit. (f) verunt ; y es Argos ,.
Recibiendo obrc ii nuef- notar las acciones del pro-r
tras dolencias , y enferme, ximo, Y a etf e reprehende
a. es. De fuerte, que erto, el Apolol Santiago en fu;
fue (dizc OJeatro) que Epilola , diziendo. :. Tu %
Chrifto quedo enfcrmo,do- a*tem quii es , jui j#dic*s
lente,)', herido, porque no- proximam* (k) Quien eres jaco.
forros
fanos^y tu. , que, te atreve^ ;uz- 4.v. , 3 .
gar
275
. Sobre U Pafiln de Chrijlo.
or.acucrdate de mi.quangar contra tu prximo.
1 5 Contra efte facri le
go , y malhechor Geftas,
tom la mano fu compae
ro Di mas en dcfagravio de
Chrifto. Primeramente le
dixoj que no tema Dios,
pues eftando para morir en
un uplicio por malhechor,
fe atreva a ofenderle cor
aquellas blasfemias: eque
ta times Deum , qaod in ea~
dem damnationc es- Lo fegundo , que fe conociera i
si mifmo j de que era un
malhechor publico, affi co
mo l tambin fe conoca,
de que por fus maldades
eran dignos de aquel caftigo: Et noy quidem )#Jle, nam
digna fafis recipimusfcio
que aquel Seor que tenan
fus lados , era varn jufto , e inocente, fin avere
le probado maldad alguna:
Hic vero nihil raali gtjjtt.
Por cuya defcnfa , y defagravio , alumbrndole el
Seor interiormente, le co
noci , y ador por verda
dero Dios , y hombre ; y
arrepentido de fus culpas:
Nos tjuidem }nfte->n4m dtgna
faifa retiftmjts , fe bolvi
al Salvador, y le dixo : Do
mine, memento wei, cam veeris in rtgnMm nitm. 5e-
do llegues tu Reyno. A
cuya confe ilion admirable,
le correspondi el Salvador
ofrecindole , no folo fu
memoria, fino la poTeTlon
del Paraifo en aquel dia:
Amen dico 1'tbi : Hodie mecum eris in Paradifo. Y elo
mifmo puede confiar el pe
cador , que con Adis de
Fe , acompaados de con
tricin , y arrepentimien
to , fe llegaTe los pies de
Jefu Chrifto , pidindole
perdn , y mifericordia de
quanto le tiene ofendido,
no Tolo con fu mala len
gua , fino tambin Con el
penfamiento, y co la obra.
Seor , en dcfagravio de lo
que os tengo ofendido , di
go , que feais bendito , y
alabado por toda una eter
nidad en el Cielo , y en la
tierra. Seor > tened mife
ricordia de mi, que me pefa de todo corazn de averos ofendido , &c. Setter,
mi le
' *
*"
* * * *
*** ***
***
***
Sa
PLA-:
PLATICA 40.
De como fe cubri" el
Sol , en dernoftracion
de fentimiento, en la
Pafsion de fu
Criador.
'A Sexta antean btra cner*
faf* fu faper univer[amterrAm ,. ufqite ad horamKonam. Ata tt. c. z 7 .v.
45-
lU-
278
fht.^o. Sobre U PAfiln de Cbrifla.
luzes ; pues cfcrivc el An- . tambin de regocijo, como
jclico Dodror Santo Tho- ai lo anunci el ngel a
mas, que aparecieron en losPaftores: Evangelzaloaquel dia zia la parte bis gandinm magnum cjue
Oriental tre$*Soles , los erit omni poputo'.quia natus
(f) qualcs fe /untaron, y para- eft vobis bodic Sav4t0r.(1s.')
Z). Tho. ron cn uno- (f ) Efcriven Y con milagrofos frutos
3- f- ? tambin graves Aurores, regal Jos hombres > en
36-*r.3 citados de Cear Baronio, correfpondencia de aquc.
^ (g) <luc cn dicho dia apa- lia Profeca de Joel: Indic
Cff*r. recio un cerco de oro muy illa:Jhllabunt mentes dulce- f\y
del Sol , y en medio dian, & collesfluent laffe. ioei. c>
de el una Doncella con un ( 1) Y entre otros milagros 3. v.r8.
nio en los brazos; y como que fe vieron en ee da
cofa tanmaravillofa, lao- en diverfas parres del lunll.fer. ticiaron al Cefar Augufto, do, fue eJ que refiere Pau9-fe N* el qual lo vio aTimifmo. lo Orofro , que cn Roma
tiv.
Eua cfto en ocafion, que los naci, una fuente de Oleo
Romanos le queran ado- excelentiffmio, que man,
jar por Dios, y no lo per- y lleg harta el Rio Tibcr,.
miti , fino que dixo , que y corri por la Ciudad con.
aquel nio era el que de- grande admiracin de. tor (m)
tia fer adorado por Dios; y dos. ( m) Pues que es efto
polrandofc delante de a- Tanto gozo , y alegra en
quel nio , le ador. La el Cielo , y en la tierra al
tftrella, que%gui los Re- nacer Jefu Chriro , y aora,
yes Magos , "tambin apa- tanta trifteza, y luto al morecio aquel dia azia el rir Si ; porque era Rey
Oliente (h) En Empaa, eC univerkl de Cielos, y tier-.
crivc Flavio Dextro, que el ra : Sex R'egum> " Domtnuf ('O
lia de dicho Santo Naci dwtrtnantmm. (n) Quando
miento , fueron vinos tres nace un Rey , "rcgocijafe
(i) Soles , y fe convirtieran en. todo el Reyno , y mucho
FUv. uno ; y de noche fue vifta mas, quando es muy de- Sim'.
fiextr.
una coiuna de clarifllma. feado por el bien comn;
tJotic.
pero llegando fu muerre,
luz. (i)
S4
fien-
z8o
Plat. 40. Sobre U Pafsion de Crfo.
(s) flenduitfcies e}us (icut Sol. cicndonos de lo mucho que
Mtttt.c ,(s) Dira, pues, el'Sol: Ee padece por nofotros. Pues
IJ.V.Z. mi Criador hecho hombre de nueilra omi ilion , in
me honr , haziendome gratitud fe quexa eftc divi
compaero de la gloria que no Seor por fu Profeta
obtent en el Monte Ta- Ifalas, dizicndo : Torcular
br; pues aora que cla en calcavi fotus, & degentibus
el Monte Calvario, cclipfa- non cft vir mecum. (uj Ay, I^*t<t e*
do 3 afrentado , defprecia- que me hallo folo en el lado,y padeciendo, quiero, gar de la Cruz , fin aver
fuer de agradecido, acom fiquiera un hombre que
paarle en fus penas. Y co me acompae ! Y de tilo fe
mo elle divino Sol fe cclip lamento el mifmo Profeta
fa , yo tambin me quiero quando dixo ; lujius perit,
.
cclipfru; porque no es fino & non eft qui recogitet in
amante -el que figue a fu- cordefuo. (x) El julo pereamado en lo honorfico , y ce , ( que es Chrifio) y no
gloriofo, y no en lo humil ay quien lo conidcre } y
de, y afrcntofo : Doluit Sol medite en fu corazn.
(dize el citado Autor) in
7 Pues cfta tarde con
fafftone^ erndittis in tranf- viene le acompaemos en
figaratiene. Sol Paflionis fe las tres horas en queeftuvo
(t) fcnfartem in Calvario prf- penando en la Cruz, confilv,to uit,ejnia in Thabns glori* deando lo que Chriflo pa
J. n E Dominas illnmfociumadmi~ deci,y obr por nofotros.
Jit. (t) Almas , aqui teu- Y ete fin , para que lo
mos que imitar. Chrilo nos hagamos con mas quietud,
honro haziendofe hombre, y foffiego ( dize S. Bernarpues nos conlituy herma dino de Sena) oculta el Sol
nos Cuyos , hijos adopti fus luzcs , pata que mejor
vos de Dios; por dar com recojamos , y enderecemos
plemento etta honra , y la atencin nueftro Sal
fincza.ei penando en una vador. Es muy natural el
Cruz ; jufto es, pues , que divertirfe la vifla con la
a fuer de agradecidos , le luz ; y divertida la vifta.
acompaemos en ela pe fuelc la atencin divert.
na , y trileza , compadc- fe ; y por el contrare
PLATICA 41
LP.S.Agulin ad
'E
es
Eterno, y alcancandolescl
perdn.
4 Aqu fe me ofrece,
(oyentes mos) aquella fentcncia de S.Juan Chrifoflomo , que dize : Regium cfl (t)
condonare incurias- (d) Que D,Chri
es cofa de Reyes, perdonar //?.
injurias. Se vea Chrilo
en aquel Patbulo aclama
do Rey : lefusNazarenns, (e)
Rex ludttorum. (e) Y como Io*n. <Rey, fufre injurias, y per- I-9t''I9
dona a fus ofenfores.
< ' Cuenta Trogo Pompcyo , ( f ) que teniendo (O
Alcxandro cautiva a la fa- 7"r "
milla del Rey Daro \ip
enemigo, abortla mugcr
de Daro , y muri del
aborto. Llor Alcxandro
fu muerte, y la mand en
terrar con grande pompa,
y Mageftad Real. Y eston
ces el Rey Daro fu enemi
go , conocindole obliga
do, le cmbi las gradas. A
quien rcfpondi Alcxan
dro con fu acolumbrada
uoblcza* y magnanimidad:
Lts cautivos ,o os -vencidost
jio tenis fx/rqtte gratificar-,
perqu las oras^ pas que jo
hago , na las hago por "vofotros , finopor quien yo foyAffi podria dezir Chrilo
con ma razn, con infini
ta
285
P/4/,4i.
aborreciere , entended , y
confidc-rad
, qne mi me
(,)
la. aborreci primero, (m) En
aquellas ocao Bienaventurancas, que nos enfe eftc
divino Maeftro , en una de
ellas dixo: Seati mites, quorn\ niam ipfipoQidebunt terram.
MAtt.c. ( n ) Bienaventurados los
f.v.j. manfos , y fufridos , por
que elos fern dueos de
la tierra ; que es lo mifrno
quedezir.que fern due
os del mundo. Y conclu
y las ocho Bienavcnturancas con dezir : Biena
venturados fereis , quando
os maldixcrcn, y periguieren los hombres por mi. Y
alegraos, porque fufriendo
todo efto con paciencia,
Jo) fer vueftro galardn muy
Mtttt c. copiofo en el Cielo* ( o )
/. v. i r. Como al contrario, nos ad3 ix . virti, que fi no perdona
mos nueftros enemigos,
que tampoco nos perdona
r nueftro Padre Celcftial,
(p) las ofenfas que le hemos
hecho, (p) Y por efta mif6.
ma razn nos enfe que
dixeflcrnos en la Oracin
del Patcr noftcr : Perdna
nos nueftras deudas, ajfi coCq) v- mo nofotros perdonamos
Tbid*
, lt
ttuesjros deudores, (q)
9 Veamos como efte
Pafston de Ckfto.
divino Maeftro nos enfe
efta doctrina con la praftica. Primeramente quando
dixo : Di[cite a me, quia mi- ( )
is fumt & bttmilis corde*(r] Mttt.c
Aprended de mi , que foy i ^v.zy
manfo , y humilde de co
razn. Pues como advirti
el Apoftol San Pedro , fien
do efte divino Seor mal
decido de fus enemigos, no
les maldeca; y fiendo ator
mentado , no les atormcn- (s)
tava. (s) Y por efto fue i.Petr.f
comparado al cordero , y z.v.zj.
la ove;a. ( t ) Porque elos (O
fon muy fufridos , y aun- #"* rl
que les hag,m dao , no fe f'v-7f
quexan ; y afll fe port l'" c"
Chnlo en todos fus traba- /A"^''^
;'os, y perfecuciones. Quan- ,, v '
do efte divino Seor lav simil
los pies fus Apololcs , no
foto fe humill lavar feles
Judas , fabiendo muy
bien que era fu enemigo, y
la traicin que tenia con
tra fu Mageftad fraguada,
fino que le prefiri prime
ro que los dems Aport
les , empezando por Judas,
como affi lo efcriven San
.
Juan Chrifortomo, Origi- s^
nes, y Theofiiato citados ^' n
de Silveira. (u) Yno'folo
/
efto , fino que le aTent 7< ^
fu mefa , y con fu propria n.\6\
ma-
l. Sobre la
mano le dio fu SantiTuvio
Cuerpo en comida , y fu
Sangre en bcvida , baxo
jas cipccies de pan , y vino.
Quando le fue a prender,
Je llam amigo; y dize Pe
dro de Orbelis , que le re.
cibi con los brazos abierrxy tos, y puclo de rodillas.
feir.de ( *) Chrifto de rodillas
Qrb.k c los pies de Judas ! O almas,
y que exemplo tan grande
de humildad ! Quien fer.
fobervio, 6 vengativo (di
ze San Agulin) teniendo
cfte exemplo en Chrif
to * Ecc.e babes humilttatis
cxemplum fuperu medicxment*m> (Y.) trte amor
us tambin con Mrdco,,
Soldado enemigo- , fanatir
dol de la herida, que le
hizo San Pedro. en una ore?
2.HC&. C,. .
S.V.f 1
,...
ro, '
f.
"^Oda. cfta
JL na con palabras,
y obras nos cnfea Chrifto
djvinoMaertro. Aora.reA'a.
que nos animemos fu obtr.vanaa.c imitacin, pues
no fer verdadero Difcipu3o el que no. lo obfervrc.
"X por efto , en aquel Serion.de.la defpcdida.,. no
de Ckrifto.
187
dcx dicho : in hoc cognzCcent quia Difcipnli met ejhs,
fi dilcclionem babueritis ad (a)
invicem. (a) En efto cono- loan, el
cera el mundo , que fois I3*/>3ji
mis Difcipulos, fi os amaredes unos otros. Y a cite
propofito dize San Ifidoro,
que Chriftiano fe llama el
que figue , e imita Chrifto: illeeft Cbriftiantn qui
fitfis fi Chriftianumojhndit: ambuiansficut^ Cbriftas ambnlvit,a tjno nomen (b)
centraxii. (b) Luego aquel S.
que no le imita en amar, y
hazer bien a fus enciiu^os,
y rogar por ellos, no fe deve llamar Chrifnano AT
es,. dize el gi-an Padre .San
Aguftin :. Chfijliani nomen
iilefriiftra fortitKrtc}MChrir
(lum minime imitaiur. (c) y?/,
i;i Los Difcipulos to
man el apellido del Maeftro cuya Efcucla lgucn.
V. g.. El Efcotifra fe Mam
affi, porque figuc la Efcuela del ftil Maeftro Efcoto. El Thomifta , porque
figue la de el Anglico
Doftor Santo Thons. El
Suarii'ta, porque figuelade
el P. Francifco Suarez. Y
el Chriftiano fe llama affi,
porque: figue la Ee , y docpro*-
(e)
~'xamer
JD^B n
hm. '
irrvafft,r\ ~
*
-,
-
Tz
de
2Pi
Plat.^z, Sobre U Pafsion de Chrifia.
de un Santo Crucifuo, y le ta conTanca podremos pedixo: Yo, Seor, por vuef- dir ele divino Seor,
tro ajnor perdono mis que nos perdone nueftros
enemigos ; y a los que mas pecados , pues de corazn
agravios me han hecho, os perdonamos los que nos
fupco les hagis mayores huvieren ofendido. Seor,'
beneficios. Agradfe tan- perdn, mifericordia , que
to de eto el Seor , que nos pefa de averos ofenluego le hablo , y le dixo: dido , &c. Sear mb lef*
Hija mia, nunca hizifte ora- Chri/o, &c.
cion de tanto gilo mi, y
provecho tuyo ; y porque
tu perdonare taivperfeciamcntc, yo tambin te per
PLATICA 42.
dono a culpa , y pena todos
tus pecados , y en el Cielo
Ja fegunda palabra
grandes prc vila de efrufc 3 que ue proto, no perdonar fus ene
migos , y les defear todo
meter el Reyno
bien , pues tan mifericora| buen
diofo , y liberal correfpon*
ufon.
dc Dios con los que afll
perdonan? Pollrados, pues,
dixit tlli Iefus:Amcn i~
ante cfte divino Seor
c*
tibi : Hodie mecum erts
crucificado , que nos cn f
in
Paradifo. Luc.c.zj.V.
nix cla dodtrina, rogan
do por los que le peri43guieron , hirieron , y cru
$. I.
cificaron , digamos de co
, fieles ^enerazn , que perdonamos
todos los que nos huvieos un grande
ren agraviado; y que Dios
ejemplar para
les haga tanto bien en cf- confuelo de los pecadores,
ta vida , y en la otta , co- que fue la converfion del
mo lo defeamos para no- buen Ladrn', por nombre
chrifto hafbl cn
fe Chrifto
le fraternalmente , como en que fe incluyen aftosdd
tengo dicho. Lo fegundo, Fe , de Efperan^a , y Carila confvffion de fus culpas, dad, exercirb Dimas clanque entonces pudo hazer, do en el fupcio. En que ledizicndo vozes , que juf- confidero, fue femejante i
tamenre pad.ecia aquel caf- una fuente qu.ecelebra.mutigo,, en lo quaj feconfief- cho Juan de Santo, Gemifa por ladrn , homicida, y niano, y el Theatrum vitA.
hombre facinorofo , por human*. , y es , que efta
que folos los tales fe da- fuente , de da el fria co
^va pena de Cruz, Lo terce mo un yela, peto de no-G^,.
ro, buclve por la honra de che tan caliente, que abra.- /. r e.
Chrifto , contra todos los fa a quien toca Tus aguas. 33.
que le injuriavan , y blasfe- (h) Es comn Alegora en
mavan , diziendo, que era la Sagrada Efcritura, eftr>vt- '
inocente , y no avia hecha fgn i fijada en el da la vi m*n'
cofa mala. Lo quarto , le da humana , y en la nocheF*"^;
confiefia por Dios verdade la muer.te Dimas , en eL
ro, dizjcndole al compae curfodefu vida efluvo fri,
ro: Ni tu temes a Dios, ef- y ciado en lo que tocava a
tando en la mifma conde cofas de virtud ;. pero lle
nacin que el ;. lgnifican- gando la noche de T muer
do , que el que eftava en, te , fue enardecido , y fer-aquella pena, era Dios. Lo viente del calor del Efpiri-,
quintle confieTa por Rey tu Santo , con que exercib;
Ac a'gun Reyrjo foberano, ados heroycos de virtud},
y, celeftial.que no es cerno y Cantidad.
5, No- pidi, Dimas 3u'
los de eftc mundo. La fcx-.
to, le pide , que. fe acuerde Chrifto cofa pertenecientedel , quando eluvicre en, la vida.del cuerpo, fi folo
fu Rey no. No le pide que lo que pertcnccia Ja vida
ic Ubre de la Cruz , ni del eterna del alma ; porque
tor nent,o,ni otra cofa teir efto.- olo^ es lo que fe deve
poral, fino folo pretended dcfear , y, agenciar, y en
gozar; de. fu cpmpaftia en. particular, en la hora de la.
muerte. El Real; Profeta
i.CeleJlialReyno.
4, Todas citas vktu des,, David, nos dio un grande:
exem-
19 5
Circmdederunt me dolores
T4
35*7
[.
municparafuconvcron:
guare.de duobus Utronibttt
eum Ckrifto cru/cifxis unitf
ftt converfts^& non alitts*
Rationem qtdem affignant
de umbra brachii qu ipfum,
tetigit >& convertir, slutboritas \?fr loeitmeitaln, de
Petrt .> qu*fanabAt
, */ patet A&orvm
*ic. dt
non mtrum crgo ft
tttn-ra Chrifti falvuoit ani?38. mam atvonis. (m>
. III.
10
A Sfi reconocido
JLJL Dimas, clamo
al Seor5pidicndole fe acordafle de eJ quando cluvieffeen fu Reyno; y clas palabras prefent a Chrilo,
firviendolc como de Memorial. A que el Seor det ret favorable: De verdad
te digorfite oy ferts conmig*
en* el Parufo. Por quien fe
a98
gracia , y afegurandole fu
falvacion , y liaeiendolc
tan privilegiado, que entre
todos los Patriarcas, y Pro
fetas, y Varones Santos del
viejo Tclamento, el fue el
primero que goz .de la
Gloria , ln paflr por lobregofo Limbo ; porque
aunque fue a el , pero ya
entonces no era Limbo, Ti
no Paraifo , y Gloria ,
Corte Celelial, comoqucda explicado.
iz Aqui, feles, fe cunapii lo que tiene nuelro
Redentor prometido, y dexecritocl Evangelifta S.
ftebitur me coram homini
bus , eenfitebor & ega eu*t
coram Patre meo,(K in *lis eft. (q) Al que me confcfsre delante de los hom
bres 5 le confeflare yo de
lante de mi Padre,que el4
en los Ciclos. Pues en pre
mio de averie confeTado
Dimas delante de- tan numcrofo Pueblo, le honr el
Seor delante de fu Padre,
haziendole tan crecidas
gracias , y mercedes , que
fiendo el polrero , mere-
dc-
iv:.
141 1T\E cfte~ prodigio1
JJ" puede el pecadot tomar animoiparaacuotlf a Dio* pidicaidole per
dn,.
(t)
lean. <r.
(a)
500
P/at. 4 2 . Sobre la Pafsion Je Cbrif.
don , y "Riifcncordia , imi- obftinadp en fus culpas \ y
cando a! buen Ladron,pues fin temor de Dios;Nei]tte tu
no defpreciar al que con times Dettm, (b) que le dixo I.UCf C
tiempo Je llama. Quando el otro. Y Chrilo dexa inChrlo muri, dcx incli clinada la cabeza zia Dinada fu cabeza: Et indina mas , para enfcarnos con
to capitc tradidit fpiritum. ctlo, que zia donde le lla
(t) Y zia que parte? Es co. ma el pecador arrepenti
mun tradicin, que zia el do , all tiene inclinada fu
lado derecho. Para Dios no cabeza , para orle miferiay acafos, fino que todo lo cordiofo, y atenderle comdifponecon particulares f- palvo. Como al contrancs de fu altiffma provi- rio ; aparta fu rolro , y
dcncia. A que fe aade, Jo buelve la efpalda al pecaque dize S- Gregorio , que dor obtinado , como ya
todas las acciones dcChrif- maldito, y condenado; que
to eluvieron enderezadas es lo que dixo Dios por Jer
nuelra enfeanca , y rcmias : Dorfum,& nonfaaprovechamiento : Omnii cicnt oflendam eisjtt ale perChrifti attio , n$ra efl in- ditienis eorum. (c) Cuyadi(truttie. -(a) Pues que doc- vina julicia hizo Dios patrina, y enfeanca nos qui- tente con dicho obinado
fo dar Chrilo en dcxar in Gelas j puesefcrive Maloclinada fu cabeza zia la nio, que en aquel terremo
mano derecha ? Dir, fie to que huvo en la muerte
les, y odme con atencin, de Chrilo, fe abri una efpara nucftro confuelo. pantofa rotura contigua .
Chrifto tenia fus lados la Cruz de Gelas , y era
dos grandes pecadores : el ela una boca de cima tan
uno era Dirnas, y fte cita- profunda, que llegava las
va zia la mano derecha: cuevas del Infierno , y oy
el otro era Geflas , y elle en dia fe conferva; y auneftava la nieftra. El de que por ella echen alguna
la mano derecha,el arre- piedra, no fe fiente dar en Mallonl
Sttcri
pcntido , y pide a Chrilo fuelo.(d) Manifeftando con dt
Sind. c
perdn, y mifeiicordia. El .elo fu divina Magcflad, 16. >/.
de la mano finiera , el que aquel fue el camirtb
por
303
b
u--
ina Madre por hijo. a.
Juan , y fte por
Madre, la Vr*M
gen jvia-
M3-.
Dlfr-
304
Pa t. 4 3 . So re U Pafslon de CJjrifto.
Difcipulo: Vs ai a tu Ma- tiffimo Hijo : plus mnibus
dre. Y defdc aquella hora dilexit , propterea plus dola recibi el. Difcipulo por /#/>, (b) dixo S. Gernimo. >.#/;
fu y a.
3 Fue cfta pena , y do2 Lo primero que me Jor tan fcnfible , que dizc
lleva la atencin , es el San Anfelmo, con San Al
amor de la Virgen con fu berto Magno , que el no
Santifimo Hijo , pues qui- morir fu vehemencia, fue
b acompaarle en fu muer un portento de Ja divina
te expenfas de las pe- Omnipotcia:Frr*Wm'//- (c)
as , y dolores que ator- fetpr*magnnudinedoloris,S.A*ltl
mcntavan fu corazn.vien- nifiabeo pr<tfervatafttijfet. t txetl
dol padecer, y morir. Ef- (c) Lo mifmo cfcrivc San ~"
tando Agar en las foleda- Bernardino de Sena : MorScs de'Berfabc, teniendo a tuafuijfet Beata Virgo Mafil hijo Ifmael- moribundo riay/ Spiritus Santtm eam**'"!"1"
en la fbmbra de un rbol, non confortaffet.(&) Mora, ea
poflfcida de dolor, fe aparto y no mora : mora, por la Vj\
de l , el trecho de un tiro fuerca del dolorjno mora, s.Bern:
de piedra. Pues como tuvo porque la mantena 4a di
animo para dcxar a fu hijo vinaOmnjpotencia con efdefamparado,cftandopara pecial milagro ; y afli era
(a) morir? Ya lo dixo: Non vi- tal fu pena , que era fu ViGentf.i. debo moriente. puerum.
puerttm, (a) vir muriendo. O! y como
Porque no fe 'atreva a fu dira lo que elj cfcrito en
far la pena de verle morir. lo> Cantares : Fortis ejl ut (e)
Connderad,almas,cle Paf- mors dilettio. (e) Fuerte, y c*nt'
fo. No ha vido Madre podcrofo es el amor, como *'v'6'
mas amante de fu hijo, co la muerte ; pues muero de
mo Jo fue la Virgen Maria dolor, por clamor que ten
con fu amantillmo Jefus; go mi amantifimo hijo,
y deviendo .currcfponder vindole penar, y morir,
el dolor al amor, qual feria
el dolor de cfta amantiffi. $. II.
ma Madre , viendo por fus
EL fegundo Pcfoproprios ojos , y tan de cerca,penar,y morir fu amaInada, dequeha"
ze
3 o Plat. 4 5 . Sre U
precedindole , o figuien(k) dol : Venusfemper cemitaAerear, tur Salem, vel j>r*ftd.tndo,
Jtedul vtlful>fei]nendo.(k)E$OM\(moral, to Sol de Julicia ; Orietur
/ y.c.z- vobis. Sil \MJtit.U. (l)Son. los
y Santos Aportles EftrcHas:
**c Et.qui ad\!tftiamtrudiunt
f'*^ multosrfitaJtftclUinperfc-
Papn de Chnfo..
y encoge los, wyos que la
guarnecen, , y hcrmpfea>
Bu^lye . renacei: el Sol , y,
delerrando, tnlezas,le mira alegre., y ie figuc como,
antes. Y advierte, con, finr
gularidad, Plinio , que aun
quando el dia fe obfcurece, y el Sol con algunas,
- -
"*
-**
. -
<^
^->
Plat. 4 3 . Sobre U
Calvario,y all le acompaa $ repulanle , y all le fiBU** y queda trile , y liorofo : refcita efle Sol , y
Je mira alegre; y profigui
cn mirarle, hala que fe fubi a los Cielos : Hctiotrofiumjdeftifoltm convcrjio.
Tantus fyderis amor efl.
3o8
Pafsion de Cirlflo.
lno que al paflb que agen antonomafia le llamavan:
cia , va ganando; y affi ga El Dicipulo ~ quien amjvxnando , y recogiendo, va Jefus. El amor transforma
comulando, yateforando. entre si los amantes: H<,
Affiel buen hijo, que pro efttnim vis amoris , trasfor
cura honrar -a fu Madre co mart cor amantis ia tmat- (y)
mo manda la ley, cada di- (y) dixo el Anglico Doc D. Tht.
ligencia-que haze en obfe- tor Santo Thomas ; y fue f.ZO
quio,y honra defu Madre, tatito el amor de Chrifto
Dios le va enriqueciendo con Juan, que como que te
de bienes efpkituales , y transform en si, quedan
temporales; y afi , lo mif- do fuftituycndo por fu Permo es honrar la Madre, fona. Mas. De el amigo,
que atcforar. Y- por cTo dixo Ariftotcles , que es,
Chrito nos dio eftadoftri- otro yo , y yo foy un otro
na defde la Caihcdra de la el : Amicus e/i alter ego, & ( z)
Cruz , a la que fe defpedia egofum alter ipfe.(z) Y por Arlf.l:
para morir,como cofa muy la grade anilad que Chrif i .
importante, practicndola to tenia con Juan por Ai nor.nta*
con Aj amantifima Madre.- grande pureza, y virtudes, ml-c.il
Mttlier eece fitius tuvs.
le fuftituyo en fu lugar co
mo un otro yo: Et^Matcr
tua.
$. IV.
U 1 dolor que traf10 A Dmiti el Dici- pafsel corazn de la Vir
pulo Juan la cn- gen Mara vifta de cfte
triega,de cuydar,y fervir trueque, es imponderable;
la Virgen Mara como pues fegun San Bernardo,
M adre: Et ex illa hora acce- fue mas, que l una cfpada
fit eam Difcipulus in fu. trafpafsra fu corazn-..^/
. Lira,/W cfljin fuam curar, no tib plufyuam gladius
, 'V, " diligentiam. (x) Quedo fuit fernto Ule, re "vera pcr3
Juan en ele empico fufti- tranfens animam ,& pcrtitttuycndo por Chrifto; dicha geas ufane ad dtvifionem
que fe llev entre los de animx^ & fpiritus .- Mulier-,
ms Aportles , -por fer el cese filias r##j^a)Pucs 4ef- ex
.; ...... que mas ama va , pues por pidiendofe fu amantiTImo
'V j
hijo,
3io
Plat. 4 5 . Sore U Pafsion de
hijo,fe Icdava en fu lugar, nos preciamos de hijos fuel Siervo , por el Seor ; el yos?
Dicipulo , por el Macftro;
14 Que llormoslo
el hijo del Zebedeo, por el el que llora , nos aconfeja
hijo de Dios : un hombre el Apolol San Pablo; riere (<1)
puro, por el que era Dios, titmftentixs. (d) Y pues ^d
y hombre.
llrala Virgen Marianuef- m**'
iz Aqoi diria efta So tra Madre, llorar devenios ' **
bcrana Reyna , lo que Je- en fu compaa; y mas conremias en fus Threnos:f< idcrando lo que dize San
c ploran*, & ocul*s metts de- Bcvnacdo, que mas llorava
i.t/.i. ducens acjttas. (b) Yo eftoy nueftras culpas, que las.peS.Anto llorando,dcfp4iendo fuen- as, y tormentos que pa.denin. de tes 4e aguas por mis ojos, cia fu Santifimo HJ|O yt*Flor. 4 Y porque es tan copiofo go flus dol*it fitper aeftris.
p-tn-if vuelro llanto , dezidnos, culpis,"ptfcatis^itamftt-T)se
e'+z' Virgen Soberana? Ylodi- per fifi f*i corperaltbvs pet. in lilf
ze inmediatamente : hia //.().
Medit,
longefAaus, e( tt me co/ola\ $ Pero ay. dolor ! que
tor. Porque yi fe ha defpe- oygo fe quexa efta dolorida
dido, y me ha dcxado el Madre por boca de Jcreque era toda mi confueio. q^as: Audierunt, quiainge13 Es de advertir (fie- mifeo egofr no c/,qui con?
Jes) lo que advierte Origi- folettir me. ( f) Han odo
nos , yes , que el llanto de mis gemidos j y lian tos, y t
Mara mova a lagrimas a no hallo quien me confuetodos los prefentes : Mara le. Y ee es elcpmplemenficlamtntabatKr fiumfitA to de fu mayor pena: (dize:
(ttm tanta difcretionc^Ktd Alapide ) Hoc adcMmitlitm- (g)
(c) omncs induxit ad lachryma- doloris accedit tq*od non kaOrigen, um^ qiti videbant eam. (c) heat confolantem-(g)b.Kife
Puei fi las lagrimas de Ma- lorevelo ela Soberana Maria Santifllma movian dreftiuerva Santa Btigi llanto aun fus enemigos, da \.Vatdepaucos invento^
coo quanta. mas razn de- qiii cogiten? dolorem.metim,
vemos npfotros llorar a. (h) Son muy pocos tos que
vila de fus lagrimas , que halla confidercn mis dolores.
mo , por qu me
has defamparado.
*
I.
Ofa que paima,
y digna de toda
admiracin , es
el aflunto de ela tarde;
pues en 1 5 veo desfallec,
do el que es la mifina forta
leza ; y defamparado , el
que es el amparo de todos.
EAe es (fieles) Chrilo nueftro Redentor, en el Monte
Calvuojpendiente de tres
-3 i i
Ftat.44* Sobre la Pafiion d? Cbri/o.
o'carplas ; en donde eluvo ella la tierra : Et facas efl
Amicrgido en un diluvio fudor e\us ,Jicttt guttt fande penas por efpacio de guiis decurrentis i trra.
tres horas. Y ficndo ya Y de donde procedido ela
cerca de la hora de Nona, mortal agona ? Una de las
clo es , de las tres de la razones , que dan los Satardc , viendofe cercano a grados Interpretes, es, que
fu muerte ,' combatido de fe le reprefentaron juntos
dolores , y tormentos por todos los tormentos, y do- .
todas partes , fio que hu- lores que avia de padecer
vierte miembro , ni coyun- en aquella confpiracion de (b)
tura en fu cuerpo , que no fus enemigos contra si. (b) Ap.Vi*
tuviefCc fu particular , y Y fue tanta- la anguilla, y
graviffimo dolor , y tor- agona que finri fu corament: fin fentir alivio, ni zon con eftaconlideracion, 34', ,
refrigerio algunode laticr- quevinoa fudar fangrc por '
ra,ni del Cielo,exclam en todo fu cuerpo. Pues fi fo nula,
", de
f"
la quarta palabra, que fue lo la viva rcprefentacion
'dezir con laftimofo clamor: de lo que avia de padecer
Deusmeus, Deas mens , ut Chrilo, le pufo en tat ago- zz,
quid dereliquijli me ? Dios na, que feria quando real- Enero.
mi, Dios mio,por qu me mente reciba aquellas pchas defamparado? Palabra as, y tormentos?
es laftimofifima s con -que
3 Confiderava , pues, .
el Seor declar aver uo cite divino Seor, que defterriblcs 3 y en grande ex- pues de aver fido prefo",
tremo excellvos los dolo- maltratado, abofeteado, efres, y tormentos, que pa- cupido, azotador<:oronada
deca exterior t e interior- de efpinas , y crucificado.
mente.
fe halla pendiente de aquel
a En agona mortal afpero leo, fin hallar con
eftuvo Chrilto quando oro fuelo, ni alivio alguno : na
en el Huerto : Et faclut eft en la Cruz , pues no pudia
c in agona, prolixlus orabati arrimar fucabeza ella iJi
"2 Ul43 Xa) tanto , que le obligo a nueva pena , y dolor, hm4
fudar fangre por todo fu candofe mas las epinn-s de
3 14
*i
5i6
(1)
en
3}8
P/f,45,
a Pafsiou e Cbri
fA!
Sfunto digno de
toda pondera
cin , es el de
efta tarde. Pues en el veo
tener fed la faciedad. Es
Chrifto la faciedad de las
gentes, y por efto combida
con fus aguas todos los fed i e n tos: Omnes (tientes ve. '* '
*ite ad aqtta. ( a) Y efto, v^~
i*
graciofamente,y fin intcrs { *'"
alguno : Ego fitienti dabo
de fonte atjtt vit*- gratis, ^
(b)Y no obftante todociTo, \ ^
hallandofe efte divino Sefior en el Monte Calvario,
pendiente de tres efcarpias,
cxaufr
3 19
abundancia: de raudales para refrigerar a los fedicratos: Si qitis Jitit,, veniat ad:
me x & bibat. (e) Y de elas lo.m. tf
aguas habl Ifaiasi/faw/V- 7--37
tis acuAf in gaudio de fon- (f)
tibus Salvatoris.. (f) Y en Ifaitt c.
teftimonio de ela verdad*,
5ai
- Sobre U Pafsion de Ckriflt.
7 Almas , no queris ,
garandte con buenas bevidas, dcias perecer al po aumentar la pena de la fed
bre fcdiento , negndole la efte divino Seor COH*
limofna que te pide. Y ad vucftra deleraplanca en el
vierte , que es efta limofna bever. Sea vu^ftra comi
tan grata Dios, que tiene da, y bevida lo ncceffario,
dicho en fu Evangelio, que afn de coiiferrar lafalud,
el que dicte un jarro de y vida para fervir Dios>
agua en fu nombre > fer. que es el fin para que nos
bien premiado : <%Mtfi]nis ha criado. Y los que en cfentm potum dederit "uobts to falta-n 3 fern caftigados
Caiicem tt]U<e in nomine de la divina jiifticia, fi con
t\\ meo,{juia Cbrijli e/ir. Amen tiempo no hizieren peni
Man- c> ico vobis , non perdct mer- tencia. Ya dJJfe de aquel
Rico avariento, qucJa ma
cedemfuam* (1)
yor pena de fus infernales
tormentos , fcntia en fu
*. H.
lengua:^/ refrigeret lingtiM ()
meam
, tjHia eductor i hc LHCA el
f**- Sed padece
'Chrifto. Sabis la flmnut..() Y la razn de 16^,1.4
caufa? Pues entended , fon cAo es, q-ue Dios caftiga al
nueftros pecados en el de- "pecador, (6 ya fea en clin*
leyte del demaiado bever. fiemo, 5 >a en el Prgate
Obligfe Chrilo fatisfa- rio) por aquellos mifmo*cerpor nueilras culpas , y filos ," con que ofendi fu
recibir fobre si nuclras divina Magclad" : 'Per qtt* (Ojdolcncias://y autemvulne- peccat quts , per hite & tor- S*p. el
ratus eft propterjniquitates ^uetur. (o) Correfpondien- n.v.ij
.
noftras) attritus eft propter do la pena , a donde reyno
.
>/.
V** c federa noftr*. ( m ) Y como el dclcytc^gMJtitxmgiora,ullo c ios mecos con que vitfeJ-i deliciisfnit\tan- ()
le ofende el pecador , es e4 tttm date illi trmentum, &
gilo en la deemp'anca luffiem: (p) y como efte Ridel bever ; padqcc" clc di co avarjento pec con el
vino Seor fed , para fatif- deleyte de fu lengua , por
facer con ella nueftra def- el gilo del denaafiado cofemplaiica,y pecados. .
raer, y bever, banqtictean'
.X
o
3*1
& ego illi- Mi amado es todo para mi , pues yo tambien Je quiero corrcfponder en fer toda paxa quien
.15.
>.ittg. fratdileftioni. (s) Que aun- de fer imitndole en el paquc el mas leve tormento deccr.y fufrir por fu amor,
de Chrilo era bailante pa- pues tanto padeci por o
ra nuelra Redencin , pe- fotros. Si Chrilo no eli
ro no era bailante para faciado en padecer por nocontentar fu amor.
fotros , le devemos corref10 Tres calcsay (di- ponder , en no rendirnos
r^ rtj. ' zc el Filofofo ) que man- en padecer por fu amor.
fielan el calor interior. El Padece Chdfto lo mas por
Smil, primero el fudor. El fegun- el hombre , y efte no quiedo el aligerarfe de ropa. El re padecer lo menos por fu
tercero la fed. Y elos mif- proprio provecho. Pronta,
mos fcalcs manifelaron y esforcada el la naturael ardiente amor que rey- leza para lo malo; y tarnava en el corazn de da, y rendida para lo bucChrilo en beneficio de los 410. No fe quexa el cazahombres.Loprimero,quan-' dor de fu fatiga: no el pef- smijes;
do fud fangre en la ora- cador de fu tolerancia: no
clon del Huerto. Lo fegun- el jugador de elr abodo, quando los Soldados le c or nado noches, y das
dcfpojaron de todos fus enteros: no el codiciofo vivelidos para crucificarle, viendo efclavo del inters,
Lo tercero , quando elan- que le arralra por fros, y
do penando en Ja Cruz, calores : no el enamorado,
dixo : sitio , fed tengo. Y viviendo enagenado de la
pues tanto es el ardor del razn,y en continua pena;
amor de ele divino Seor no el vandidoj-viviendo apara con los hombres., ra- medrantado, y cargado de
zon fer que le correfpon- hierro; y aH de-los dems
damos amantes; y afll po- defordeaes. Y para ir Ja
dreraos dezir con el Alma Iglefia or una Mifla', j
J ' "-
Xa
me-
. Sobre U PafstendeCbrifto.' .
meditar un rato en Ja Paf- ,, y aprieto de la gente ,'y
ion 3 y muerte de nucftro ,, defeuydado , y dormido
Seor : confeffar , y co- efcuche la divina palamulgar , y or la palabra bra ! Y que en el teatro,
<& Dios: rezar un Rofario: donde el calor del concncomendarfe Dios por ,, curfo-de la plebe le en-*
la maana , y a la noche: ,, ciende , el Sol le abrafa,
macerar fu cuerpo con al ,, todos le pifan-, aprietan,
guna mortificacin r.fuftir y congoxan , eft con
las inclemencias del tiem ,, tanto gilo , y atencin^
po, en frios , y calores : to ,, cqmo fi eluvicra en un
lerar la palabra.ofcniva, 6 ,, deliciofo parque , y a
defcortcsia. del prximo: meno jardn! O-laftima!
lectun rato en un libro ef> ,, O dolor! Que feamos papiritual. Y para dczivlo de ,, ra: nueftro bien tan lerna , para todo lo que es ,, dos , y perezofos ; y tan
bueno fe canfa , fe rinde, y ,, giles , y velozcs parx
acobarda el pecador. Que ,, nueftro mal!
i a Dcfengaemonos >
cito es , de lo que fe quexa
el Profeta Jercmias:r/ ini- (fieles) y procuremos de
Itrejn (tte- agerent laboraverunt. imitar Chrifto en el pu
(t) Para obrar mal , no re> decer , puescfteesel cami
paran en trabajos; pero par no para el Cielo, y por efra el bien , faltan las fuer- te camino han ido los San^
cas , y. fe rinden cobardes. tos ; de que folo dir un
ii A ele intento San cafo de San Francifco Xa- Vti***
Juan Chriiaftomo, compa vier. Vio en cierta ocafion }*!*>*
decido de ele engao, e in- una nubcula de Cruzes,
confideracion de los hom como que defcendia fobre tiXCn>P<
bres , dizc en una de fus s\. Tuvo conocimiento,
,, Homila*: Ay defordcn, que dendtava los trabajos
y ceguedad mas digna de que avia de padecer en fu
,, lorarfc con lagrimas de Miffio'ncs ; y enfervorizado
fangre ! Que en la Igle- en padecer por la honra de
fia 5 donde el hombre Dios, dezia : M^as, mas^SeM acaudala teforos para fu Htr. Pero ya que no ten
,. alma,> fe qucxe del calor, gamos efpiritu para tener
fcd
3a6
Plat. 4 5 . Sobre U Pafsion de Ckrtf
,dara fuerzas para padecer cercados de un Exercito de
mas ; y juntando fu boca enemigos. Y no oblante,
con el Collado del Seor, tres esforcados Capitanes
fe abri , verti- Sangre , y expuferon fus. vidas a la
el Seor la abraz, y con muerte , por cumplir los
cfte abrazo, y ofcujo entre- defeos de fu Principe ,. y
g fu alma al divina Re* rompkndo los efquadrodentor. AiTL premia, fu di- nes Filifteos , le llevaron el
vina Mageftad los que le agua que pedia. Mas haimitanenpadecerj,en cor- ziendo reflexin aquel cosefpondencia de lo. mucho, roado Principe del ricfgo
que padeci en- fu, Pafion,, cn que fe avian expuefto
y muerte por aefotros.
aquellos valientes Capita
nes por brindarle fu gulox
f. tVfc
no la quifo bever , fino que
la facrific a Dios : At Ule
I $. O//f. El' dodo No^ noltitbibcrefidlibaviteAm
ji^ nio dize ,, que eflo. Donan. Pues fi aque.los
dijco. Chrilo, hablando coa Capitanes expufieron riefr
todo aquel Pueblo. , que go fus vidas por remediar
afliftia eftc efpc&aculo: Ja fcd de fu Rey, en fignifiDX popttb,Jiti. (a) Pues cacion de la mucho que le
elo mifmo hemos d conr amavan,. con macha. mas,
fiderar , nos.dize i todos razn, (con: afinita. diflos preentes:. Sitio, fed ten- rancia ), lo, devemos hazer
go, Y avta alguno tan en- aofotros por remediar la.
d.ur,ccido , que no tenga fed que padece el Rey de
comparti de elc fedien- Cielos , y tierra, . quiea
to, y le focorra, pu.diendo^ devemos amar mas que <L
Con ailas d.e ardiente fcd, nueftras proprias vidas>qur padecia , defe el. Rey.
i6 Pero yi oygp , que
David un vafo de aguai de a effio me dirn muchos de
la. cifterna de Betleen : 0-Js mis oyentes :' Padre , diga.qifiy miltt daret fotunt Aijmt nos, cmo ,, de que ferA^ e ctierna <J;H* cjin Bethle- te &a de fcr elo ? Refpon/S'W; (b), Eia en ocafion,quc dic^,, qpc cie divino Seor
e.a,vaj3i es. campana , y no aosjfteaguamaterial,.
:"
fi-
*** A
V ***
*** ***
**,**
. A
PLA-
_ i, yt
'A
aquel
eftfc-
Pafsionde Cbrifto.
33* vi** .
mado como hijo fuyo ., y ela es la fentencia, que efheredero de fu Reyno , le ta en el Evangelio , y pro
tuerce , y le vicia hazien- pal el Predicador , y Predole enemigo de Dios, def- curfor San Juan Bautila:
hcredado del Cielo , efcla- Omxis crgo arbor , qu non
vo del demonio , y conde facit fruttum bnum, excinado al infierno. Affi lo detur->& inignem mittetur.
fente el P. S. Aguftn: uf (k) El rbol que no da
buen frutOjfer cortado pa
119. in priftinam chatatem relira el fuego. ATi fe practic
loan. qucrunt acetum ex vino faJi funt. Pues ela agrez, y en el cafo figuicntc , entre
Uc. *> corrupcin del pecador, es los numerables que ay efla que atormenta,y de que critos. En las vidas de los
fe laiUma Chrifto N. R. Y Padres ( 1 ) fe refiere , que / w-f<ie eto fe quexa por fu Pro uno de ellos vio mor ir aun pxr.
feta Ifaias , diziendo , que hombre , y que cgandofe Exerap.;
quando efpcrava que la vi el los demonios, oy que
a de ee fu Pueblo , por les dczia Dios : Quiera ,6
fer plantada , afli Uda , y no quiera } facad efa mal
cultivada de fu mano, dief- dita alma de fu cuerpo , y
fe buen fruro , le dio agra- llevadla al infierno ; y pues
zes : .Quid cfl cjuod debut ul no quifo trabajar para faltra facer vine* me* , & varfe , ni darme a mi defnonfeci ei* An ejubd expe- canfo en fu alma , no le
(i) ttauiutfaccrct uvas,rfe- permitis a eHa quietud, ni
' dt Ubrufcas? (i) Efto es, defcanfo alguno , lino lle
pues, lo que da el pecador, vadla,)' atormentadla ficmen.vezdebuen fruto, agr- prc en el infierno. \ COR
efto cfpir el enfermo , y
zes de culpas.
8 Que hazc el Labra cargasen los demonios con
dor , quando la via repite fu alma , para exccutaren
Smil. en dar agrazes , en vez de ella la jufta entencia de
buenas uvas La corta para Dios. Fue cle hombre una
el fuego. Y afli lo har planta intil en la via de
Dios con el que no fe en Dios , que en vez del fruto
mienda de -fus pecados, y de buenas obras que devia
pcrfcvera en fus vicios. Y rendir fu Criador , dava
agu-
de Chrifo.
333
P/4/.47 st>re I*
agrazes de pecados con que
1c ofenda; y afli fue cortado para el fuego del .infier
no, donde eftt ardiendo, y
_
arder por toda, una ter- u .** /* i. A v* n
nidad. Pecador que oyes
r r
i de
elo, mira como vives, haz De lexta
reflexin fobre t\ mifmo, ChriftO en la Gruz,
y exanuna quales fon tus
que fue dczir :
obras, fi fon dignas de pre
mio, de eterno caligo; fi
efa.
elo fcgundo , acude con
tiempo a Dios , haz una
confeffion bien hecha, lio- Cumergoaccepijfetlefusac
: on}ummatum
r lo paffado, y. renueva' tu
vida viviendo en peniten
Joan. c.ip. v.jo.
cia, Y aora con corazn
contrito , y humillada di
f. I.
ee divino Seor : SearO ay plazo que
mi lefu Chriftot
no llegue 3 ni
deuda que no
fe pague , dizc un adagio
comn. Y en el aTunto de
- ela tarde tenemos , como
fe llego el plazo de la SantiTima muerte de Chrifto
Dios j y hombre verdade
ro, que llendo inmortal, fe
hizo mortal , para dar con
fu muerte vida los hom
bres; y ela fue los trein
ta y tres aos, y tres mcfes
de fu edad. En que pago la
duda. que fe avi a obliga
do j que fue el fatisfacer a
la divina ;uilicia con !;i
fan-
3 34
P/*. 47- sbre U Pa/ston de Chrifco.
fangre de fus venas por el matam efl. Acabado ela.'
pecado de nuelros primez Confiderad , almas,
ros Padres. Y por tanto, que ela palabra la dixo
como refiere el Evangelila Chrilo fu Eterno Padre,
San Juan , defpues de aver como fe la dixo en la orabcvido algunos tragos de cion que hizo defpues de
vinagre, quee adminilra- .la cena : Ego te clartficavi
ron los Judios en una ef- fepcr terram , optts confumponja, puela en la extre-r mavi , tjuod dtdtfti mibi ut (b)
midad de una caa, fiendo faciarn. (b) Padre,yo te he loan. c'.
fu acrimonia la ultima pe- clarificado fobrc la tierra,
na que le relava el pade- y he acabado , y perficiocer, para cumplimiento de nado todo lo quo me enco
la Profeca de David: Et in mendaftc,fin faltar un punFfa.68
' fiti mea potaverunt me ace- to de lo que quifile que
to. (a) Dixo la fe* ta pala- hizieffe, y padeciefle: todo
bra,que fue: Confummatum ela ya cumplido , no falta
efl. Acabado el. Ekndi fino que yo efpire. Cm
el Santiffimo Redentor los plida , y acabada ela ya la
ojos de fu alma por todas obra de la redencin del
lasefcriturasdel Teftamen- mundo , acabada eft la ti
to viejo, y luego por el dif- rana del demonio, y el fecurfo de fu vida , defde el orio de las tinieblas: aca
punto que fue concebido, bado eli el viejo Tela- .
hala el prefente en que fe ment , acabada ela ya la
hallava , y cote/ando lo obra del Templo nuevo > y
uno con lo otro , vio , que la fundacin de la Iglefia:
con grande perfeccin cor- cumplido cl todo lo que
refpondia lo figurado a las figurava la ley , y prmefigurasrla verdad, lafom- tianlos Profetas.- cumplido
bra : |o profetizado , las ela todo lo que la jojflicia,
Profecas : fu vida , y Paf- y fabiduna divina requera,
fion , a las escrituras anti en fatisfaccion de los .pe
guas ; y viendo, que ni una cados del mundos conclui
jota , ni una tilde faltaya das eftn las cuentas de
por cumplir, dla 'cy,y de Dios con los hombres , y
los Profetas; dixo: Ccafitm- efta es la carta de pago , y
de
$35
mi
j7
, Y
con-
3 $8
P/4.47Papin de
conciencia , de modo, que lo manda : H<tc dicit Domi
pueda dczir,que no le quc- nas- Para que entendamos,,
Exemp- da mas que hazcr. En cier que con tanto cuydado fe
ta Ciudad de Efpaa fuce- ha de preparar el hombre,
di , que un Cavaltero, ef- y difponer de fus cofas en
tando en peligro de muer la hora de la muerte, como
te , hizo echar varios pre fi fe lo mandara el mifmo,
gones , que las per Tonas a Dios. No imagines , que es.
quienes por alguna caufa folo confcjo del ConfeTor,
les fucfe deudor, acudtef- 6 del amigo , uno que es
fen i fu cafa por la paga. O mandato del mifmo Dios:;
que prudente diligencalo, Hete dicit Jjeminus..
y quantos ay penando en
8 Procurars . quanto.
el infierno por no aver pa es de tu parte, fea la congado fus deudas , pudien- feffion Sacramental con todo , ni ayer relituido lo doi los cabales , y tan perageno, ni ayerlo declarado fefta como para morir..
en, la hora, de la muerte, Pues el P.S-Aguftin,eftap-.
para que lo hizieflcn. us, do en el Articulo de la.
muerte, aviendo ya reci
herederos!
bido
los Santos Sacjamen-<,7 Pifpondr tambin
tos,
entre
otros dpcumen-,
. en muclla. hora fu. tellamcnrp,, no avicndolo he tos que dio, dixo; Que nin
di en alud, Enfermo ef-. gn Chriftiano, por honef-. tav.a.cL Rey Exequias de ta., y. loable, que aya ido,
una grave enfermedad y fu vida.dcvia morir fin havetndole el. Profeta Ifa- zer primero digna, y con-;
las , le dixp de parte de veniente penitcncia-de fus,
Dios : H*f difit Dominas, pecados, (s) .Los M^riner^sllifiont domiti tu*,(uia mo- vn con cfpecial cuydado
/,) rjerif tu , & non viies. (r) quando fe acerca la Nave
JfaiA f.. AdvicrtCj Rey, que el Se^. al puerto, para librarla de.
58. v- j, or -manda., quf dfpongas los pea feos , y taxios que
las.cofas de tu cafa,, por- all fuele. a ver; porque feda
' que. m.prirs de ela, No le de grande fpntimiento , fi
dixOjj.p te lo digo , yo te aviendo do fu viage en
Vg acnfeJ9t,( fino quc.Dios^ ttanqala. bpjnana , pere-
. *'
Y2
re
3 4
PUt.^f. Sobre la Pafsiof de Cbrifo.
recibiendo el Sacramento
c la Extremauncin , cu
$. III.
yos efe&os fon admirables.
(O
Ys
PLA-
34
PLATICA 48
__
. ,
vino Maeftro en la
Cruz , que fue dezir:
Padre , en vueitras.
nranos encomien
do mi Efpiritu.
Et claman* voce magna le.
fus att : pater, tnmanus
tuas comineado fpirttttm
tacna. Et hoc dtenst e*.
firtvit. Le. C,z. v-46.
f- !
,Y tenemos por
ajtTunto la (;ptima, y. ultima,
palabra flue Chnlo Js1. R.
habl elando pendiente en
la Cruz. Y fue , que llegada la hora , y punto , en
que quifo dar licencia la.
muerte , para que acabafe
fu vida^, lev.ant la cabeza,
y los ojos. al Cielo , y con.
una voz gwmde, llena,y fg;
-.
34.4
345
care.
348
Plaf.^B. Sbrela.
de Chiflo.
Si mi!, car de otro modo. A las ferindonos tambin en efmanos pertenece el dar. Ha to,que en aquella hora nos
entregado Dios al hombre hemos deabrazar c ChrifT
el alma, para que fe la buel- toca la Cruz , pidindole
va quando la pida; y decla mifericordia por fu Santifra David el cuydado que te fimaPaiTion , y muer te j y
nia de fu alma, diziendo,la de ele modo han muerto
Uevava en fus manos, para muchos Santos : y muchos
ignifcar , eflava ficmpre de elos , antes de cfpirar,
preparado, y difpueo pa fe hazian leer un Evangera entregar etf alma en las lio,en que fe refiere fu Sanmanos del Criador,en qual- tiTima Parion5ymuertcjy
quier tiempo que fe la pi- en llegando dichas pala
dicTe. Y.con-ela m.ifma bras : Pater ia manas taas
preparacin deve vivir el conimtndo fptritum mettmt
Chriliano: qucqudo Dios efpiravan. O, tuvieffenos pida el aJma > fe la en mos nofotros tal dichai
treguemos de buena volun
8 Refiere Cantimpra- (g)
tad. -Y elo mifmo n,os da ^ > (.) que huvo un hom- CStimentender nuelra Madre la bre , que por la devocin /*' * c
Iglefia en el Oficio de Co- que tenia la Paffion del ^S1>*r_
pietas, en que dezimos to Seor , pafsb la mar, y lar- 4
dos los das al anochecen gas tierras, para viitar tQr
In manas tuas, Dominf)Com- dos los Santos Lugares,que
mando fpittim mettm. En con fu Pafi*ionry fus Paflbs
vuelras manos, Seor, en .confagroel Seor. Y aviencomiende mi efpiritu.Esla dolos vifitado todos, eftanr
noche fimbolo.de la muer do en el Monte Calvario,
te j.y en elo nos cnfefia, q dixo fu. .divina Mageftad
de tal fuerte dcvemos viva- con .grande -fervor : Que
preparados ,..quc en llegar gracias , y que retribucin
la muerte, podamos dczir; . te dar yo, Seor , por tan
En vuelras manos, Seor, to como hizile, y-padecifentricgo.miefpiri.tu. AcTc tc por mi amor Ya, Seor,
tiempo 1 e con fide ramos co he vlutado todos los San.
mo Redentor: Redemijli
tos. Lugares, en que nacifDomine, Deus
te, converfalle, predica le,
3 fo
pUt. 49
. (n)
DBern.
tp'Hug.
Cardan
epft. ad
'/
tamrn >cfficient.tm. ( n )
ele Tribunal de mifericori o Llor,pues, nueftro dia , llorando , y pidiendo
Rcdctor Jefus la perdicin perdn de nueftras culpas,
del pecador, por no faberfe .y pecados? Seor, miferiaprovechar de los mritos
de fu PaTion , y muerte; cordia , que nos pefa 'de
averos ofendido, &c.
pero dando fiempre lugar,
.y efpera.que el pecador
llegue arrepentido al Tri
bunal de fu mifcricordia,
PLATICA 4p. t
que es fu Santa Cruz; elo
denota la polura con que
qued en ella , y el frafun- De las demoftraciones
to de fus In\agenes. La ca -de fentimienco, que hibeza inclinada, paradarnos zeron las criaturas inofculo de paz , y que dir
feifibles en la muer
quey", nuelras peticio
te de fu Cria
nes : los o;os baxos, para
mirarnos propicio: losbrador,
zos abiertos , para recibir
nos, y abracarnos : los pies Etecce velum Templifcfftim
enclavados , para efperareftin dttas ptrtes , a/xmnos , y que no huye : el co
me.Mpjue detrfum. Et tr
razn trafpafiado.y defcura mota efli & fetrtfcifbierto , para moftrarnos el
f* funt , & monumento,
amor que nos tiene: las lla
apcrtafunt. Matt. c. 27.
gas abiertas, para <jue ten
v. 5 i . & feq.
gamos en ellas nido, y re
fugio donde nos efconder,
y puertas hartas por donde
entrar; y finalmente, para
Uneflas , y tre
que todos fus miembros,
molas demolraaun defpuesde muerto,nos
clones , que hieftn diziendo,el amor que zieronlas criaturas infeninos tiene. Almas 3 quien a bles por la muerte del Criavilla de tanto amor, perde dor , es el aflunro de ela
r la ocafio. de acudir tarde, Obfcureciofe el Soh,
'F
ape-
35i
Cain,
U Pafiton de Chrifto.
Gain , tcmblava la tierra,
como pidiendo venganza
contra el maldito verte
dor. Pues i eie femimicntohizo la tierra por hallarfe rubricada con la fangre
violenta de un varn julo,
como fue Abel , qu fentimiento, y temblores devi
de hazer toda la tierra,
vicndofe regada de la fan
gre del jufto de los juftos, y
Criador fuyo?
5 Es Dios dueo de la
tierra, como Criador fuyo:
Domini eft terra& plenitHffa.
doe)ns.(ri) A quien milenta
con fu mano en la esfera,
6 mbito que forman los
Cielos de Polo a Polo: <%uis
ppendit tribus digitis mole
I/ata c.
terr*. (o) Julo es, que ha
ga demol racin es de fentimiento por la muerte de
fu Criador , y dueo hecho
hombre. Defahog la tier
ra fu fentimientodcrriban.do muchas cafasen Nica,
(P) Ciudad en la Provincia de
Ettfeb. Ditinia , como refiere Eui Chr. febio , y otros Autores, (p)
d ann Icem, cayeron aniquiladas
Ckrifi. dozc Ciudades en la Afia,
33como lo efcrive Suetonio.
(q) Y fucedieron otros mu
chos
elragos , que por la
T
longitud
del tiempo fe han
48
co
555
pucllo en olvido. Difpufo
Dios cle temblor de tier
ra, para que tomemos cxplo , de contrilarnos , y
compadecernos , con la
confidcracion de la Pafion, y muerte de N. R. Jefus. Tambin para que nos
acordemos del dia del unlvcrfal Juicio, pues a l han
de preceder grandes terre
motos, como lo advirti el
mifmo Seor : Et terntmotHsmagni erttntper loca.(t} ^ ,
En cuyo Juicio fern caf- uc* c*
n.v.n
ligados con condenacin
eterna los que no fe apro
vecharon de Jos mritos de
fu Santiflima PaTion , y
muerte , viviendo oblinados en fus vicios. Acordemonos , pues, de ele dia, y
procuremos vivir en fanto
temor de Dios.
$. II.
354
Pat- 4P
la Pafsion de Chrifo.
motivos alabaron al Seor,
viendo que en aquel mitagiroconf mava lo fuccd:do
en el Calvario. Pues fi las
piedras fe parten , fulo de
or la Pafton,y muerte del
Criador, que feria quando
realmente muri?
. 7 No folo con efte ter
remoto fe dividi el Mon
te Calvario , fino que tam
bin fe dividieron crios.
montes en divcrfas paites
del mundo , corno efcrivc
Cefar Baronio j (t) y en
( ^'
particular fe conferva la
...
memoria, y tradicion,aver
ldo uno de cftos el Monte
Alvernia , por lo qual fue 34.
muy venerado de nuelto 107, .
Padre San Fraocifco,y a l
fe retir a va paTarfusQuarcfmas, y vacar Dios con
la oracin , y fantos excrcicios , en particular con
templando en la PafUon , y
muerte de Chrifto N.R. de
que le hazia efpecial nfa>
moria la dtvifion de aquel
monte, y piedras, fcgun fe
lo avia revelado un ngel.
Era nueftro P. S. Francifco
tan devoto de la Paflion de
Chrifto, quedelascriaturas
que vea , tomava motivos
para elevar la mente fu
meditacin, lia los corde-
ri-
TAfiln de Chiflo.
355
(u) pues lo era , como fun- ()
damento primario de fu i. Con
Iglcfia frvi tambin de c 10. v.
piedra angular , pues afli 4
como ela une los dos licncos de pared , afi Clirifto Simil<
uni sien fu Iglefia, los
3 58
Plat . 5 o. Sol>rt U Pafiio dt Chrifte.
P. S. Ambrollo : O duriora duela en vuelra PaTlon,
faxispeftora Ittdaorli\ Sctn- y muerte , con dolor vy
duntur petr*-)fed harunt cor- arrepentimiento de aveda duran!Hr,horHmtmmobir ros ofendido , pues fon,
lis duritia manet orbe con- nucftros pecados los que
cu/o, (c) O corazones de oshan pueuoenefa Cruzy
' los Judos , mas duros que &o Senr
las peas ! Pues quandp las &?.
Lite.
piedras fe abren de fentimicnto , fus corazones fe
endurecen mas; y quando
todo el Orbe fe e^tremePLATICA. 50.,
ee , en ellos inmobles,
leles, , pues ya que los Ju:
ios , a., via de tan funelp De la converfibn. del;
Centurin*.
horror >. que hizieren las
criaturas en. la muerte, del
Criador , no hizieron dc- Cent nrio autent, & qui cum
mob acin alguna de fonet erant cujlodientcs, le?
timicnto , fino que quedafum , iiifo-terrjtinotu , <jri;on: inmobles en. fu obftihis qHtfiekAntt timuerunt
valde, dicentes;Vere films;
nacion ; npfotos , que nos.
ZJet
eratijle, Mattc. 27, /
precjanios de dicipuios ,, y,
a.rnantesolc elle divino Re.V, 54.
dcntor , le hemos de corf> Ir.efpqder agradecidos, ac.6T
paando las piedras con,
NCapitan muy
e) quebranto , y, dolor de
excmp!ar,tene(d), nueros corazones ;j, por.
mos. en el. af-
'U
3 6o
P/s. 5 o . ,<?> / Tafiln de Cbri/fa.
Gentil, nohizoincapiepor blasfcmavan:
entonces , de lo que fignir]- blajfemabant <;w.(i)Otros (;y.
cavan eTas palabras > por- le bendecan , dndole en Marc.c
que los Gentiles no adora- los pechos de fenecimiento, ij.v.g
van al verdadero Dios ; cor y penar Et omnis "turba eomo adoravan los Hebreos, rum^quiftinuladerant ad
de cuyo Pueblo &via de na- fpcffaculur ifttd , & vid"t~
cer el Mefias* fino que ado. bant , tju* fiebant percuravan ciegamente a losldo- tientes pectora fu reverte*
los por Diofcs. Mas qiian- bantur* (k) Y que fue la
do iva en fu cuftodia. , ( y caufa de eftas dos contra
en particular quando le en- rias operaciones? Ya lo difClavaron.y clava pendien currio el gran Padre San
te en la.Crua ) viendo fu Ambrofio, infirindolo del,
grande paciencia , fufri- texto. Aquellos primeros
miento , y humildad j.fin miraron Chrito en la
quexarfe en tantos agra Cruz de pa{fa;prferuntes*.
vios, y tormentos: fu gran Pero los fegundos avian efde caridad en rogar por fus tado may de efpacio mi
enemigos : que le promete rando aquel divino cfpecfu Rjeyno a Dimas , porque taculo : gui (intu adcrant
le pide fe acuerde de el;, y ad fottaculum iftud>& vialumbrado del Cielo infi debant qu*febant?i aque
ri: Sin dud.a alguna que es llos que con atencin, cuyverdad- , que aunque es dado, y eficazia ponen los.
hombre , es tambin hijo ojos en la PaTin.y muerte
de Dios, y. el Mefias pror de Chrilo, elos fon los qua
metido : Vere filiiis. Dei crat experimentan en fus almas
ifte. Elo aleanco, por con- maravilllos efedros de-et,
idcrar defpacjo Chrilo contricin , y compuncin
an Ja Cruz.
Aora San Ambofio : ful"
4 Y. en prueva de elo, cJtrt ait Evangelifta , <JKA
advertid lo que fucedia, tyAnfeuntes
con la. variedad de gentej, tr#nfeuntcstnonjtantes.h.K\
que en efta, ocafion con tocedlo con el Centurin
curra en el Monte Calvar
por poner los ojos
efp.aao, y con cuy^;
, Y5e8 ? que u
dar-
re U Pafsiw de
que fu* Santa ofadia 3 en
que manifel fa fortaleza,
y valenta en obfequio <de
Chrifto divino Maert.ro.
Fieles , poned Jos o;os dla
consideracin en nuelro
Centurin en el cafo prefente, y veris fu arrogante, y fanta ofadia , pues en
' medio de tantos Judos , y
'Minift ros de jufticia,-in tenior alguno levanta la voz
- -engrito, yconfiefiaChrifto por verdadero Dios , y
hombre/r^rf fliasDei erat
ifte.
6 Le movi tambin \
cfta converfion al Centurion , .aquella voz grande
que dio nuelro Redentor
al tiempo de entregar fu
Efpiritu ; pues el Evangelifta San Marcos expreTa,
9
que apenas oy aquella
voz, luego inmediatamente le confefs vozcs por
hijo de Dios: videtuautem
tentrioej*i ex adverfofta.,
tat, ffuiafic claman* expiraffct, ait : yere bic homofi//'#/ Z><?r/.(p)Ylarazon
Cp; queleafTiliaparaeflo,(dize
i v.^' cl daiffimo Lira ) fJC5 el
S'V'39 confiderar , que aquella
voz no poda fer natural,
porque un hombre dcfangrado , que cft para dar el
bli-
3^4
Pltt.^o
tido penitencia, folo con
la predicacin de palabras
d un Profeta , y teniendo
los de Jerufalen al hijo de
Dios hecho hombre , que
les predjcacon palabras , y
patentes milagros , no fe
han convertido : yiri Niniuitx , ere. A la aplicacin.
1 Centurin , no oy la
predicacin de Chrifto , ni
vio fus milagros , como los
Judos ; y no obftante fe
convierte viendo fu pa
ciencia , y dems virtudes
que manifeftava pendiente
en la Cruz , y los milagrofos fentimientos qwe hizier las criaturas en fu muer
te. Pues efta conyerfion
fifcalizar contra la obftinacion de aquellos, que te
niendo mas caufa , y me
dios para convertirfe , no
lo hizieron.
9 Puede fer , que algu
no dificulte , cmo con to. da efta confeiTion que hizo
el Centurin , le dio defpues la lancada , pues era
Longinos , como ya dixe
al principio ? Refpondo,
que cfto mifnio prueva fu
confelTion, y amor, que ya.
tenia a Chrifto , pues no lo,
hizo por herirle , ni agra
viarle , fino por librarle de
fo de Ckrtfto.
una grande ignominia, in*
famia , e irreverencia, que
intcntavan hazcrle los Ju
dos. Y fue , que fiendoefte Viernes en la tarde, y d
da figuicnt, por fer Sba
do , que era ten ido por da
muy feftivo entre los Ju
dos, no permitan eftuvicffen los -cuerpos de los ajufticiados en las Cruzes ; y
por tanto pidieron Pilato mandaTe cortar las pier
nas Jefus , y a los dos la
..
drones , que eftavan fus
lados, para que aTI defangrados muricflen prefto , y
les entregasen antes de en
trar el da Sbado. Conce
dile affi Pilato .- (x) corta
ron, pue5, las piernas los (*'
dos ladrones, cuyos exe- Iff*n'
cutores dira Longinos CEturion: A cfte no, (fealando Jcfus ) porque ya efta
muerto; y para que os conftc de la verdad, mirad : hi
rile con el bote de la lan$a , y vieron que no hizo
movimiento alguno , por
que el cuerpo vivo , quando le hieren , haze fentimiento ; y affi le dcxaron
por muerto. Y con efte
medio libr Longinos
Chrilo de aquella grande
maldad, que intcntavan los
L'
Lon-
368
Plat. j i . Sobre U Ptfsion de Chufo.
Longinos , y le ponen en
tre los Santos Mrtires en
1 5. de Marc.0, y en ee da
le celebra el Kalendario p . ATIPA
Romano. Imitmosle en fu " 4- A 1 I V^ A J I
fe , y conftancia en el bien
, ,
.
..
obrar , y afli merezcamos
acompaarle en la Gloria,
Pero para confeguir clo,
conviene nos jutifiquemos
primero con verdadera penitencia de lo que harta
aora hemos faltado al cum
plimiento de la Ley de
Dios,y de fu Santa Iglefia,
cn, una perfe&a confeffion , y contricin de nuef-tros pecados. Ea , empece
mos defde luego , aora que
tenemos tiempo , no fea
que quando qucrramos, ya
no podamos. Seor mi le-
fu Chrijto, -c-
A~J to N. R. defpues de difunto,es el aflfunto de ela tarde. Fue el ca. fo, que dexando los Judos
al Seor crucificadojy allmifmo los dos ladrones i
us lados, rogaron Pilato,
que por fer vifperadel Sabado , que era fcfta muy
folemne entre ellos , por
que no quedaTen los cuer
pos en las Cruzes, mandad
fe- , que les quebraTen las
piernas , para que affi mulieffcn prcfto dcfangrados,
Aa
la
370
PUt. li.Solre
Pafsion de Cbrtfo,
$j\
fclar lo mucho , que de mientos, eftc es el que me
(f) continunos amatCer tper- ama. Obfcrvemos , pucs,
los mandamientos, y enton
. tunt *d diLigendum. (f )
4 A cuya fineza deve ces corrcfponderemos al
mos tambin correfpon- amor que devemos Dios:
derle, pues amor, con amor gutniam Deasprior diexit
fe paga. Eftc divino aman nos.
te nos pide el corazn, por
$. II.
boca de Salomn : Prabc^
5 T A puerta de unai
\tx^
Prov.' jfili mi Jj cor tuum mihi ;* (g)
i- ^> cftancia fe abre smil}
\\.v.i6 y Para obligrnoslos fran
quea primero fu Corazn: para entrar en ella; y fienCor apertum addiligcndum. do Chrifto Templo de la
Mirad fi es mxima fineza Divinidad, (I) difpufo que- (!)
- <rde amor : Et talis apertio dafie fu cortado abierto,
fut mxima amoris clama- para que todos los que quttie. Y efta correfponden- fieflcn, entraTen por aque
cia nosincira el Evangclifta lla puerta gozar deCelefSJuan en fu primera Epif- tiales confuelos , y hallar
(h) tola,dizicndo: Nos erg dili- refugio en las tentaciones,
"i. loan, gamus Deumtcuonim Deus y peligros Como el Ave
e-^.v.jy prior dilxit nos. (h) Procu que huye, para no fer apreremos amar a Dios , pues fada , dize Ifaias , que lera
nos am primero. Y afi. el /uflo i Et erif.ficut Avis
fuO La Gloffa: Ticorrefpondc el Alma Santa,
y por eflb dize en los Cnti
cos: Dilettus meus mihi, & Ave huye del Milano, Ave
I i amado , es de rapia que la perfguc.fe
retira , y efconde en la ro- Simil^
tambin lo quiero fer para tura de una pea. Es Chrifl. Almas , queris faber to pied ra : Petra lutem erat ,*
como ha de fer elle amor? Chriftus, (n) y nos ha dexaPucs el mifmo Seor k> di do abierto fu cortado, para ,0tV.
ze en fu Evangelio:.^/ ha- que dentro de fu pecho
(k) ^et tnAndta mea> & fervat tengamos acogida quando
c. '*' itbeftqiti diligit me. (k) nos peilga el demoniocon.
varias trazas , y engaos,
Aa 2
co-
372
P/df.5 1. Sobre U Pafsion de Cbrifto.
como enemigo que es de po eflava muerto, y fin alma5 pero que tenia configo
las almas.
6 Defta abertura fali
'fangre, y agua: Et continuo
exivit fanguis , & aqua. Y
no penfeis que fue fangre
agualofa , fino fangre ver
dadera , y defpues de ela
fali agua clara;y para que
afli lo creamos , lo afirma
el Sagrado Coronila , co
mo tcligo de vifta : Et qui
t \ " verum efl te/tirnonium
tan c. eus : Et 'Hfff'f 3"'* vcr*
jo.v.ij! dicit: t- voscredatis. (o)
Efta efufion de fangre fue
milagrofa , porque en el
cuerpo muerto naturalmete no puede aver fangre;
porque efcrito el , que:
(p) nima carnis in fanguine
X.evit>c. /?,(p) que la vida de la cari7v.n ne el en la fangre, y fal
tando Ja vida , falta la fangre;porque luege feqnaxa,
y c enfria , y no puede falir fangre alguna, por mas
que le hieran;y mucho me
nos falir agua natural ,y verdadera , como lo fue ela
que emano del cortado de
. R. Eo aTentado, para
que obro Dios ee mila
gro Ir dizicndo. Lo pri
mero, para darnos a cntendcr,que aunque aquel cuer-
Aaj
niue-
3 74
3jj
tln ) no dixo el Sagrado tender , que cffa fangre tieEvangelifta , que la Tanca ne propricdades de agua;
hiri el corazn , fino que pues afli como cla lava , y
abri aquella puerta de mi- purifica, afli la fangre de .
fericordia, porque por ella N. R. no folo fue el precio Slmils
emanaron los Santos Sacra- de nueftro rcfcate, y medinentos, con que fu divina cia de nneftras llagas, fino
Mageftad purifica, y difpo- tambin lavatorio eficazifnc las almas para que en fimo para lavar todas nueftren gozar dla vida eter tras manchas , inmundif_
cias del alma. Con el agua
na en fu Celeflial Reyno:
VtgiUnti 'verbo , ufus ffl fruftifica la tierra5yfin ella *
Evangelifta, non dixit vul- queda efleril j ett el alma
neravtt , [ed aperuit ; unde del pecador para el bien
Sacramenta Ecclcftt dima- obrar , como la tierra fin
ttarunt^ttt
HtoJlinmfA- agua: Animameatjicui tcr- (g)"
(f)
derctur.
(f)
F.n que es vifto raftne aqua tibi. (g) Y affi,
D.Aug.
(fieles) que Chuflo hizo pa- fi nonos valemos de la-virtente fu corazn 5, fran- tud , y poder de ela prequeandonos la fangre que ciofa fangre , no podemos
contenia,para coneffe me dar el fruto de buenas
dio hazernos patentes las obras que dcvemos. Al in
puertas del Cielo, que efta- tento San Bcrnardino de
van cerradas por la culpa. Sena: Rigatur trra divino
Bendita , y loada fea fu in crttorc, ut tcrra rida noftri (h)
- cordis,f>ingttcdinefecunde- ' *"*
finita mifericordia.
ii No folo por cfta tur. (h) Que el regar Chrif- "
puerta nos franque la fan to la tierra con fu fangre, pam0
gre de fu corazn , fino fue para fecundar la tierra rjom '^
tambin agua ; y efta era eleril de nuelros corazo- ,,t
clara,como ya dixe: Exivit nesr
12 Qued aquel fobefanguis , - aqua. El agua
fali inmediatamente def- rano cortado abierto , a fu
pueS de la fangre i y fue como quedaron tambin
tambin por particular mif- las roturas de fus pies , y
terio de fu altiffima provi manos ; y affi las conferva
dencia j y fue darnos a en. en fu Santiffimo Cuf
-
Aar "-r
pues
37o*
Plat. 5 i . Sobre LA Pafsion de Chrifto. ,
pues con ellas apareci re- mundo, demonio, y carne."
(O
c.
13
(D
(O
Santa Catalina de Sena , y Sur.
i
lo refiere Surio.(m) Afligi
en cierta ocaion el demo- num.it.
nio laSanta con feos pen- Apr.
famientos, y trilezas, ufan- ExcmpJ
do de todas fus artes para
derribar fu invencible conftancta. Acudi la ora
cin , y fuplic al Seor,
que la fortalecicfle con fu
divino favor , para que no
desfalleciere fu efpiritu cu
tan dura , y pe no fa pelea.
Oyla fu divina Mageftad
y aparccifelc Chnfto N.
Redentor, y la dLxo : Hija,
quawdo te acometiere el
enemigo , acgete al fcguro de mis llagas, que para
roturas de fu Santifimo
Cuerpo? Para que por eTas
puertas entre el Chriftiano
aguarecerfe en fus trabajos , y peligros. Y fcgun S.
Bernardo, ya lo dio a en
tender el Seor quando ha
blando con el alma en los
Cnticos la combida que
entre en las roturas dla
piedra : Surge rnica mea-
fpecicfa mea," veni colum
ba mea in foraminibus fer-e-(k) Porque por cla piedra, es entendido Chrilo,
y por las roturas, fus cinco
Hagas.- peramina pctrtfunt
qttin(ue vulnerChrili. (1)
de advertir,que en ef- elo las dex abiertas; ora,
ta ocafion conldera al al
ma como Paloma: Columba
mea ; y es el milerio , que
Synil. ali como la Paloma , para
huir del Milano , que la
amenaza con la muerte,
fuele vetirarfe en las rotu
ras de las peas; aftl el al
ma, que fe acoge al Sagra
do de eftas SantiTimas lla
gas, eftarfegura, y triun
fante de todos los combates
eon que nos guerrean los
tres enemigos d<:_l alma,
y clama mi , que yo te
ayudare; y juntam.cn te Imita mi Pafllon , lgue mis
paTos , acordndote, que
yo dexe lo guftofo por lo
amargo, lo honrofo por lo
humilde, y el dcfcanfo por
la Cruz ; y de ela manera
vencers , y hallars confuelocnla tribulacin. To
m la Santa Virgen cla
leccin tan de veras , ( co
mo de boca de tal Maeltro)
que nunca pudo tomar
ta
Ptfsion de Chiflo.
Plat. i
toda devocin , y lagrimas embuelto en Tabana : Inen aquel dichofo fepulcro, velvit tLud infindonemun*
y cerraron fu puerta coa A.
una grande lofa.
5 Confervafe cla Sa
4 Hada aqui es lo to bana venerada en la Iglccante lahiloria > difcur- fa de Turin ; porque reli
ramos aora con algunas quia tan excelente , digna
ponderaciones. Y fea la es de perpetua veneracin.
primera , que embolvieron Quando clava en la cr
el SantiTimo Cuerpo de cel San Pedro, dize el SaChrifto en una Sabana : /- grado texto , que fe apa
vtlvit illud in indine mttn- reci un ngel para facer
uta. Y aqu fe defcubrc un le. Quitle las cadenas,
grande milerio. Y fino de- dndole prifa falir : Sur-.
,
, f, ceciaerunt
zidme: Para qu frve la fa- ge veloctter
"'
bana? Parael lecho. Y lc? caten* de mantbus e')us.
Para que eo l decanfe el Mas luego le advierte el
que duerme. Fue , pues, la ngel , que antes de todo
muerte de Chrilo un fue- tome fu calcado , y fe le
Simil. o ; porque affi como el ponga : Calcea te caligas
que duerme, c pone dor tuAS y como lee el Grie
mir para dipcitarfe del go : Calce* te fanalias
pues > afll CKnlo durmi tu*s. Ponte, Pedro, lasfanen fu muerte , para diiper- daJias. Pregunta Sylveira..
tare defpues de quarenta Porque en un lance, y de
horas , refucilando in tanta prifa, tiene el ngel
mortal vida. AH lo dixo tanto cuy dada de que no
por fu Profeta David, y lo- dcxe Pedro las (andalias?
canta nuclra Madre la uare AKgdns fua.det EeIglcia en el Oficio de la trt, *t caLfeat- fatigasfus\
Pfif. t. &e/urreccon .- F.go dorm- Y rcfponde fer la razn,
v-6.
*4' * C^" fomnKm- cefi? & porque aquellas fandaliasEccIiinC-'Xurrcxi: , q'ai mam Domi- eran de Pedro, y por conOffic. nur [ufcepit me. Y cont et figuiente x clavan fartirT, feptt'cro le lrvia de lecha cadas, en et contado del
en cite fuea vina muy/ Santo ApoftoJ ; y all nabien, en que ai eluvicflc crarazonqued alien aUli.pa-
380
PUt.i'i. Sobre la PafstofJ de Cbrifo.
ra que viniendo a manos de de Jcfus , lo puferoncn los
los Soldados, irvieflcn pa brazos de fu afligida Mara ufos profanos : C*lig<e dre,quc fe hallava tres pafilU res erant Petri , non fos diitante de la Cruz, (d)
fuerunt ibi relinquenda^ ac La qual , vindole ya de
venircnt ad ufum Militum. cerca , le vio tan herido , y
Y afl vemos ha difpuclo llagado como un leprofo;
la divina providencia , fe fealado, y tenido de car
vinculaflen aquellas fanda- denales todo fu cuerpo; fus
lias a la Iglcla , para per ojos muertos , y Uenos de
petua veneracin de los fangrc ; fu boca fra como
fieles ; como una de ellas> la nieve; fu barba meffada,
fe conferva oy da en la y defaliada; fu rolro afea
Ciudad de Oviedo , entre do, y encogido; fus manos
las Reliquias infignes de la yertas. Y la amorofa Ma
Iglefia de San Salvador. dre, en medio de tanto do
Pues l aquellas fandalias, lor, le limpio fus llagas con
por elcir fantificadas con un lienco , y le cerro los
el contado del Santo Apqf- ojos x y boca , que queda,
tol, devicran no profanar- ron abiertos en fu muer
fe , fino que fe confervaf- te. 'A vila de clo, con ra
fcn'veneradas de los fieles; zn nos puede dezir ela
con quantamas razn,con dolorida Rey na , aquellas
vino, quedare aquella ben palabras de Jeremas : Atdita Sabana vinculada tendite, dr videte-, fe efl do (c)
la Iglefia , para que fuefTe lor , ficut dolor meus. (e) Thrett-c
venerada de los fieles , por Voftros, que cxpcrimea- i.v.iz.
el contarlo que tuvo con tais las dolorofas efpinas
el Santifilmo Cuerpo de de trabajos , que prcrduce
la tierra delc delierro,
Chriflof"
6 Es comn tradicin maldita por la original cul
de los Santos Padres , y pa, atended bien, y exami
confia de las revelaciones nad , fi ay dolor , que fe
(O de Santa Brgida, (c) que iguale a mi dolor!
7 Lecfc tambin en el
- quando Jofeph , y Nicodemus defcendicron de la libro de dichas revelacio
Cruz el Santiimo Cuerpo nes, (f) que defpues que el
San-
Es
?8
>e Chrifa.
amargura.
. II.
uitronle ya a Jefus de fus bra-
zos, para llevarle al huer
to de Jofeph , donde elava el fepulcro , donde fe
avia de colocar. En un
huerto quifo el Seor fer
fepultado j para Dios no
ay aeafos , lno que todo
tiene milerio : Attingit
ero , el inmenfo. Para cuya ponderacin me fe ofrece el fcpulcro que hiziron los Egipcios de fu fementida , y faifa deydad el
Dios Serapis , que refiere
San Agulin Labrronle
un fcpulcro funtuofb , y
magnifico de prfidos , y
marmoles, como perfona Real. Delante de l pu
fieron una eftatua de Arpocratcs , quien tenian
por Dios del Silencio, con
el dedo en la boca , que les
perfuadia. fentir, y callar,
con ee lema :.Tifo, tti
ce. Sea el fentimicnto para
ti, y calla ; porque no ay
palabras para declarar tanto dolor, (y) Y paffndo de. (y)
lo gentlico, y fabulofo , :3
lo Chriliano, conidcra al- d* .
ma , que en un fepulcro ef- "> _'*
t el Dios inmenfo , Rey
Suprerpo de Cielos , y tierra, que fiendo impafTible,
e inmortal, ha querido padcccr , y morir por darnos
la falud , y la vida ; confidcra , y medita las finezas
de ee amor ; regilra las
heridas, peinas , y dolores
que ha recibido por tij pe
ro todo fa con el corazn, ,
porque no ay lengua
lo.
384
P/4f.5i.
38
PUt . 5 2 . Sobre U Pafln
como, fello , es Chrilo guras deta vida 5 y prencon las heridas de fu San- da cierta de la que efpe*
tiflna. Pafllan ,, y muer- ramos, Y de k> ingrato
te. Efta Pafioa , y Cruz que hemos corrcfporididevc fcr nueflro. pan quo da hafta aora , nos hetidiano, > medicina de mos de arrepentir , y ha-.
Buetras llagas , conCue- zcr penitencia con prolo ea nocftras penas., afi- pofita firme de nunca mas
vio en nuelros. trabajos:, pecar Sc%o*mhlefu.Ct>rif-.
ancora, firme , y eftablo M
en las tormentas , y amar-
FIN.
IN-
38?
NDICE
388
n. j.
0,4.
NumerK
. V.6.
Cap-9. v.i a. Videbunt in quem
bere,fedlibavit eam Domino'.
transfxerunt. plat. 51. n-j.
pJat.j4. n-7- &plat.45.n.ij:
Cap. 17. V.8. Et turgentibus ge
ms eruper4nt fiares > &c.
j. Regun^.
!
plat. 42. n.i 3.
Cap. 8. V-54. Vtrunque enint
Cap. 20. v.i i. Percutiens virga
genu in terranifxerAt. plat
bis ftiicem. plat.45. n.z.
26. n-7.
*
Tobas." : ' ,' :
Deuteroaommm.
Cap. 4. v. j. & 4. 'Honorem babel
Cap. 3 2. v.2. Cenerefeat utflu-,
bis matri tu* mnibus diebut
t.i2.n.2.
vit* ejxs, &c- platas. n.S.
, JoAac.
Job.
. J
Cap. 7. v..i 9. fui mi da glorian? Cap. 2. V. 21. Dominus dedif^.
Dtrnino Dco'l/rael^ r confte
Dominus abjluLit&c.^Avt' ! i
re , atque indica miki quid
v." 6.
feeris } nc abfeondeas, plat. Cap. 7 . v- 1 7. Quideft homv,quia
..^,0.14,.
magnificas eum $ aat quid
apponis crgo eutot cor tuntri
Lber Jiniicium.
plat. 5.0. ii.
.v.48.J2^fl< me videtisfa- Cap. 9. v.6. gui cemntovet ftrcere-)t
ram de loco fuo } & column*
1. Regum
David , ^ itnAtas
plat-33. n.ij.
2, Regum:
Cap. 1 2 . v. 1 3 . Petevi Q
plat. 1 7. a. n.~
Li-
de laSagraa'a
admodum filrus unicornium.
.;.
Lber Pfalmorum.
plat. 8. 0.9.
Pfal.S. v.6. Minuifti eum paulo Pfal.29. v.S. Avertifti faciem
. minus ab Angcits. pl at. 5 . n . 5 .
tuam a me , & faftum funt
Pfai.l4. v.2. Qai ingrediturfine
conturbatus. plat..o.r.
: macullo' opratur}uftitiam Pfal-34. V.io, Omnia o/a mea,
plat.zj. o. 8. .."
dicent : Domine quis fimilis
jfa L 1 7 . v. 3 . & 4. Dominas fir//Yp!at.2i. 0.7.
mamentum , " refugiar Pfal-37.v.5. Iniquitates metftt, meum, & lberator mcus&c.
fergre/t funt caput meumi
plat. 17. n.4.
& fiCTtt ontts grave grvate,
Pfal.2i.v.7.tf autem fumverfuntfuper me. plat. 6. 0.3. y
mis^& nenhomo : opprobrium
plat.i7. n.6.
hominum , & ab]ettio pleis. V. 15. gniamintc Domine
plat.i 3. n.j.
fpcravi:tu exaxdiesme Domi~
y . i 3 . & i $..Tauri pingues o''
ne DeUS meits. pa 1.4. 0.14:
federunt me. Apparueruntfu- Pfal.3S. v.6. Etfubflantia mea.
per me osfuu'.Jicut leo rapiens,
taquam nihilum. p 1 a c . 2 6 n .f.
. & rttgiens , &c. plat. 19. n. 2. P/al-39. v.p. rtfacerer voln
V. i 5. Sicut aqua ejfefus fum.
tate tuam: Deus meus voluiy
plat. 5 r. n-.y.
& legem tuam in medi ctr~
V. 1 7. Foderunt mantos measy
dismei. plat.8. 0.4.
& pedes meos. plat. 3 5. n. 12. Pfal.41. v.8. Abjffus , abyflun
V. 1 7. Circumdederunt me cainvecat. plat. 17. n.6.
neslmufi.pl3.:.ig.n.6. y plat. Pfal.43 .v. 1 6. Ttta die verecun
27. n.2. y plat.39. 11.3.
dia mea contra me cft,& cony. I g.Diviferunt fibi vejliwenfufiofaciei mee eooperuit me.
tamea-& fuperveftem meam
plat.35.n.j.
miferunt fortem. plat. 38.0.1. Pfal.44.v. 3 -Speciofusforma pr*
y.2 1 .Erue Aj"ramea Deas aniplus bominum. piat. 27. 0.5.
matttmeamt&' demanucanis Pfal. 5 5 . v. 2 . Mifcrerc mei Deus;
unicam meam. plat. 47 n.i i.
quoniant concuLcavit me ho
Pal.22. v.4. Si amb.ulavero in
mo, plat. 1 3. n.2.
medio umbre mtrtis , non ti- Pial. 5 6. v. 5 . Lingua eorum glal
mebo mala , quoniam tu me~
dius Acutus. plat. 2 s . n. 3 .
' es. plat. 4. 11.4
Pial. 68. v.^^Salvum me fas
)e*s :
plat. 30. n .1 1.
V. 6. ytaite
cidamus : & pUremus anti
tminum , qui fecit M.
plat. 26. n.S.
Pfal. 1 04. v.i5. Nolite tangere
Chnftos mees, pa 1. 1 1 . 11.9.
Pfal.ioS. v-5, Ftpefueruut ad' verfum me mala pro honis: &
odium pro dtltftionc mea
plat. 27. 11.7.
Pfal. 1 1 4. v.j. Circumdederunt
me dolores moris, & pericula
inferni invenerjtnt me , &c
plat. 47. n.i i.
Pfal. 1 17. v. i z. CircunAederttnt
meficut afes. plat. i j. n.j.
Pfal. 1 1 S . v.6 1 . funes peeeatrum circumplexi funt me.
plat.i 5. n.6.
Pfal.i 18. V.IO9- Anima mea in
manibus meis femper , & le~
gem tuam non fum oblituf.
plat. 48. 0.7.
Pfal. 1 1 8. v. 1 43 . Tribulatio , <$
anguftia inveneruntme.mandata tua meditatio mea eji.
plat.j. n-n.
Pfal.io. v.4. Ecce wn dormtabit , eque dtrmiet , qui
cuflodit ifrael. plat. 4. n.iaPfa 1 . 1 2 5 . v. 5 . gKt feminant in
lacrymis , in exultatione MCtent. plat.17- n.i.
Pfal. 128. v. 3. Sapra dorfum
meum fabricaverunt petcatorcs plat. 2 2. n-4. '
Pfal.
de U Sagra AA Efcritnra.
3pi
3 51 3
24. n.j.
y. 4. Quid efl quod debut ut. : tra facer vine<e , & non fe-.
ei ? An quod fpeftavi ut faceret uvas, &fecit labw/cas?
plat. 46. 0.7.
V. 20. V* qui dicitis malum
bonum,& bonum malum, &c>
plat.zi. 0.5.
Cap- 9. v.j. Lttaluntur coram
te 3 ficut exultant Vctores
CApta pr<tda , quando dividttnt Jpolia. plat. 38.0.1.
y. 6. Et vocahitur amen e}us\\
Patcr futuri ftculi. plat. 6.
n. 8.
Cap. 1 1. v. i. Egredtturvirga
de radiee lefe , & flos deradice e\us afcendet. plat. 36.
n.7.
,V. i o, Et erit ffpulerum e)us
gloriofum. plat. 5 2. n.i 3.
Cap-. 12. v.j. Aurietis aquas in
gaudio de fontibu Salvatoris. piar. 45. n.2. y Dedicator. n.2o.
Cap. 1 6. v.2. Et erit fieut Avis
fugiens. plat. 51. n.5Cap. 24. v.17- Formido , & fovea , & laqueus fuper te.
plat. 3. 11.14.
Cap. ? 8. v, i > H*c dicit Dtminttr.
\.
y.5-
3 P4
Jeremas.
Cap. 2. v.2i. Ego autem plantavi te vintam elettam , emne
femen verum : quod ergo conEzechielis.
verfa es miht in pravum vi- Cap. 1 8. v. 4. Anima qu* feccanea aliena*, plat. 34. 0.4.
verit ipfa morietttr. plateo.
Cap. 9. v.j. Vt inique agere-nt
11.9.
aboravcrunt. plat.45. n'i- Cap. 20.7.3 ? ^"/v* cgOitjuoniam
**.-
--.
^.._
t .
chtt
de U Sagrad* Efcrttttr*.
ftent corant Detninattr
'>io extentt regntbo fufer
vtf. plat.ij.n.j.
Cap. 1 3. v.6. His pltgttts fum
in domo etrum qui diligtbant
Danielis.
me. plat.6- 0.5.
Cap.6. v. 2 3 . NuilA Ufio inventa
V.7- Percute Paflorem, &Ji/tftin et. piar. 5. n. i o.
fergtnturove-s. plat. 14.0.1.
Joel.
Malachias.
Cap. 3 . v. i S. in dic illa : ftilUCap
4.
v.2.
OrietuTvebis timenunt montes duleedinem , d*
tibus nomen mcumfol )u/Htif.
tolltsflittnt /fl<r.plat,40.n.4.
plateo, n.j.
. Amos.
Cap. 5. v.io. Od'/tf batuerunt EX NOVO TESTAMENTO.
ferripienttm. plat.ip. n.nMatthcus.
Cap.
i.
v.
21. Et vocalfisntmen
Michcas.
t\us lefum , ipfc enim falvum
Cap.6. v. j. Popule mtus quid
faciet fopulumfuum a pec(*~
feci tib , aut quid moleflus
tis eorum. plate. 0.3.
fui ttbi ? reffonde mihi.
Cap.
a. v.a 3. guoniam N/izaplat.ij. n.?.
reusvtcabitur. plateo. 0.5.
Cap. 5 \.^.Beatimites,quoniai
Sophonias.
iffifofidcbut terram plar.41 .
Cap.!, v. 17. Ambulabunt ut
n. 8.
c*ci , qut4 Domino pece4vcV-44- Ego autem dico vobis:dirunt. plat.17- n-j.
ligite inimicos veftros , &f.
platal, n.2.
Agg?us.
V
. 4 5 Vtfitis Jlii Pat ris veCap.z. v.8. Et veniet dcfidcraJtri,
qui in ctlis efl. plat. 1 1.
tus cunds gentibas, plateo.
n. 8.
n.+.
Cap.6.
v.2Z. & 23. Lucerna corZacharias.
foris
tui , eft oculus tuttt,
Cap. 5. v.j.Refidet iniquitasfuplat. 18. n. 7. y 8.
per tatentum plumi. plat 6.
V.io.
Fi*t <uolunt*stti* fit
n. 3in C*lo , & in trra, plat.4.
Cap.6. V-5. ifli funt quntttor
venti (ti , qui egrediunfur
n<6V. 1 3-
fie U Sagrada
y.49^ Et ojcttlatus ejt eum. ib.
- n.8. & fcq.
(V.5O. Amice ad quid veni/li?
plat. 9. n.i2.&fcquentes.
V. 55- Tanquam adlatronem
exiflis cum gladiis , & fuftibus-comprebendere me. plat.
12. n.i. & feq.
V. 56. Tune Difcipuli omnes,
reliff eofugerunt. pa ..14.
n.i.& feq. y plat.4j. 0.4.
Cap. 27. v. i. Mane Autem faffo, conjllium in]erunt omnes
Principes Sacerdotum , ere.
adverfus lefum. plat. 1 8. per
tot.
iV. 2. f vintfum tdduxtrttnt
- eum , " tradiderunt Pilato
frsjidi. plat. 19. n.x. & fcq.
y. 3. Tune videos ludas t qui
eum pradidit , quod damnatt(sejfet.pla.t.i&. 0.12. & 16.
y.jf Retulit triginta avgenteos Principibus Sactindotitmy
& Senioribus. plat, 1 8. n.14.
V. 4. PtccAV tradensfanguiem\iftum. plac.iS. n.ij. .
V. s*Ef abietjs laqueofefufftndit. ibi. n.ij.
y 1 7- ttem vu-ltis dimtttmt
uobis : Barabbam , an lefum
q,ui dicitur Chri/ies? plat. 2 u
n.i.Scfeq.
Efirttura.
3537
jp8
\Eferitur*.
V/44' PMite v*f '# eordibt
ve/Irit fermoses iftos : pliits
enim hominiffutumm ejf ttt
tradatur tima.n$ hontinum*
plat.t. 0.4.
Cap. i o. v.i6. gjti vof ttdit,
me attdit--& qui voffpernit
me fpernif. plat. 1 1 . 11.9.
* Cap. i $ v7. Gattdiut erir in
cflo fuper una, peccattre pac*
nitentiam agente, plat. 5 .n.8>
Pa-
n-7
T.24. Pater Abratmm, mifere**
mitte Laz>avum ut
extrttmu digitifui
in acjuam, ttt refrigere? Un*
guam meam; , &c. plar-45.
n4- y 7.
$99
4oQ
V-46. EtclamAnt vocc magna. Cap.6. v.i 5. ftfttf r9~cum~ceglefusait: Pater in manustuas
noiiijfet , quia venturi ejjient
commcndo fpiritum meum,
ttt raperet eum , &facerent
&c. plar-4.8. per toe.
eumRegem ifugit interumin
y. 48. Et omnis turba eorum,
montem ipfe folus. plat. 9.11.2.'
qui fimitl adtrant ad efpefla- Cap. 7. v./. Mundus,me autem
culum ittud, & -videbant qut edit : quia ttflimonium ferfiebant , percutientes pcffora
hibeo etilo , quod operae\us
fu revertebantur. plat. 39
munda funt. plat. 19. n.i i. .
n..y plat.jo. 0.4.
Cap. 8. v. 59. Tulerunt ergo la
Cap. 24. y. 3 z. Nonne cer nojlrum
pides nt )4cerct in
rdeas erat in nobii, dum 10queretur in va, & aperiret V-I2. Ego fumlttx munM: qui
nobis fcriptur*? plat.i. n.io.
fequitur me , non ambulat i
i.
tenebris , fed babebit lumen
vit*> plat. 5 o. n. i o.
Joanns,"
?
Cap. i. v-9- Erat lux vera, qttA Cap. 7- V.37- Si quis fitit , vtilluminat omnem homittem . Ktat ad met '& bibat. plac.45.
uenientem in bunc natndum.
n.2.
Cap.io. s-il' BOHS P/tjlor aniplateo, n.
V.ii. Etfui eum no recepemam fuam dat pro ovibus
fuis. plat. 1 1. n. i.
runt. plat. 50. 0.7.
"Cap. 3. V.i4- Sicut Moyfestxal- V.25. Ego fum Pajor bonus.
tavit fcrpentcik in deferto;
plat. 3 z. n. 9.
ita exaltari oportet flium ho- Cap. u . v. z $. Egofum RefutreJio , & vita. plat. 3 6. n.S.
rnns.
V . 1 7. Miftt Deus filium fuum V. 3 5 Lack'rymatus efl lefus..
i mundum itt falvetur munplat. 3 3. n.12. y platas. n.?>.
dus per ipfum. plat. 3 9. n.i 3 . V-48. Si dimittimus eum Jtc,
Cap4. v.8. Da mi Hiere, plat.
omnes credent t eum : & "v{45.0.17.
:
nient Romani , & ttllcnt noCap.5- v-2. Quinqu porticus . frutnlocum,-gentem.^\^',
habens. plat. 42. n.16.
iS.n-5.
LV. 3 . Ipfa opera yqu* egofa- Cap. 12. v,j2. Et cg.o ficxalHl*
tit tejtimonium pcrhibcntt
tus fuero a. trra omnia t**quia Pater.mi(it me. plat. 39.
bam ad me ipfum- plat. 35.'
51.9, y plat. o. n.8.
.:
-. n.i 2.
de la SAgrada Escritura.
401
4 62,
plat.29. n.i.
n-9-
y plar.j. n.6.
Epl. ad Rom.
de U Sagrada Efcrttura.
43.
y i j.
n 7
plat. 29.
i. Corint.
Epil. ad Galat.
Cap.i.v.4- Petra autem crat
Ad
44
Ad Ephcf.
Epift.z. ad TheTalonlcenrcs;
Cap.. v.4- Propter nimiam Cap. I. v.3. Granas Agerc dtbecbaritAtemfuam , (na dtlemus fentper. Prologo, n.i.
xit nos , re. plat. 6. 11.4.
n. 13.
.-> .,..-.,',
'.'.-A
Ad Titum.
. x \. Ad Coloflenfes.'
ilem.
i o. n.ii
. plat.
. ._
Ad
de U Sagrada E/cntufa.
Ad Hebraeos."
i. Joannis.'
Epil. Jacobi.
Epift. Judx.
4o6
tas infanguine
litlum. plat.45. 11.7,
agni. Dedicar or. 0.22.
Cap. 1 9. v.i^.. Et exercitits qiti
ip 9. \.. J-t de fumo putei
fu in telo fequebantur cum.
exierunt loeufltt in terram.
Dcdicaror. .u.
plat.ip. n.4.
V. 1 6. Rex Regttm,
Regum, & DotniV.i.
fap.12. v.j. &4. Ece* Draco
us Dominantium. plat.zj.
magnm rufus...& eaudh e\ns
n.6. y plat.j 6. n.8.
trahebat tcrtiampartcmftel- Cap.ar. v.6. Ege fitienti da
arum Cali , & miftt eas in
de fonte aqux vit* grstir.
f
plat.45.n.i.
FIN-
'
IN-
407,
NDICE
DE LAS COSAS MAS NOTABLES QUE SE
contienen en cite Libro.
A
Es un Pajaro,quc
por huir de la Serpiente,
vivecntre las efpinas///.24,
..
'Ad*n, y Eva, en el eflado de la
inocencia 5 cftavan vclidos
de luzes , y fulgores , de la
manera que han folido apa
recer algunos Angeles en
fprma corprea , el qual per
dieron quando pecaron.^/*/.
38. .j. Quando fue derterrado del Paraib.lc pufo Dios
li cerca,y por qu no lexos.
5. #.9.
, Rey de Edefla en Siria , cmbi un Pintor que
iv tratarte Chrifto, y lo que
fucedio. pUt.v. .7f
'goma. La de Chrilp en el
huerto de que procedicy/xr.
*. per tot.
pa^ Rey , fue cfcarnecido
de fus mulos , viniendo a.
un plebeyo con fus infignias
terrible en fu afpecCe 4
408
Almendro. Quando efta enfermo,einftutuofo , hiriendole harta el corazn , fuftifca.^- 33. #.5.
rAlma. El cuydado que deve te
ner el Chriliano de guardar
fu alma. flat.Ofj.n.i i.y fat.
. 48. .7.
'Amigo. Es un otro^. plat.<). ni
15'Amiflad. La fina , fe prueva en
la adverfidad. plat.ii. n.\.
La verdadera nunca falta.
fat. n. n.\. Su Geroglifico.
ib. La eftablecian los anti
guos beviendo de unmifmo
cliz. Dedicatoria-) n.z.
"Amor. Le pintan los Antiguos
velido de Purpura. plt.Z}.
.5.
'ngel. Un ngel conforto a
Ghrifto , que le apareci
orando en el huerto, fat. 5.
#.1.2. 3. 4.7 5. Le pufo una
Corona de flores de grande
fragrancia fobre fu cabeza.
;...4. Del mucho bien que
nos hazen los Santos Ange
les. ib. n. 6. haa eln. 12.
'"Anillo. Explicafc el que llevava
Salomn , en cuya preciofa
piedra avia enlazadas dos
. Coronas, una de oro, y otra
*
~
medicinas, fat.41. .i 27
Arbol.En la India ayuno llama
do rndenteles el vvenlas
Palomas de aquel pis , por
que de fu'fombra huyen los
Dragones que las periguen.1
Dedicator. n-i6. En el puefto
donde fud fangre Chrlo
quando oro en el huerto, na
ci defpues un Arbpl a que
cada hoja tenia elas pala
bras: Omorf, qttam amara ejl
memoria ttta! plat.6. .2.
Atenas. Ciudad en la Grecia,
era la Madre de las ciencias
flat.jSfO. n.2.
Agujo Cefar. Tenia tan vivos
rcfplandorcs en fus ojos, que
ninguno le poda mirar de
hito , como fucedc al que
quiere mirar al Sol. plat.i7>
.9.
Judas. Del bien que le hizo?
Ghrifto , conociendo fer fu
enemigo. platal. .9.
Azotes. Quantos fueron los que
dieron Chrilo Seor nuefr
- txo.plat.22. #.7. '
Azucena. Su raz tiene forma
de corazn, plat.i, tr.$. Ay;
una fpecie de Azucena,
que tiene en fu raz ' una
Imagen de Chrifto crucif-
Sff-
B
Bienes. Los de ele mundo
fon aparentes , y como na
da, fat. 2.6. n^.y 5.
Blasfemias. Las que dixeron
los Judos a Chriflo en la
Cruz. plat. 39. .z.Defagravios contra eftas blasfemias.
' ib. n.6. yfiguientcs.
'Bofetada. Pondera fe la que le
dieron a Chrifto en cafa de
Anas. plat.i$. .?, yfiguien*
tes.
Bueno. Aquel es ptimo en la
bondad , que no folo es bue
no para si , fino que procura
lo fean otros. Dedicatoria, n.
14. Mas importa adquirir
buen nombre con las obras,
que en adquirir muchos , y
grandes teforos.. n. 13.
lu<?ar donde
Abrahan quifofacrificar
fu hijo Ifaac. plat. 34. . i.
Aziaque puertade Jerufalen
eftava. plat. 35. . i. Eften
medio de la tierra. />/. 48.
t. i.
Cliz. De donde fe deriva ele
nombre , y par que Chiilo
40*)
41o
El
*to.pUt.2$.per ttt. Le
411
1*
i f-~ ,' i-
414
CXtr-
415
da en defenfa de Chrifto,
quando le blasfemava fu
compaero Gelas. fUt. 3 9.
-i5S. Dionifio AwptgitA. Quien
fue.///.40.n.i. Lo que dixo
quando vio el eclipfe fobrenatural > que fucedi en U
muerte de Chrifto ;y quando oy predicar San Pablo , que avia fucedido en
dicha muerte , fe convirti
nuelra Santa Fe. ik.
4 1 6*
como. flAt\tt\.pertot.jflat.
417
ta ocafion con ojos tan ayrados , que derrib atemori
zados y y como muertos
trecientos hombres , que fe
hallaron prefentes. plat.io.
K.6. Manifel Diosa un al
ma , que los Santos Sacra
mentos fon las medicinas pa
ra que crenlos pecadores,y
que fe condenan muchos por
no valcrfc de elas medici
nas. Un pecador.quc treinta
aos que era efclavo marea
do del demonio, quien fe
avia vendido por lograr fus
gilos; y aviendofe confeflado muy contrito , qued Ubse.fJjf.iy.*.!*' Paciencia
que tuvo un Santo Monge,'
quien avicndole impuelo
un faifa' telimonio , no
quifo defender. pat.i^. .$J
Un hombre , que viva mal,
y fiendo amonelado, feconferaflej por elr enfermo de
peligroso lo hizo, y fe le lle
varon los demonios, fat. 2 5;
. 1 1.Se conden un hombre,
porque en toda fu vida no
avia penfado, ni meditado ea
la Pafllon de Chtiilo.pat.zK
0.8. A San Daniel Elelita,lc
levant un falfo telimonio
una muger ; y en caftigo la
atormentava un demonio. 1
Santo , compadecido , rog
por clla;Yfanb.//f,4i..i3;
Dd
San- "
*
i-
18
Infice
. de las cofas mas notables.
fe
in
G
Felipe Neri. Refierefe
qual fue el principio de fu Guacias. Las dcvcmos dar
Dios de continuo. Proeonverfion, en defpreciar las
cofas del i
Ii>go3 0.1. y 2.
41p
ndice de Us cofas mus nottiles.
chos de una Cabra, y efla di, fruta. Es Timblo de
ze: Mea, mepof libera pafiet.
un Prelado;y por que*. Su Ge>/4/.43.*.9. Es ngrathTimo,.
el que pone en olvido el be-,
G*fa*illo> que llaman de la connefcio. plat.2*. .6.
ciencia , cerno roe al pecador , en cita vida, y en el in- Indulgenetas^^f^c. ganan los
Cofadresdel Santo Chrilo
fiemo. //M 8.. 16.
de San Salvador de Valen
cia. Dedicatoria, defines del
.ao- marginal } hafta el ai.
T
J
Ddz
C- "*
42o
421
'
"- '-'
.dixo: Ver Filias Deieratifle.
tado
y por que
fat. $o.. \.y \^. y fat, ji.
n. 10. De all emanaron los
. j. Cur de la media vifta
Sacramentos, ib.
que le faltava, tocndole ea
Ll*g*s- Pintando las de Chrif
la mano la fangrc del cortado
to un Rey de Portugal en fus
de Chrifto, que corri por el
Eftandartes,venci aun gran
afta de la lan^a. fat. 5 1 . #.9.
de F.xcrcito de Moros. DediDizefe
por qu dio efta lau
cator. #- 12.
cada, fat. 5 o. .9. y fat. 5 1 .
Len Con lo gneo de fus ojos,
y la voz de fu rugido , ame
n i.
dranta ,y atemoriza alas de
ms fieras, plat.i o. n 4.
Lengua. La Hebrea fue la primera.y la ultima que avra en
el mundo. Es llamada lenguaMAlco. El que dio la bofe
tada Chriilo , fue ar
Santa./>//.36./?.o. La lengua
rojado al infierno en cuer>de los malos es comparada
po, y alma. fat. 1 5. .7.
la faeta que hiere, fia. y.n.^.
Ddj
4 2, 2
N
N Aciones, fon 72 correfpondientes a las 72. idiomas,
en que fe dividieron las len
guas, plat. 24. n. 5.
Nazareno. Qu fgnica. fat.
30. n. 5. Porqu en el titulo
de la Cruz fue llamado Chrifto Nazareno , y no Betlchemita. fat. 36.. 6. y 7.
Nicademus. Fue el Artfice del
Santo Crucifixo , que fe ve
nera en la Iglcfia Parroquial
de San Salvador de Valencia.
Dcdicator.N.io. Dfe noticia,
quien fue. ib. n-j- y 8.
Nobleza. La mayor , es el fer
Chriliano. fat. 35. .13.
olor'.
423
hafta el
424
R
REo.
Eo. Porque
Por que los Judos dada
van libertad aun
un reo por
la blcmnidad de la Paqua.
pUt.z i .. 3. Ponanles la caufa de f muertes pendientes
del cuello, 6 pecho, fat. 6.
Sus ingnias fon, Purpura,
Corona,y Cetra.^//\2 3 .n. i .
Es llamado alma del Rcyno;
y por que. fat. 26^.2.}- fat.
36. n-$.
*Rtx. Se dize a regendo. fat. 26.
Reynado. Los del mundo fon
perecederos, y llenos de trabajos, glat.z, n-.
s
s
425
5 1..6. Su memoria, y meditacion,esel mejor coliriopara los ojos del alma. Prologo^
n. 5 . Las gotas de fangre que
cayeron en tierra , en aquel
iudor 3 y agona que tuvo
Chrifto orando en el huerto
fe convirtieron en
5. n. 4. Por que fe dize , que
clama mejor que la de Abel.'
pf-jS. n. 1 6. La que dcrrama el cadver del que fue
muerto a violencia quando
efta el homicida delante , es
como pedir vcnganca. fat.
31. .9.
Sabana. La que embolvi el
cuerpo de Chrifto quando
fue fepultado, fe conferva en
la Ciudad de Turin. plat.$z.,
#.4.
^
Sandalias. Las de San Pedro;
por que le dixo el ngel fe
las calcaflc- fat 5 z.. 5. Una
de ellas fe conferva venera
da en Oviedo, ib.
Sacerdotes. Deven fer refpetados, plat>\ i. n.g. j 10.
Sepulcro. Por que en fepulct
nuevo fue fepultado Chrifto
z..io. Refiercfe
el fepulcro que labraron los
Egipcios a fu Rey Serspis. t*
n.ii. El de Chrifto, es el la
gar mas venerado entre los
que fa;: tilico Chrifto. fat..
' ;
417
428
Es Gcroglifico de la
fina amiflad ; y por que.
4f.}4. -3-
FINS-
JlPUTACIJI PROVINO!
DB BARCELONA
BIBLIOTECA CENTRAL
BIBLWTCCADECATALUNYA
f .. Reg.
DIPTACIJi PROV1NC1
DE BARCELONA
.
BIBLIOTECA CENTR
Reg.